Envoyée en occupation en Rhénanie, la division marocaine revient au Maroc en août 1925 pour combattre la République du Rif. Elle y est dissoute en janvier 1927.
Différentes dénominations
août 1914 : Division de marche du Maroc
Entre le 15 et le 20 août 1914 : devient la Division marocaine
: la Division marocaine devient 1re division marocaine[4]
7e régiment de marche de tirailleurs, formé par la fusion du régiment de marche de tirailleurs du Maroc occidental avec le régiment de marche de tirailleurs du Maroc oriental, du au 11 novembre 1918
La Division marocaine est en outre soutenue par[10] :
une unité d’artillerie commandée par Lieutenant-Colonel Ducros comprenant un groupe de marche sous les ordres du commandant Turpin (1re et 2e batteries du 4e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique ainsi que la 2e batterie du 8e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique) et un groupe de deux batteries du 3e Régiment d’Artillerie coloniale sous les ordres du commandant Martin,
une compagnie divisionnaire du Génie du Maroc sous les ordres du capitaine Quinson.
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À la veille de la mobilisation du 2 août 1914, les troupes d’occupation du Protectorat stationnées au Maroc dont dispose l’Armée française comprennent :
1 bataillon d'infanterie coloniale (1er BIC du Maroc) à Fez
6 régiments mixtes d'Infanterie coloniale du Maroc composés chacun d’un « bataillon de coloniaux » (« marsouins ») et de deux de « tirailleurs sénégalais » à Rabat, La-Chaouïa, Meknés, Fez et Marrakech
2 groupes mixtes d’artillerie coloniale (un groupe de trois « batteries montées de 75 de campagne » et un autre de quatre « batteries de 65 de montagne »)
Par prélèvement d’une partie de ces forces immédiatement disponibles, quatre brigades sont créées dès la mobilisation. Les deux premières constituent la division de marche du Maroc. Les deux autres brigades s'illustreront avec les 38e et 153e divisions d'infanterie.
À noter que les cinq bataillons de soldats marocains dont dispose l’Armée française au Maroc n'entrent pas dans la composition de la Division marocaine mais constituent deux régiments de chasseurs indigènes aux ordres du colonel Auroux et du commandant Poeymirau qui forment le 25 août 1914 une Brigade de chasseurs indigènes (appelée aussi Brigade marocaine ou Brigade Ditte) aux ordres du général Ditte.
1914
6 - 18 août : Constitution, puis embarquement, transport et débarquement à Bordeaux et Sète[11].
Les unités constituant la Division de marche du Maroc sont regroupées à Bordeaux le 15 août 1914 après avoir débarqué à Sète depuis Oran, Casablanca et Mahedia. Le 16 août, la division quitte Bordeaux et se positionne dans la région de Tournes (Ardennes françaises) le 18 août[12], pour se joindre au Corps d’armée des troupes coloniales de la 4e armée française dans la Bataille des frontières[réf. souhaitée].
23 août - 6 septembre : mouvement par Mézières vers le nord-est, puis repli par Mézières et Witry-lès-Reims, vers la région de Fère-Champenoise[11].
À l’issue de la Bataille des Ardennes le 23 août 1914, la Division marocaine est intégrée au 9e corps d’armée de la 4e armée sous les ordres du général Dubois. Ce corps d’armée a pour mission de couvrir le repli de cette dernière en s'établissant le 27 août sur une ligne Signy-l'Abbaye - La-Fosse-à-l'Eau, sur laquelle elle doit contrer l’avancée de la IIIe Armée allemande[réf. souhaitée].
14 septembre 1914 - 23 avril 1915 : combats dans cette région (bataille de l'Aisne), puis stabilisation et occupation d'un secteur vers la ferme des Marquises et le nord de Sillery, étendu à gauche le 7 octobre jusque vers le fort de la Pompelle (guerre de mines)[11].
23 - 28 septembre : participation aux attaques françaises en direction de Berru.
12, 13 octobre, 22 décembre : attaques locales françaises.
22 octobre : combats au bois des zouaves.
: attaques locales allemandes.
Du 26 octobre 1914 au 8 février 1915, la 2e brigade est transférée dans le nord. Engagée le 11 novembre dans la première bataille d'Ypres, enlèvement du bois triangulaire (nord d'Ypres) et de la grande Dune (Nieuport-Bain).
