L'altitude moyenne de la ville est d'environ 470 mètres. La superficie de son territoire est de 565 hectares. Elle s'étend au sud du massif des Vosges, au pied de la Planche des Belles Filles et du Mont-Ordon Verrier, où des gisements de minerais métalliques furent exploitées.
Au XVIIIe siècle, le grès de Giromagny était réputé car composé de quartz blanc et d'amphibole noire à grains fins, ce qui donne une teinte gris fer. Il pouvait être poli[1].
La commune est desservie par une ligne d'autobus du réseau Optymo, qui la relie à Belfort.
Elle est également desservie par une ligne d'autobus saisonnière permettant d'accéder au sommet du ballon d'Alsace (bus des neiges en hiver, bus du Ballon en été, ce dernier étant un service sur réservation permettant d'emporter un vélo).
La commune est traversée par les routes départementales 465 et 12 :
la route départementale 465 relie Belfort au sommet du Ballon d'Alsace ; il s'agit de l'ancienne RN 465, classée dans la voirie nationale dans les années 1930[4] ; elle a été déclassée et reclassée dans la voirie départementale en [5]
la route départementale 12 permet d'aller vers l'ouest en direction de la Haute-Saône et vers l'est, en direction du Haut-Rhin.
Pendant la Première Guerre mondiale, une ligne à petit gabarit fut construite entre la gare et une carrière établie entre Riervescemont et Vescemont, pour fournir des matériaux de voirie pour les besoins de l'armée. De cette ligne, il ne reste plus qu'un court remblai en rive gauche de la Savoureuse.
Depuis 1939, la ligne de Bas-Evette à Giromagny ne connaît plus qu'un trafic de fret. Du matériau pour ballast produit à la carrière voisine de Lepuix est acheminé à la gare de Giromagny par camion pour y être chargé sur des wagons-trémies. La vitesse est fortement limitée en raison du très mauvais état de la voie. Les embranchements industriels ont été supprimés. La gare est aujourd'hui désaffectée, le bâtiment étant reconverti notamment en restaurant. Seul le faisceau de voies reste utilisé.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 479 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 11 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 636,6 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −18,9 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Statistiques 1991-2020 et records GIROMAGNY_SAPC (90) - alt : 473m, lat : 47°44'30"N, lon : 6°50'06"E Records établis sur la période du 01-01-1991 au 04-01-2024
Au , Giromagny est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle appartient à l'unité urbaine de Giromagny[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[13],[Insee 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[Insee 1]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (37 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (37,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (37 %), zones urbanisées (29,9 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), prairies (12,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Logement
En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 640, alors qu'il était de 1 419 en 1999[Insee 2].
Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 3,1 % des résidences secondaires et 8,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 52,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 46,9 % des appartements[Insee 3].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 50,7 %, en augmentation par rapport à 1999 (46,1 %). La part de logements HLM loués vides a diminué, passant de 21,5 % en 1999 à 20,4 % en 2009[Insee 4].
Projets d'aménagements
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Toponymie
Giromagny est formé de Girard et de magny, la localité a débuté par être la ferme ou le domaine de Girard[17].
À l'origine, le village dépendait de la paroisse de Rougegoutte. Avec le développement de l'exploitation des mines de la vallée et surtout le fait que la plupart des mineurs saxons, bavarois ou tyroliens, ne parlaient pas le français, une nouvelle paroisse vit le jour en 1569. Elle fut rattachée dès lors au diocèse de Besançon.
L'essor de Giromagny date de la fin du Moyen Âge avec le début de l'exploitation des mines d'argent, plomb et cuivre par les Habsbourg, alors seigneurs du Rosemont. L'activité des mines s'est poursuivie jusqu'au XVIIIe siècle, avec un fort ralentissement pendant la guerre de Trente Ans. En 1648, le cardinal de Mazarin devient propriétaire des mines de Giromagny, ce qui n'empêche pas leur déclin et un fort ralentissement économique de la ville qui durera jusqu'au Premier Empire.
