Le 98e régiment d’infanterie a la particularité, comme la plupart des régiments d’infanterie portant un numéro entre le 76e et le 99e, d’être l’héritier des traditions de deux régiments : le 98e, et le 23e d'infanterie légère.
En 1914 : casernement Roanne (caserne Werlé et caserne Combe), 50e brigade d'infanterie, 25e division d'infanterie, 13e corps d'armée.
Grande Guerre 1914-1918 (Sarrebourg, Lorquin, la Mortagne, Xafevillers, Ribécourt, Dreslincourt, Attiche, Lassigny, Bois des Loges).
Le 98e RI sous les ordres du colonel Mignon est une unité de la 26e division d'infanterie, rattachée au 6e corps d'armée, 3e armée du général Condé.
Après avoir effectué des manœuvres et de l'entraînement au camp de Mourmelon, le régiment est déployé en appui de la ligne Maginot en mars 1940 dans le secteur de Narbefontaine (SF de Boulay). De mi- au le régiment affronte les nombreuses attaques des troupes ennemies dans le secteur.
Le , l'ordre de repli général des unités de l'est amène le régiment le sur la Seille, le en arrière-garde sur la Nied française où il détruit les ponts. Après une série de replis sous les attaques ennemies, le le régiment est en grande partie fait prisonnier par suite de l'attaque en force par l'ennemi à Maixe sur le canal de la Marne au Rhin. Les restes épars du 98e RI se replient vers le sud.
Tous les éléments de la 26e division d'infanterie seront capturés dans la nuit du 20 au en forêt de Charmes à l'exception du 14e GRDI.
Drapeau
Il porte, brodées en lettres d'or, les inscriptions[1] :
Recueil d'Historiques de l'Infanterie Française, Général Andolenko, Eurimprim 1969
colonel Gaube, Journal des marches et opérations du 98e régiment d'infanterie, du 2 août 1914 au 6 septembre 1919 : Sarrebourg, les Loges, Verdun, la Somme, Saint-Quentin, Avocourt, Grand-Rozoy, la Vesle, Vailly, l'Occupation, Roanne, impr. Souchier, , 345 p., lire en ligne sur Gallica.