1915
23 - 27 avril : retrait du front ; à partir du 25 avril, transport par V.F. de la région d'Épernay, dans celle de Saint-Pol[11].
27 avril - 9 mai : mouvement vers la région d'Aubigny-en-Artois, puis à partir du 29 avril occupation d'un secteur vers la ferme de Berthonval et la Targette[11].
26 mai - 24 juin : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers la cote 123 et le bois de Carency, réduit à gauche, le 3 juin vers le cabaret rouge[13].
24 juin - 14 septembre : retrait du front et repos vers Wail. À partir du 4 juillet, transport par V.F. dans la région de Montbéliard ; à partir du 15 juillet, mouvement vers Giromagny ; instruction et repos[13].
25 - 28 septembre : attaques vers le Trou Bricot et la butte de Souain. À partir du 30 septembre, mouvement de rocade et occupation d'un secteur au sud-est de Sainte-Marie-à-Py.
18 octobre - 21 décembre : retrait du front vers Cuperly. À partir du 20 octobre, transport par V.F. de la région de Cuperly dans celle de Pont-Sainte-Maxence ; instructions et repos[13].
21 décembre 1915 - 16 janvier 1916 : mouvement vers Cœuvres-et-Valsery ; instruction[13].
1916
16 janvier - 24 février : mouvement vers Crépy-en-Valois ; instruction. À partir du 23 janvier, mouvement par étapes vers le camp de Crèvecœur-le-Grand ; repos et instruction. À partir du 13 février, mouvement vers la région de Noyers-Saint-Martin ; repos[13].
24 février - 19 juin : mouvement vers Montdidier, puis occupation d'un secteur entre l'Oise et Belval[13].
19 juin - 6 juillet : retrait du front. Transport par V.F. dans la région d'Amiens. En réserve au début de la bataille de la Somme[14].
6 - 15 juillet : mouvement vers le front, engagée dans la bataille de la Somme, vers Belloy-en-Santerre et l'est de Flaucourt[14].
7 - 13 juillet : attaques françaises sur les positions allemandes au sud-est de Belloy-en-Santerre.
15 - 29 juillet : retrait du front. Transport par V.F. dans la région de Gournay-sur-Aronde[14].
29 juillet - 29 octobre : mouvement vers le front et occupation d'un secteur entre Belval et la lisière sud du bois des Loges[14].
29 octobre - 17 novembre : retrait du front. Repos vers Estrées-Saint-Denis. À partir du 3 novembre, mouvement vers le camp de Crèvecœur ; instruction[14].
17 novembre - 28 décembre : transport par camions dans la région de Chuignolles. Occupation d'un secteur vers Belloy-en-Santerre et le sud de Barleux[14].
28 décembre 1916 - 25 janvier 1917 : retrait du front, mouvement vers le camp de Crèvecœur ; instruction[14].
1917
25 janvier- 8 février : mouvement vers le front ; occupation d'un secteur vers Beuvraignes et le sud d'Armancourt[14].
2 juin - 4 juillet : transport par camions vers Jonchery-sur-Vesle, puis à partir du 5 juin, occupation d'un secteur entre la Miette et l'Aisne[15].
4 juillet - 18 août : retrait du front. À partir du 10 juillet, repos vers Arcis-sur-Aube. À partir du 8 août, transport par camions dans la région de Verdun ; travaux[15].
20 août : engagée dans la bataille de Verdun, prise du bois des Corbeaux. Puis organisation des positions conquises vers la Meuse et l'ouest de Forges-sur-Meuse.
3 septembre - 3 octobre : retrait du front, transport par camions dans la région de Vaucouleurs, puis à partir du 8 septembre au camp de Bois l'Évêque ; repos et instruction[15].
3 octobre 1917 - 21 janvier 1918 : occupation d'un secteur entre Limey et l'étang de Vargévaux[15].
8 janvier 1918 : action locale française au nord de Flirey vers le bois de Montmare.
1918
21 janvier - 31 mars : retrait du front, instruction vers Vaucouleurs et travaux. À partir du 26 mars, regroupement vers Vaucouleurs ; repos et instruction[15].