En 1813, les frères Boigeol installent une filature mécanique puis, en 1820, un tissage de 40 métiers à bras fabriquant du calicot. Par la suite, l'installation d'une machine à vapeur permettra le fonctionnement de métiers à tisser mécaniques en compensant l'irrégularité de la fourniture d'énergie hydraulique de la rivière la Savoureuse. En 1868, les différentes usines Boigeol employaient plus de 1 000 personnes qui tissaient en 1882 des toiles de chanvre, lin et coton sur 310 métiers mécaniques et de nombreux autres métiers à bras. La ville, qui comptait 3 156 habitants en 1881, comprenait en outre une scierie et une tannerie, des tuileries et des moulins.
La voie de chemin de fer qui relie en 1883 Giromagny à la ligne Belfort-Paris permet non seulement d'alimenter en charbon ronchampois les machines à vapeur de l'industrie textile et d'en exporter les produits, mais aussi de transporter plus de 40 000 voyageurs par an quatre ans plus tard. Fortement concurrencé par la route, le trafic voyageur a cessé en 1938. Le dernier tissage cessa ses activités en 1958 et la filature ferma en 1978.
En 1944, durant la Seconde Guerre mondiale, la ville, traversée par le Schutzwall West.
Au début de 1945, la ville abrita dans une villa, à l'entrée de la ville, le PC des commandos d'Afrique et le cantonnement de l'unité, au repos, après la saignée de Cornimont. Les villages voisins furent également mis à contribution.
De nos jours, Giromagny vit surtout grâce à l'activité de sa préfecture, Belfort, où travaillent de nombreux Giromagniens, mais dispose encore d'un certain nombre d'emplois dans les entreprises locales.
À la suite de la guerre de 1870, Giromagny a changé de département (Territoire de Belfort), mais l'administration postale a conservé le cachet à date initial (mention 66 pour Haut-Rhin).
En 1928, il a bénéficié d'une machine Daguin qui demandait de présenter la ville par un slogan sur quatre lignes d'une dizaine de caractères :
En 2015, Giromagny a adopté une nouvelle politique d'éclairage public. En effet, dans l'objectif de réduire les dépenses de la commune et de limiter la consommation excessive d'énergie, les lampadaires sont désormais éteints durant une bonne partie de la nuit. Il s'agit également de rétablir une nuit noire dans laquelle la faune et la flore s'épanouissent, et de limiter dans le même temps la pollution lumineuse afin de garantir l'appréciation d'une nuit étoilée.
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Giromagny s'établit à 3 375 000 € en dépenses et 3 424 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 6] se répartit en 2 099 000 € de charges (643 € par habitant) pour 2 527 000 € de produits (774 € par habitant), soit un solde de 428 000 € (131 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 7] pour une valeur de 856 000 € (41 %), soit 262 € par habitant, ratio inférieur de 22 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (335 € par habitant). Depuis six ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 225 € par habitant en 2008 et un maximum de 267 € par habitant en 2012 ;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 8] pour une somme de 1 033 000 € (41 %), soit 317 € par habitant, ratio inférieur de 10 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (354 € par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 247 € par habitant en 2008 et un maximum de 317 € par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Giromagny[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
La section investissement[Note 9] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
des dépenses d'équipement[Note 10] pour une valeur de 1 098 000 € (86 %), soit 336 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 92 € par habitant en 2010 et un maximum de 336 € par habitant en 2013 ;
des remboursements d'emprunts[Note 11] pour une valeur totale de 159 000 € (12 %), soit 49 € par habitant, ratio inférieur de 27 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (67 € par habitant).
