19 janvier : Toghrul-Beg quitte Bagdad avec des renforts venus de Perse[1] et réoccupe rapidement Mossoul qu'il confie à son cousin Ibrahim Yinal(en) avant de rentrer à Bagdad en décembre[2].
1er novembre : les Hilaliens mettent à sac Kairouan, la capitale des Zirides, qui se réfugient à Mahdia et dans le royaume Hammadide[4]. Les villes qui échappent au pillage des Hilaliens se constituent en États aristocratiques. Pour subvenir à leurs besoins, les Zirides deviennent pirates et ravagent les côtes des royaumes chrétiens. Ils tentent de reconquérir la Sicile[5]. Les tribus nomades détruisent systématiquement l’infrastructure agricole en Ifriqiya. L’élevage itinérant remplace l’agriculture. Faute d’irrigation, les terres à blé et les vergers retournent à la steppe. Les paysans sont contraints de se réfugier en ville ou dans les montagnes.
10 mai : première insurrection de la Pataria à Milan[12]. Les patarins (loqueteux), recrutés dans les milieux populaires, partisans de la réforme du clergé, poursuivent les clercs simoniaques et mariés, se dressent contre le haut clergé et aident au relèvement moral du clergé (1045-1085).
2 août : début du pontificat d'Étienne IX (fin en 1059)[14]. Le clergé réformateur profite de la mort d’Henri III pour faire élire pape le cardinal Frédéric de Lorraine sans l’assentiment de l’empire.
15 août : le roi d'ÉcosseMacbeth est tué au cours de la bataille de Lumphanan par Malcolm III Canmore, fils du roi Duncan Ier, dont il estimait que Macbeth avait usurpé la couronne. Lulach succède brièvement à son beau-père Macbeth, puis après sa mort en Malcolm III règne sur l'Écosse jusqu'en 1093[15].
30 août : émeute à Constantinople. Le dernier macédonienMichel VI abdique et se retire au couvent devant la révolte de l’armée, appuyée par le peuple et le patriarche Michel Cérulaire contre la noblesse civile[10].
1er septembre : Isaac Ier Comnène est couronné empereur byzantin[14]. Il tente d’assainir les finances et de décentraliser l’administration, mais l’hostilité du clergé et de la bureaucratie l’oblige à abdiquer en faveur de son ministre Constantin Doukas et à se retirer dans un couvent ()[10].