2 février : Romano Prodi se porte candidat pour les prochaines élections législatives à la tête d'une coalition de centre gauche[1].
23 février : l’aggravation de la situation économique conduit le gouvernement à adopter de nouvelles mesures d'austérité d'un montant de 1,1 % du PIB[3].
6 mars : Romano Prodi, « il professore », économiste de l’université de Bologne et ancien membre de DC, lance l’idée d’une coalition de centre gauche baptisée L'Olivier, conçu comme une machine de guerre contre Berlusconi[4].
16 mars : la Chambre approuve le train de mesures de correction budgétaires de février, sur lequel le Gouvernement Dini a posé la question de confiance[3].
23 avril-7 mai : le centre gauche remporte les élections administratives[5].
L'âge de départ à la retraite est flexibilisé de 57 à 65 ans en fonction de la pénibilité et la durée de cotisation portée progressivement à 40 ans.
La pension est calculée au niveau des contributions aux caisses de retraites (cotisations, capitalisation, espérance de vie) et est indexée sur l'inflation.
Les cotisations sociales sont majorées de 20 %.
Les cotisations à des caisses privées sont favorisées par des incitations fiscales.
26 mai : arrestation à Turin de Marcello Dell'Utri, président de Publitalia, cofondateur de Forza Italia, pour fraude fiscale et émission de fausses factures pour créer des fonds illégaux[5].
11 juin : référendum abrogatifs concernant notamment l'audiovisuel ; la majorité des électeurs se déclarent opposés à l'abolition de la règle permettant à une personne privée de détenir plus d'une chaîne de télévision, à l'abolition du droit pour une régie publicitaire de travailler pour plus de deux chaînes et à la suppression des coupures publicitaires dans les émissions télévisées. C'est une victoire pour la Fininvest de Silvio Berlusconi[5].
57,7 millions d’habitants. La population stagne depuis 1982. Le déficit public atteint 7,6 % du PIB. 5,5 % d’inflation. 12 % des actifs au chômage.
La crise économique met un coup d'arrêt au processus de rigueur budgétaire entrepris depuis 1992. Les recettes publiques sont réduites de 2 % et l'excédent primaire tombe à 1,5 % du PIB.
Le nombre de retraité est supérieur au nombre d’actif. Une quantité considérable de faux retraités travaillent au noir et 30 000 pensions sont versées à des personnes décédées. Au total 15,4 % du PIB est englouti dans les pensions de retraites ;
Les rapports officiels épinglent également de nombreux abus qui grèvent le budget : deux mois de vacance annuel pour les fonctionnaires, une fraude fiscale démesurée, 3 millions de fausses pensions d’invalidité versées.
↑Francesca Pellegrino, Sicurezza e prevenzione degli incidenti aeronautici nella normativa internazionale, comunitaria e interna, Giuffrè Editore, (ISBN9788814134197, présentation en ligne)