Les ressources en investissement de Giromagny se répartissent principalement en[A2 4] :
nouvelles dettes pour une valeur de 300 000 € (33 %), soit 92 € par habitant, ratio supérieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79 € par habitant). Pour la période allant de 2008 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0 € par habitant en 2012 et un maximum de 238 € par habitant en 2011 ;
fonds de Compensation pour la TVA pour un montant de 132 000 € (15 %), soit 40 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement de Giromagny au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 12], l'annuité de la dette[Note 13] et sa capacité de désendettement[Note 14] :
l'encours de la dette pour un montant de 2 389 000 €, soit 732 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 497 € par habitant en 2008 et un maximum de 732 € par habitant en 2013[A2 5] ;
l'annuité de la dette pour une valeur totale de 248 000 €, soit 76 € par habitant, ratio inférieur de 19 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (94 € par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 58 € par habitant en 2011 et un maximum de 82 € par habitant en 2008[A2 5] ;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une somme de 434 000 €, soit 133 € par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (173 € par habitant). Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 92 € par habitant en 2012 et un maximum de 138 € par habitant en 2010[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ cinq années en 2013. Sur une période de treize années, ce ratio présente un minimum d'environ trois années en 2010 et un maximum d'environ neuf années en 2003.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].
École Joseph-Lhomme (a partir de 2023 l'ecole est fermée).
École Docteur-Benoit.
Collège Val-de-Rosemont.
École maternelle Chantoiseau.
Manifestations culturelles et festivités
Une Transhumance bovine rythme les saisons à Giromagny. Deux fois par an, elle donne lieu à des festivités soit au sommet du Ballon d'Alsace, soit au pied[24].
Un marché de Noël est organisé chaque année
Une exposition d'œuvres d'art, les Trois Tours de Gueules, récompensent et met en valeur le travail d'artistes bien souvent locaux[25]
Le feu d'artifice du
Festival Fort en Musique
Le Contreforts festival, le dernier week-end du mois d'août, dans l'enceinte historique du fort Dorsner
filature de coton Boigeol-Japy, puis tissage de coton Boigeol Frères et Warnod dit du Brûlé, puis Etablissements Textiles de Giromagny[31].
usine de boissellerie Warnod, puis usine de construction automobile Lambert, puis usine de matériel d'équipement industriel Labouille, actuellement usine de traitement de surface des métaux[32].
filature de coton Ernest Boigeol et Cie dite des Prés-Heyd, puis usine de pièces détachées en matière plastique Maglum, actuellement CTAA[33].
filature et tissage de coton dits du Rioz, de la société Boigeol Frères et Warnod, puis Warnod-Boigeol et Cie, puis des Etablissements textiles de Giromagny, puis usine de bonneterie la Lainière de la Savoureuse[34].
Culture locale et patrimoine
Il est important de noter que l'histoire et le patrimoine liés à la ville de Giromagny ainsi qu'à ses environs sont détaillés au sein de la revue locale La Vôge.
Le cimetière protestant[39], construit en 1856 à l'initiative du maire Ferdinand Boigeol, industriel à Giromagny, se situe au pied du Mont-Jean, rue Saint-Pierre. Son agrandissement a été achevé en 1918[40].
André Warnod (1885-1960), le plus connu des critiques d'Art français du XXe siècle, rédacteur en chef de la page artistique du Figaro.
Le prince Albert II de Monaco, héritier du titre de comte de Belfort[47] à la suite du mariage d'un Grimaldi avec la nièce du cardinal Mazarin sous le règne de Louis XIV[48].
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la région Franche-Comté
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Giromagny comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
↑La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
↑L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Giromagny.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Cyprien-Prosper Brard,Traité des pierres précieuses, des porphyres, granits, marbres, albâtres, et autres roches propres à recevoir le poli et orner les monuments publics et édifices particuliers, chez F. Schoell, 1808; [1]
↑Societe industrielle de Mulhausen, Bulletin de la Societe industrielle de Mulhausen.- 2. ed, (lire en ligne), p. 297.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Recherches étymologiques sur les noms de lieux habités du Territoire de Belfort. », Bulletin de la société belfortaine d'émulation, Typographie et Lithographie Devillers, no 23, (lire en ligne).
↑Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin : comprenant les noms de lieu anciens et modernes : rédigé sous les auspices de la Société industrielle de Mulhouse, par Georges Stoffel,..., Paris, (lire en ligne), p. 60.