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Le 8 novembre 1942, quelques éléments du 7e RTM sont dépêchés sur la plage marocaine de Fédala pour s'opposer au débarquement américain de l'opération Torch.
Sur intervention d'émissaires du général Antoine Béthouart, ces unités plient bagage le jour même, laissant ainsi le champ libre à toute une division US. Aucun coup de feu n'est tiré sur cette plage.
La majeure partie de l'état-major du régiment, et des hommes, reste cependant confinée dans sa base de Meknès, dans l'attente de pouvoir se joindre aux alliés. C'est chose faite 3 jours plus tard.
Après avoir traversé l'Algérie en train en essuyant sans dommages quelques bombardements de l'aviation allemande, le 7e R.T.M., commandé par le colonel Carpentier, partie intégrante de la Division de marche du Maroc du général Maurice Mathenet, participe à la campagne de Tunisie (17 novembre 1942 - 13 mai 1943).
Le 12 mai 1943, lors de la bataille de Zaghouan, après plusieurs batailles victorieuses aux côtés des alliés, la très combative division de marche du Maroc obtient la reddition d’un colonel allemand - le colonel Pfeiffer, chef du Kampfgruppe de la 21e Panzerdivision - et d’un colonel d’artillerie italien - le colonel Agnelo.
Batailles inscrites sur le drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
La Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1939-1945.
Traditions
Insigne
Le régiment porte l'insigne suivante : Octogone étoile verte au chiffre « 7 » dans ciel bleu cigogne blanche noire passant au-dessus de fortifications rouges T et M sur fond vert.
Devise
Sa devise est : « Avance ou Meurs »
Citations
« Régiment Nord-Africain d'élite. A fait preuve des plus belles qualités d'endurance et de combativité dès les premiers engagements de , en Belgique, sous l'ardente impulsion de son chef, le Colonel Vendeur. Ayant couvert 130 kilomètres en trois jours, a subi, dès son arrivée sur la position de Cortil-Noirmont, très sommairement organisée, le choc des divisions blindées allemandes. Malgré l'état de fatigue immense des Tirailleurs et l'absence de tout obstacle de valeur barrant la trouée de Gembloux, le 1er Bataillon à Ernage, les 2e et 3e Bataillons à Cortil-Noirmont, ont réussi, le 14, 15 et , à arrêter les attaques des forces adverses, leur infligeant des pertes très dures en hommes et matériel. Maintenu en arrière-garde après le repli général ordonné le , s'est énergiquement dégagé dans la matinée du 16, du centre de résistance de Cortil-Noirmont, pour porter à Tilly un vigoureux coup d'arrêt à l'ennemi, refoulant son infanterie sur plusieurs kilomètres par une contre-attaque brutale à la baïonnette. »
« Régiment d'élite qui, fidèle à ces traditions légendaires, a donné toute sa mesure de bravoure et d'esprit de sacrifice au cours des opérations de en Belgique. Engagé en hâte dans la bataille de Gembloux avec la 1re Division Marocaine, après avoir couvert 130 kilomètres en trois jours, a, dès son arrivée sur la position, subi le choc des formations blindées allemandes. A Cortil-Noirmont et à Ernage, les 14 et , a réussi, au prix de lourds sacrifices, à arrêter les attaques répétées des forces adverses. Maintenu en arrière-garde après le repli général ordonné le , le Régiment s'est énergiquement dégagé le du centre de résistance de Cortil-Noirmont et a mené à Tilly une brillante contre-attaque à la baïonnette, refoulant l'ennemi de plusieurs kilomètres. »