24 avril - 7 mai : mouvement vers le front ; participe à l'action de soutien aux troupes australiennes et britanniques lors de la bataille de Villers-Bretonneux au sud de la bourgade et vers le bois de Hangard. Organisation et défense, dans cette région d'un secteur réduit à gauche, le 29 avril, jusqu'à la lisière nord du bois de Hangard[15].
4 - 20 juin : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Ambleny et l'Aisne, déplacée à droite le 14 juin vers Ambleny et Fosse-en-Haut[16].
12 juin : attaque allemande.
20 juin - 5 juillet : retrait du front et repos vers Rethondes[16].
17 septembre - 13 octobre : retrait du front et repos vers Vic-sur-Aisne, puis vers Meaux. À partir du 24 septembre, transport par V.F. à Rosières-aux-Salines ; repos[16].
13 octobre - 11 novembre : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Bezange-la-Grande et Brin-sur-Seille ; préparatifs d'offensive[16].
Le , la division passe le Rhin et entre en Allemagne[18].
Retour au Maroc
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Elle est débarquée au Maroc en août 1925 pour participer aux opérations contre les Rifains. C'est la division marocaine, et en particulier la 8e brigade du colonel Corap, qui permet la capture d'Abdelkrim el-Khattabi le 27 mai 1926 après l'échec des négociations avec la République du Rif[7],[19].
La division est dissoute par l'ordre général no 2 du [20].
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« Le général commandant la 9e Armée cite à l'ordre de l'armée la 1re Division du Maroc, commandée par le général Humbert pour la vaillance, l'énergie, la ténacité dont elle a fait preuve aux combats de la Tosse-à-l'Eau le 28 août et dans les journées des 6, 7, 8 et 9 septembre à Montdement, Montgivroux, Saint-Prix. Les résultats obtenus, comme aussi les pertes cruelles mais glorieuses qu'elle a subies, en témoignent. Tous, zouaves, coloniaux, tirailleurs indigènes ont fait d'une façon admirable leur devoir. »
— Citation à l'ordre de l'Armée obtenue par la Division Marocaine lors de la Bataille de la Marne, Ordre général no 11 du 22 septembre 1914 de la 9e Armée, Maréchal Foch.[22]
« Le général commandant en chef le Groupe des Armées de l'Est cite à l'ordre des armées le 33e corps d'armée, comprenant les 70e, 77e divisions et la Division Marocaine pour avoir sous la conduite énergique de son chef, le général Pétain, fait preuve, au cours de son attaque du 9 mai, d'une vigueur et d'un entrain remarquables, qui lui ont permis de gagner d'une haleine plus de trois kilomètres, de prendre à l'ennemi 25 mitrailleuses, 6 canons et de faire 2 000 prisonniers. »
« Le général de Castelnau, commandant le groupe des Armées du Centre, cite à l'ordre des armées : le 2e corps d'armée colonial, qui, comprenant les 10e et 15e divisions coloniales et la division métropolitaine du Maroc, a, le 25 septembre, sous l'impulsion énergique du général Blondlal, enlevé dans un vigoureux assaut la première position ennemie puissamment organisée et, par certains de ses éléments (division Marchand) atteint d'un seul bond la deuxième position allemande. A complété son succès dans la journée du 26, rejetant partout l'ennemi au-delà de sa deuxième position, faisant plus de 4 000 prisonniers, enlevant 25 canons, 60 mitrailleuses et recueillant un butin considérable. »
« Merveilleux régiment, qu'animent la haine de l'ennemi et l'esprit de sacrifice le plus élevé. En Artois, le 9 mai 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, s'est élancé à l'assaut des Ouvrages Blancs, enfonçant, d'un seul bond, toutes les organisations ennemies, enlevant la cote 140, poussant
jusqu'à Carency et Souchez. En Champagne, le 25 septembre 1915, sous les ordres du colonel Lecomte-Denis, puis du commandant Rozet, a conquis l'ouvrage de Wagram, au Nord de Souain, Le 28 septembre, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, a triomphé d'une organisation puissante et, poussant jusqu'aux tranchées et au bois de la Ferme de Navarin, les a enlevés. Dans la Somme, le 4 juillet 1916, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, après avoir franchi un glacis de 800 mètres, fauché par les mitrailleuses, a conquis à la baïonnette Belloy-en-Santerre et l'a gardé, malgré un bombardement intense, contre les efforts violents et répétés de l'ennemi. En Champagne, devant les monts de Moronvilliers, le 17 avril sous les ordres du lieutenant-colonel 1917, Duriez, puis du commandant Deville, s'est élancé à l'attaque contre un ennemi résolu, trois fois supérieur en nombre. Par un combat corps à corps, ininterrompu pendant cinq jours et cinq nuits, s'est emparé des tranchées du Golfe et du village d'Auberive. À Verdun, le 20 août 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Rollet, a enlevé le village de Cumières et son bois, avec une telle fougue, qu'il a dépassé l'objectif final qui lui était assigné. S'est ensuite rendu maître de la côte de l'Oie et de Régneville. »
