22/08/1916 : Déplacement et cantonnement à Beaucamps-le-Vieux pour suivre une instruction intense.
15/10/1916 : Embarquement par voie ferrée à destination de Fréjus, via Poix.
18/10/1916 : Arrivée à Fréjus.
19/10/1916 : Le bataillon est désigné pour servir en Algérie.
13/11/1916 : Le bataillon est embarqué par voie ferrée jusqu'à Marseille.
14/11/1916 : Il embarque à bord du vapeur Melbourne.
17/11/1916 : Arrivée à Bizerte et embarquement par voie ferrée.
18/11/1916 : Le bataillon arrive à Gabès où il prend garnison.
09/01/1917 : Le bataillon reçoit 3 sous-officiers, 2 caporaux et 57 soldats venu du dépôt du 6e Colonial destinés à armer la Compagnie de Mitrailleuses.
29/03/1917 : Le bataillon embarque par voie ferrée à destination de Sfax d'où il rejoint le camp de Servières le soir même.
02/04/1917 : Le bataillon est désigné pour servir en France. Il embarque à la gare de Fondouk Djédid à destination de Tunis.
30/09/1917 : Le bataillon va cantonner aux Grandes Loges.
07/10/1917 : La 2e compagnie va cantonner à Louvercy. Le reste du bataillon va cantonner au bois de la Fourche. La 1re compagnie est mise à disposition du Génie (travaux de routes).
09/10/1917 : La 2e compagnie est mise à disposition du Génie (service des eaux).
-/10/1917 : La 3ecompagnie va cantonner à Vadenay et est mise à disposition du service des eaux.
03/11/1917 : La 2ecompagnie rejoint Vadenay et le service des eaux.
20/11/1917 : Le bataillon quitte a zone des armées pour le cantonnement d'hiver des troupes indigènes, pour les camps de Saint-Raphaël.
08/07/1918 : Déplacement et cantonnement à Lagny-le-Sec.
09/07/1918 : Déplacement en camion pour rejoindre la Forêt de Retz. Le bataillon est affecté à la 128e DI.
11/07/1918 : Les compagnies montent en première ligne à tour de rôle.
13/07/1918 : Les compagnies en ligne subissent des bombardements intermittents ainsi qu'un tir de barrage avec emploi massif de gaz asphyxiants.
14/07/1918 : Durant la nuit du 13 au 14, le bataillon a effectué une contre offensive pour repousser l'ennemi qui avait fait une brèche dans les lignes amis. Durant la journée les Allemands ont alterné les tirs d'obus fusants et toxiques: le capitaine commandant la 1re compagnie est tué. Une offensive ennemi en fin de journée oblige le bataillon à évacuer une partie de ses positions.
15/07/1918 : Le bataillon lance une attaque pour reprendre une position sous un violent tir de barrage, il atteint son objectif 1 tué et plusieurs blessés.
16/07/1918 : Le bataillon repousse une contre-attaque allemande sous de violents bombardements toxiques.
17/07/1918 : Le bataillon est regroupé au bivouac au carrefour du pont de Coquelier.
18/07/1918 : Sous la pluie, de la bout jusqu'au genoux et malgré la fatigue, le bataillon participe à une nouvelle attaque : en fin de journée les objectifs sont atteints et les défenses organisées.
19/07/1918 : Le bataillon est dépassé par des unités « fraîches » accompagnées de chars, pour continuer la poursuite de l'ennemi. De nombreuses citations sont accordées aux personnels du bataillon, à la suite des combats de la veille. Bivouac au carrefour du Pendu. Durant les combats du 14 au , le bataillon a eu 30 tués, 21 disparus, 181 blessés évacués et 100 intoxiqués évacués.
20/08/1918 : Il passe l'Aisne (Oise) vers 1H00 du matin. A 10H, la 17e DI reçoit l'ordre de faire mouvement, le bataillon est en tête avec le 68e RI. En fin de journée, bivouac au sud de Vassens.
21/08/1918 : A 8H00, l'attaque reprend précédée par une préparation d'artillerie; elle est menée par la 128e DI à droite et la 2e DI à gauche, la 17eDI a pour mission d'exploiter le succès de ces deux divisions. A 9H00, la progression commence mais par diffusion tardive d'ordres et manque de renseignement toutes les unités sont stoppées par des tirs de mitrailleuses et de bombardements adverses. L'attaque est reportée au lendemain, elle sera précédée d'une préparation d'artillerie et des chars d'assaut; le bataillon reçoit l'ordre de se porter en réserve.
22/08/1918 : Le bataillon monte à l'attaque et parvient aux objectifs fixés, vers 13H il repasse à l'attaque mais se trouve rapidement stoppé face aux 2e lignes ennemies. La progression réalisée au cours de cette opération est de 7 km.
