Fondation à Épinal du Stade Saint-Michel, club de football du nom du quartier éponyme.
Fondation de la Société Sportive de Merlebach.
Badonviller est détruite à 72 %, elle acquerra le titre de « Cité martyre ».
26 au 27 février : l'imprimerie de l'Est Républicain est bombardée mais le journal parait quand même sur une seule page[5].
Septembre : réduction du saillant de Saint-Mihiel occupé depuis 1914 malgré les combats furieux livrés aux Éparges, à la forêt d'Apremont, à Seicheprey et au Bois le Prêtre.
Le capitaine Patton, à la tête de deux bataillons de chars, participe à la réduction du saillant de Saint-Mihiel au sein du dispositif de Pershing[6],[7].
15 septembre : le caporal américain Lee Duncan découvre une femelle berger allemand (Betty) et ses cinq chiots de quelques jours, seuls survivants d'un chenil d'un camp de l'armée impériale allemande bombardé à Flirey[8]. Il adopte deux chiens qu'il nomme Nénette et Rintintin en référence à deux poupées fétiches que les enfants lorrains offrent aux soldats pour leur porter chance[9]. Quelques mois après, seuls les chiots de Lee Duncan survivent[10].
11 novembre : l'Allemagne abandonnée par ses alliés (Bulgares, Turcs et Autrichiens) signe l'Armistice. Le Landtag d'Alsace-Lorraine s'érige en conseil national, non reconnu par le gouvernement français[14].
19 novembre : entrée des troupes françaises à Metz[15]. Dans l'après-midi, le 156e RI défile dans Metz pavoisée, à la suite du 146e RI (régiment frère). Les régiments sont précédés par le maréchal Pétain, les généraux Fayolle, Bruat, Féraud et Pougin (chef de la 39e division d'infanterie), escortés par des cavaliers du 5e régiment de hussards et des Chasseurs d'Afrique. Ils défilent alors de Montigny à l'Esplanade devant la statue du maréchal Ney, sous l'acclamation de la foule.
20 novembre : les entreprises industrielles et minières allemandes des anciens territoires lorrains annexés sont confisquées par l'état qui les revend à des français[6].
21 novembre : les derniers allemands quittent l'Alsace et la Moselle[16].
7 décembre : proclaration par les députés d'Alsace-Lorraine de leur rattachement à la France "indiscutable et définitif"[17].
8 décembre : le maréchal Pétain reçoit à Metz, des mains de Poincaré et Clemenceau le bâton de maréchal[16],[17]. « … Metz a été, il y a quarante-huit ans, arrachée par la force à ses affections naturelles et à ses habitudes historiques, déviée de ses origines, déracinée de son passé, pour être jetée, frémissante et indignée, sous cette domination qui réveillait en elle des antipathies séculaires[18]… »
30 juin au Val-d'Ajol : Aimé Duval (mieux connu sous le nom de Père Duval), mort le à Metz (Moselle), est un prêtre jésuite français, chanteur-compositeur et guitariste, qui eut beaucoup de succès dans les années 1950 et 1960.
5 juillet à Fains-Véel : Jeanne Weber, née Moulinet le à Kérity, aujourd'hui quartier de Paimpol (Côtes-d'Armor), tueuse en sériefrançaise. Surnommée « l'Ogresse de la Goutte-d'Or », du nom du quartier de Paris où elle commet ses forfaits, elle a étranglé dix enfants, dont les siens. Plusieurs fois acquittée, elle est déclarée irresponsable sur le plan pénal en 1908 et internée. Elle meurt d'une crise de néphrite dans sa cellule dix ans plus tard.
13 décembre à Metz : Marie-Charles-André Corvington, plus simplement appelé André Corvington, né le aux Cayes, médecin et escrimeur olympique franco-haïtien.
21 décembre à Toul : Hobart Amory Hare Baker dit Hobey Baker (né le à Bala Cynwyd en Pennsylvanie aux États-Unis) est un sportif américain du début du XXe siècle. Il est souvent considéré comme la première vedette de hockey sur glace américain mais est également un joueur célèbre de football américain.