« Drapeau glorieux. A flotté sur tous les champs de bataille de la Grande Guerre. Le 23 août 1914, à Hanzinelle, en Belgique, le 30 août à Ribemont et Villers-le-Sec, les tirailleurs brisent l'ennemi. Du 6 au 13 septembre 1914, ils poursuivent l'adversaire jusqu'au Chemin des Dames. Le 16 juin 1915, en Artois, ils enlèvent près du Cabaret Rouge quatre lignes de tranchées ; en Champagne, le 25 septembre 1915, ils prennent le Bois Sabot. Le 17 avril 1917, le régiment attaque près d'Auberive, atteignant tous ses objectifs ; le 20 août 1917, à Verdun, il emporte la Côte de l'Oie et le Bois de Cumières. Le 12 juin 1918, près de Soissons, il résiste héroïquement à la poussée de l'ennemi, maintenant intégralement toutes ses positions. Du 30 août au 3 septembre 1918, sur l'Ailette, il pénètre dans des positions défendues désespérément et force l'ennemi à la retraite. Les 26, 27, 28 et 29 septembre, il contribue à l'enlèvement de la Butte du Mesnil, passe la Dormoise, s'empare du Plateau de Grateuil, franchit l'Alin et prend pied sur les pentes du sud du massif de Marvaux. Au cours de ces actions, le drapeau du 4e régiment de marche de tirailleurs indigènes conquiert la fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur ; il est glorieusement blessé le 18 septembre 1914 à Paissy, par éclat d'obus. »
— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau 4e RMT - Le Président de la République
« Digne héritier des Turcos de Wissembourg et Frœschwiller, unissant sous son Drapeau les fils de l'Algérie, de la Tunisie et du Maroc, image vivante de l'Afrique du Nord, venus se donner corps et âme à la mère Patrie. En août 1914, aussitôt débarqués et lancés dans la bataille, les Tirailleurs, sous les ordres du Lieutenant-colonel Cros, retardent pied à pied la marche de l'envahisseur à la Fosse à l'eau, Bertoncourt, Ablancourt. En septembre, ils rejettent la Garde Impériale dans les marais de Saint-Gond, puis écrasent l'ennemi, contraint à la retraite, sous les murs du Château de Mondement. Le 9 mai 1915, en Artois, sous les ordres du Lieutenant-colonel Demetz, ils s'emparent de la Cote 140 et le 25 septembre, en Champagne, enlèvent brillamment les ouvrages ennemis au Nord de Souain. Le 11 juillet 1916, dans la Somme, ils se distinguent encore devant Belloy-en-Santerre. En Champagne, le 17 avril 1917, ils s'emparent des formidables positions du Mont Sans-Nom sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz qui, à Verdun, le 20 août les lance à l'assaut des puissantes organisations fortifiées qu'ils réduisent, en faisant 1 100 prisonniers. Au cours de l'épopée sublime de 1918, devant Villers-Bretonneux, ils enlèvent, le 26 avril 1918, sous les ordres du Lieutenant-colonel Schultz les positions de Cachy. Dans l'Aisne, le 18 juillet, sous les ordres du Lieutenant-colonel Mensier, ils percent les lignes ennemies, progressent de 11 kilomètres et font un grand nombre de prisonniers sur le même terrain où, les 29 et 30 mai, ils avaient soutenu des combats acharnés pour arrêter la marche de l'ennemi vers Compiègne. Du 2 au 16 septembre, sous le même commandement, à Sorny et à Vauxaillon, ils bousculent dans des conditions exceptionnellement dures, sur la ligne Hindenburg, les régiments allemands les plus réputés et progressent de plus de 7 kilomètres, préparent ainsi par leur héroïsme la marche sur Laon et la grande victoire. »
— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 7e RMT - Le Président de la République
« Régiment superbe d'héroïsme et de vaillance qui, pendant quatre ans de guerre, sans jamais faiblir, a dressé devant l'envahisseur la foi sacrée d'une troupe qui sait mourir pour la défense de son sol.
