Récompense considérée comme la plus prestigieuse et la plus médiatique d'Afrique, le prix met en lumière un auteur du cinéma africain et ses œuvres. Il lui assure une promotion, une renommée internationale et une rémunération qui est passée de 10 000 000 FCFA en 1972 à 20 000 000 FCFA en 2018[1].
Signification du nom
Le nom « Étalon de Yennenga » fait référence à la monture de la princesse Yennenga, qui selon le mythe fondateur de l'empire mossi, principale ethnie du Burkina Faso, fut l'espoir de son père qui n'a pas eu la chance d'avoir un garçon[2].
Catégories de prix
Il existe plusieurs catégories de prix en lien avec l'Etalon de Yennenga.
Après sa mort en 1981, une des récompenses du festival prend le nom du réalisateur nigérien Oumarou Ganda : le prix Oumarou-Ganda de la 1re œuvre. Le premier lauréat de ce prix est le Voltaïque Kollo Daniel Sanou en 1983 avec son film Pawéogo (L'Émigrant).
Pour la 19e édition en 2005, deux nouveaux prix Étalon sont décernés. Leur conception est confiée au sculpteur burkinabé Ali Nikiméa. Le grand prix Étalon de Yennenga devient alors le grand prix Étalon d'or de Yennenga, et les nouveaux prix sont baptisés Étalon d'argent de Yennenga et Étalon de bronze de Yennenga.
À l’occasion du 20e anniversaire du FESPACO en 2007, le ministère des Affaires étrangères et européennes et Cultures France, en partenariat avec le FESPACO, ont édité deux coffrets de DVD contenant les films qui ont reçu l’Étalon de Yennenga. Présenté à Ouagadougou à l’ouverture du festival, ce coffret inaugure la collection DVD/Cinémathèque Afrique, destinée à promouvoir le cinéma africain et à améliorer la diffusion culturelle du cinéma africain dans le monde.
Références
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↑(en) Zoungrana Moumouni, « La légende de Yennenga ou la négation du phallocentrisme chez les moose », Journal de la Recherche Scientifique de l’Université de Lomé, vol. 23, no 1, , p. 1–13 (ISSN2413-354X, lire en ligne, consulté le )