23/08/1918 : Nouvelle attaque mais la progression est difficile, 300m sont gagnés au prix de lourdes pertes. Une seconde attaque, vers 16H30, précédée par une préparation d'artillerie, sera finalement victorieuse le long de la route Crécy-au-Mont-Juvigny.
24/08/1918 : Organisation du terrain conquis, sous les bombardements ennemis.
25/08/1918 : Après un violent bombardement l'ennemi se lance à l'attaque : la 1re compagnie sort des tranchées et repousse les Allemands, à la baïonnette. Une contre-attaque est menée mais le bataillon ne parvient pas à gagner plus de 500m ; il organise ses positions.
26/08/1918 : Amélioration des positions et réorganisation du bataillon.
28/08/1918 : Le bataillon est relevé par le 27e BTS et passe en 2e ligne.
29/08/1918 : Nouvelle attaque, le bataillon, en seconde ligne du 27eBTS, vient le soutenir en 1re ligne lorsque celui est stoppé, malgré d'incessants tirs ennemis de mitrailleuses et d'obus explosifs et toxiques.
30/08/1918 : Le bataillon est relevé durant la nuit du 29 au 30 par des éléments de la Division Marocaine et part bivouaquer.
01/09/1918 : Mouvement dans un boyau pour pouvoir faire face et interdire le passage en cas de contre-attaque ennemie.
L'état des pertes pour la période du au s'élève à 62 tués, 386 blessés et 29 disparus.
03/09/1918 : Retour au bivouac.
04/09/1918 : Embarquement par camions pour Cocherel : repos et remise en condition.
24/10/1918 : Dans la soirée, le bataillon monte en ligne.
25/10/1918 : Attaque à partir de 6H, après plusieurs tentatives infructueuses le bataillon réussi à établir une tête de pont. L'ennemi tente une contre-attaque mais il est repoussé.
26/10/1918 : Nouvelle attaque, vaine, en raison de la résistance et des tirs intenses de l'ennemi. Les tranchées ayant été inondées par l'ennemi, de nombreux tirailleurs sont évacués, les pieds gelés.
27/10/1918 : Nouvelle attaque, repoussée par des tirs d'artillerie et de mitrailleuses ennemis;l'ordre de repli est donné.
28/10/1918 : Nouvelles attaques, vaines.
29/10/1918 : Relève de la 4e compagnie.
05/11/1918 : Des incendies dans les lignes allemandes laissent présager un repli, ce qui est confirmé par les patrouilles: l'ordre est donné de poursuivre l'ennemi.
06/11/1918 : Le repli ennemi se poursuit, mais ce dernier détruit les ponts sur ses arrières. Les villages encore habités sont libérés au fur et à mesure de la progression.
10/11/1918 : Le bataillon se rassemble au village de Besmont.
Durant la période du au le bataillon a enregistré les pertes suivantes : 23 tués, 87 blessés, 38 disparus, 19 gazés, 324 évacués pour gelures et 42 évacués pour maladie.
17/11/1918 : Mouvement sur Soissons et cantonnement.
19/11/1918 : Le bataillon reçoit 406 tirailleurs du 82e BTS. Le bataillon étant destiné à être employé comme bataillon de travailleurs, la Compagnie de Mitrailleuses est envoyée sur Saint-Raphaël où elle sera rattachée au 68e BTS.
20/11/1918 : Embarquement à destination de Bordeaux.
21/11/1918 : Arrivée à Bordeaux : la 4e compagnie est détachée sur Bordeaux, le reste du bataillon est dirigé sur Rochefort-sur-Mer.
Faits d'armes faisant particulièrement honneur au bataillon
Combats du 14 au : Citation à l'ordre du régiment avec attribution de la Croix de guerre avec étoile de bronze. : La charge, menée baïonnette au canon par les tirailleurs, a été qualifiée de « Charge infernale » par les unités voisines du 78e Sénégalais.
Devise
Décorations
Citation : Ordre général N°555 de la 3e Armée Le Général Commandant la 3e Armée cite à l'Ordre de l'Armée le 78e Bataillon de Tirailleurs Sénégalais : Brillant Bataillon qui a donné durant la bataille de Montécouvé de magnifiques preuves d'un esprit de sacrifice au-dessus de toute éloge. Le 22, 23 et , sous énergique impulsion de son chef, le Chef de Bataillon CATEAU, a poursuivi l'ennemi avec une ardeur inlassable. Malgré la résistance acharnée de l'adversaire, a grandement contribué à la conquête d'une position importante que les Allemands devaient garder à tout prix, et, par la hardiesse de ses contre-attaques, a su conserver le terrain conquis. Au Q.G.A., le Le Général Commandant la IIIe Armée, Signé : Humbert