Fondation probable, à Saint-Léonard-de-Noblat dans le comté de la Marche, d'un hôtel-Dieu dont l'existence sera attestée en [2].
Un hôpital anglais, actif dans le camp des croisés pendant le siège d'Acre, est installé intra-muros après la chute de la ville, premier établissement de l'ordre hospitalier de Saint-Thomas de Cantorbéry (Hospitaliers of St. Thomas of Canterbury at Acre) qui, en , sera officiellement refondé comme ordre militaire par Pierre des Roches, évêque de Winchester[3].
Un hôpital est attesté à Pézenas, en Languedoc, établissement réuni en à la maladrerie et aux deux maisons de charité pour former un « hôpital des pauvres », reconstruit en sous le nom d'hôpital Saint-Jacques, et qui restera en activité jusqu'au XXe siècle[4].
Fl. Jean et Jean, tous deux médecins et moines, l'un de l'abbaye de Reigny en Bourgogne, et l'autre de celle de Bonnecombe au diocèse de Rodez[6].
Décès
Avril : Muwaffaq al-Din ibn al-Muṭran (né à une date inconnue), médecin de Saladin[7].
Abbon (né à une date inconnue), prêtre, chanoine, docteur en médecine à Auxerre, en Bourgogne, dans le testament duquel figurent « non seulement des livres de médecine, mais aussi des ustensiles de pharmacie[6] ».
Références
↑Lazar Stanojevic, « Contribution à l'étude de la médecine médiévale serbe », Histoire des sciences médicales, vol. 4, nos 3-4, , p. 162 (lire en ligne).
↑« Ancien hôpital », Saint-Léonard-de-Noblat (Notice no PA00100468, ministère français de la Culture).
↑(it + en) Anonyme, Fabio Romanini (trad.) et Beatrice Saletti (éd.) (préf. Franco Cardini), I Pelrinages communes, i Pardouns de Acre e la crisi del regno crociato : Storia e testi / The Pelrinages Communes, the Pardouns de Acre and the Crisis in the Crusader Kingdom : History and Texts, Padoue, Libreriauniversitaria.it edizioni, coll. « Storie e linguaggi » (no 1), , 186 p. (ISBN978-88-6292-311-8, lire en ligne), p. 155, n. 35.
↑« Hôpital Saint-Jacques de Pézenas », Archives départementales de l'Hérault, Montpellier, 2009 [lire en ligne (page consultée le 8 mai 2020)].
↑ ab et cErnest Wickersheimer et Guy Beaujouan (éd.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 34/1), (1re éd. 1936) (ISBN978-2-600-04664-0, lire en ligne), « Bertrand », p. 81, « Jean » et « Jean », p. 344, « Abbon », p. 1.
↑(en) Emilie Savage-Smith (dir.), Simon Swain (dir.) et Geert Jan van Gelder (dir.), A Literary History of Medicine, Leyde, Brill, (lire en ligne), « Muwaffaq al-Dīn ibn al-Muṭrān ».