Elle publie ses premiers textes, en prose et en vers, dans les années 2000[5]. Elle anime dans le même temps l'émission Peaux de poèmes sur Divergence FM, à Montpellier, en 2003 et propose régulièrement des lectures publiques de textes.
En 2013, elle publie Le Feu la flamme aux éditions Michalon, une biographie poétique de Max-Pol Fouchet[6]. Un an plus tard, elle fait paraître Fragments inédits, de Diogène de Sinope, aux éditions Autrement[7],[8]. Cette publication entraîne une vive réaction d'universitaires car les fragments en question ne sont pas inédits, mais traduits de l'anglais[9]. Puis, dans un texte inspiré de George Orwell, sort un « réquisitoire positif[10] » contre l'ENA, La Ferme des énarques, toujours chez Michalon[11],[12].
Son recueil 33 poèmes composés dans le noir (pour jouer avec la lumière) paraît en aux éditions Rhubarbe. Elle conduit le séminaire de poésie contemporaine à l’université populaire de Caen et organise, depuis l’automne 2015, des rencontres mensuelles de poésie au théâtre Les Déchargeurs, à Paris, en partenariat avec Le Printemps des poètes[13].
Elle propose en 2016, avec Michel Onfray ou l'Intuition du monde (éditions Le Passeur), une lecture poétique du philosophe normand[14] et travaille avec Patrice Franceschi à la parution de son manifeste Combattre !, en . Elle publie en un nouveau recueil de poèmes, dédié à sa mère, 13 poèmes composés le matin (pour traverser l'hiver), aux éditions Rhubarbe.
Son premier roman, Celui qui disait non, paraît en . Il relate l'histoire vraie d'August Landmesser, l'homme qui refusa de faire le salut hitlérien sur un quai de Hambourg en 1936, et d'Irma Eckler.
En 2019 paraît un recueil qui rassemble quinze années d'écriture en poésie, Théorie de l'émerveil, postfacé par Christophe Dauphin[2], ainsi qu'un essai politique, Notre insatiable désir de magie, où elle théorise le « principe d'Houdini », présenté comme « l’art d’échapper aux injonctions mortifères et aux alternatives binaires, pour redonner enfin toute sa place à l’imaginaire – et à l’action[15]. »
Années 2020
En 2020, elle travaille avec le grand-rabbin de France, Haïm Korsia, sur son livre Réinventer les aurores[16], qui propose « un manifeste contre l’indifférence, un plaidoyer pour la fraternité, une politique de la jubilation et du bonheur retrouvé. » Deux recueils de poésie paraissent la même année, Le chat qui aimait la nuit, présenté comme une suite de treize contes cruels et doux, aux éditions Rhubarbe, illustré par Gaël Cuin, et De l'étoffe dont sont tissés les nuages, ode à l'amour et aux pouvoirs de la poésie, avec l'accompagnement plastique de Danielle Péan Le Roux aux éditions L'ail des ours.
Elle revendique régulièrement, dans ses écrits, son ancrage philosophique et politique libertaire[17],[18],[19] et contribue, par des articles et des portraits, à la revue Ballast. Elle publie en août 2020 une suite au Banquier anarchiste de Fernando Pessoa, Le Testament du Banquier anarchiste (éditions Libertalia) dans laquelle elle imagine avec son co-auteur Édouard Jourdain un dialogue revisitant l'histoire du vingtième siècle à travers l'opposition de l'anarchisme individualiste et de l'anarchisme social.
En 2021, elle devient membre du jury du prix Guillaume-Apollinaire de poésie. Elle succède à Antoine Garapon à la direction de la collection « Le bien commun » aux éditions Michalon, et y publie en 2022 une biographie intellectuelle consacrée au philosophe belge Raoul Vaneigem, dans laquelle elle explore les rapports entre poésie et politique[20].
En 2023, elle consacre un essai à la Cour des comptes, Conter demain, Cour des comptes et démocratie au XXIe siècle, rédigé avec Camille Andrieu, elle aussi magistrate, et publie un recueil de chroniques de voyage, Microjubilations (Rhubarbe)[21].
En mai 2023 paraît Une joie douce et sauvage (Michalon), ode à la maternité et à la petite enfance, où elle défend l'idée que création littéraire et expérience de la grossesse puis de la naissance se renforcent mutuellement.
Signant plusieurs tribunes[23],[24] et participant à des événements du collectif Barâyé, elle s'implique publiquement pour la cause de la liberté des femmes iraniennes, dans le cadre du mouvement Femme, Vie, Liberté.
↑Aux éditions Clapas et dans des revues de poésie : Ouste !, Comme ça et autrement, L'Oreillette, Parterre verbal, Pris de peur, Hématomes crochus, Le Cri d'os, 22 montée des Poètes, L'Arbre à paroles, Faites entrer l'infini, Recours au poème, Terre à ciel, Décharge, IntranQu'îllités, Le Journal de mes paysages, Les Hommes sans épaules…
↑Reçus entre 2015 et 2017 lors des Rencontres de la poésie vivante : Jean-Pierre Siméon, André Velter, Zéno Bianu, Vénus Khoury-Ghata, Michel Onfray, Tahar Bekri, Jean-François Manier et ses auteurs pour les éditions Cheyne, Jean-Michel Maulpoix, Jean-Pierre Cannet, Daniel Maximin, Nimrod, Tahar Ben Jelloun, Juliette Combes et ses auteurs pour les éditions Le Temps des cerises, Christophe Dauphin pour la revue Les Hommes sans épaules et André Breton pour la Librairie-Galerie Racine, Sabine Huyhn, Jean-Pierre Luminet, Jean-Yves Clement, les éditions Bruno Doucey et leurs auteurs, Seyhmus Dagtekin, Gérard Chaliand…