↑L'acte de naissance de Jean Paul Maurice Boyau, enregistré sous le no 300 le à la mairie de Mustapha (Algérie française), porte en mention marginale : « Par décret du trente novembre mil neuf cent douze Mr Boyau Jean Paul Maurice inscrit ci-contre demeurant à Bordeaux 23 rue d'Audenge a été autorisé à substituer à son nom patronymique celui de Joannès et à s'appeler légalement à l'avenir "Joannès" au lieu de "Boyau". Alger, le vingt un décembre mil neuf cent douze[27]. » Sur sa fiche matricule du recrutement militaire, le nom Boyau est rayé et remplacé par Joannès[28]. Enfin sur la base des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale du site Mémoire des Hommes, la recherche doit s'effectuer sur le patronyme Joannès pour trouver la fiche de Jean Paul Maurice Joannès (alias Boyau)[29].
↑Sur la fiche matricule de Jean Paul Maurice Boyau du recrutement militaire[28] comme sur celle de Jean Paul Maurice Joannès (alias Boyau) du site Mémoire des Hommes[29], la disparition est située dans la région d'Harville (Meuse). En revanche, sa biographie sur le site Cieldegloire.com[30] et d'autres ouvrages[31],[32] mentionnent une disparition quelques semaines avant la fin des hostilités dans les environs de Mars-la-Tour (Meurthe-et-Moselle), à une douzaine de kilomètres à l'est d'Harville ([lire en ligne]).
↑ abc et dLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 176.
↑Jean-Claude Richez, Une révolution oubliée : novembre 1918, la révolution des conseils ouvriers et de soldats en Alsace-Lorraine, Strasbourg, Syllepse, , 254 p. (ISBN978-2-8495-0831-2).
↑ a et bAlsace Lorraine, histoire d'un pays perdu de 1870 à nos jours - François Roth - Éditions Place Stanislas 2010 - (ISBN978-2-35578-050-9) - Page 17
↑Léopold Bouchot - Leçons et récits sur l'histoire de la Lorraine - p. 159 - Nancy 1930 - Ed Berger Levrault
↑ a et b« 1889 - 2019 L'Est Républicain 130 ans d'actualités en Lorraine et Franche Comté - Collection les grands événements dans l'Est », L'Est Républicain, , p.47 (ISSN2608-0591).
↑ a et bLaurent Martino, Histoire chronologique de la Lorraine : des premiers Celtes à nos jours, Nancy, Editions place Stanislas, , 221 p. (ISBN9782355780387), p. 177
↑Extrait du discours prononcé à Metz le par Raymond Poincaré, Président de la République, lors de son voyage en Lorraine reconquise.
↑Jérôme ESTRADA, « Vosges. Quand Walt Disney était ambulancier à Neufchâteau... », Vosges Matin, (lire en ligne, consulté le ).
↑Henry L.deZeng IV, Douglas G.Stanke: Luftwaffe Officer Career Summaries - Luftwaffe Officers 1935 - 1945, t.2, Section A- F, avril 2012 (p. 133) (en ligne)
↑Sur un effectif total de 18,2 millions de soldats mobilisés par le Troisième Reich, 7 313 croix de chevalier seulement furent décernées pendant la Seconde Guerre mondiale.
↑Philippe HAMMAN, Les transformations de la notabilité : l’industrie faïencière à Sarreguemines (de 1836 à nos jours), thèse, université Robert-Schuman, Institut d’études politiques,, Strasbourg, 2000.
↑Emile DECKER, Christian THEVENIN, Diana GODARD,, Faïenceries de Sarreguemines. Images d’une manufacture au XIXe siècle, Sarreguemines, Les Amis des Musées et des Arts, 2007.
↑Acte de décès de Paul Guth, archives municipales de Nancy, microfilm 2Mi1647.
↑Acte de naissance de Jean Paul Maurice Boyau [lire en ligne]
↑ a et bFiche matricule de Jean Paul Maurice Boyau [lire en ligne]
↑ a et bFiche de Jean Paul Maurice Joannès alias Boyau [lire en ligne]