Entré le 28 août 1914 en contact de l'ennemi, ils manœuvrent en retraite sans faiblir jusqu'au 8 septembre ou les zouaves s'arrêtent et font face. Au château de Mondement et dans les marais de Saint-Gond, ils battent la garde prussienne. Beaux de dévouement, de courage et de sacrifice, ils dressent, dans la boue de Belgique, à Boesinghe et à Nieuport, le mur inébranlable de leurs poitrines. Le 9 mai, le 16 juin et le 25 septembre 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Modelon, ils se lancent à l'attaque de la crête de Vimy et de la butte de Souain. Le 9 juillet 1916, ils se sacrifient et meurent sur les fils de fer de Barleux. Puis, sous les ordres de lieutenant-colonel Lagarde, ils s'emparent, le 17 avril 1917, du Mont-Sans-Nom, réputé imprenable. Le 20 août, ils éloignent à jamais le Boche de Verdun, la citadelle inviolée. L'année 1918 les trouve prêt encore à toutes les audaces et à tous les sacrifices; le 26 avril, ils attaquent Villers-Bretonneux et barrent la route d'Amiens. Les 29 at 30 mai, alors que menaçant et terrible monte le flot ennemi, ils accourent, se sacrifient héroïquement pour défendre la route de Soissons à Paris. Ils sont encore debout, le 18 juillet, pour pousser de l'avant et chasser l'ennemi de Chaudun et de Charantigny. Et c'est en vain que, du 28 août au 15 septembre, l'ennemi essayera de s'accrocher aux falaises de l'Aisne, de tenir Neuville-sur-Margival et le ravin de Vauxaillon, la fougue impétueuse de ceux qui, par sept fois déjà, les ont vaincus, commencera leur défaite.. »
— Décret du 5 juillet 1919 portant attribution de la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur au Drapeau du 8e RMZ - Le Président de la République
Chant
Le texte du chant de la Division marocaine de la Première Guerre mondiale fut repris en 1943 par le capitaine Félix Boyer dans Le Chant des Africains.
Un monument édifié en juin 1925 à Givenchy-en-Gohelle sur le plateau de Vimy, en face du mémorial canadien, rend hommage à la Division marocaine et aux centaines de milliers de soldats étrangers engagés pour la France pendant la Grande Guerre[24].
Notes et références
↑«... Le 9 mai 1915, les régiments de la division marocaine s’élançant à 10 heures des tranchées de Berthonval et brisant de haute lutte la résistance des allemands atteignirent d’un bond la cote 140, leur objectif, rompant pour la première fois le front ennemi », voir la dédicace du Monument aux morts de la division marocaine de Givenchy-en-Gohelle
↑Bulletin des lois de la République française, Imprimerie Royale, 1919, p. 2023-2035.
↑Maxime Pedrero, « Givenchy-en-Gohelle: le maire veut sauver le monument à la mémoire de la division marocaine », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Bibliographie
Pages de gloire de la Division marocaine, (lire en ligne).
Anthony Clayton (trad. de l'anglais par Paul Gaujac), Histoire de l'armée française en Afrique : 1830-1962 [« France, soldiers and Africa »], Paris, A. Michel, , 550 p. (ISBN978-2-226-06790-6, OCLC30502545).
Jean-Louis Larcade, Zouaves et tirailleurs, les régiments de marche et les régiments mixtes : 1914-1918, Argonautes, .
Éric de Fleurian, Maroc 1907 - 1934 : Participation des régiments de tirailleurs, synthèse - opérations 2e partie - 1919-1926, les-tirailleurs.fr, (lire en ligne).