Alain Frontier est un poète et un grammairien français né dans la banlieue parisienne en 1937.
Biographie
Après des études universitaires de lettres et de philologie classiques à Paris (rédaction en 1961 d'un mémoire de fin d'études sur Le dialecte de Sappho — les formes verbales[1], et agrégation de grammaire en 1962), Alain Frontier enseigne d'abord au lycée de Meaux, puis à Paris, au lycée Arago. De 1974 à 1979, il fera partie du jury de CAPES de lettres classiques (pour la version grecque et l'explication de texte de grec et de français). Il est l’auteur de trois manuels scolaires de grec ancien publiés aux éditions Belin[2], et il a dirigé chez le même éditeur, à partir de 1992, la collection « Sujets », dans laquelle il a lui-même publié un essai sur la poésie[3] et un autre sur la grammaire du français[4].
Il a publié une quinzaine d’ouvrages de poésie[6] et écrit les livrets de deux opéras : Le mariage de Harry Dickson (sur une musique de son fils Jean-Christophe Frontier), représenté pour la première fois au théâtre Paul Éluard de Choisy-le-Roi le , et L’Assassiné de la Porte (sur une musique de Fabien Tehericsen) créé le dans le cadre du 14° Festival International de jazz de Rive-de-Gier.
En , il participe au colloque de Cerisy-la-Salle sur « Poésie sonore, poésie action »[8], dirigé par Jean-Pierre Bobillot et Bernard Heidsieck, et, en , dans le même lieu, au colloque "Christan Prigent : trou(v)er sa langue", dirigé par Bénédicte Gorillot, Sylvain Santi et Fabrice Thumerel[9].
En 2003, il se retire dans le village de Rubelles.
Poésie
Lire et écrire
« Écrire », dit Alain Frontier[10], « c'est toujours recopier. Mais recopier d'une certaine manière. » Une Prison[11] est un poème inspiré par la lecture des œuvres de Sade ; Le Voyage Ordinaire[12] par la lecture des Voyages extraordinaires de Jules Verne ; Comment j’ai connu Harry Dickson[13] par la lecture des nouvelles policières et fantastiques de Jean Ray. En 1988, Robert Sabatier[14] écrivait à propos d’Alain Frontier : « Créant de courtes fictions qui semblent parodier des récits, il fait parfois penser à Blaise Cendrars lorsqu’il allait chercher l’inspiration du côté de Gustave Le Rouge et au Robert Desnos de Fantômas et le jeu de la prose découpée en vers lui permet, par exemple, de donner une suite aux célèbres aventures de Harry Dickson. »
Poésie et photographie
À partir de 1976 (Le Voyage Ordinaire), le texte est le plus souvent accompagné par des œuvres de sa compagne, la photographe Marie-Hélène Dhénin. En 1978, la quatrième page de couverture de Manipulation(s)[15], avertit le lecteur : « Il ne s'agit pas d'un texte illustré. Ni d'une série d'images commentées. Nulle domination. L'œil qui regarde, et la main qui écrit, produisent l'un en face de l'autre, deux discours qui se poursuivent en toute indépendance, ce qui ne veut pas dire en toute indifférence. »
Parole et écriture
En 1982, il décide de noter par écrit les paroles prononcées quotidiennement par sa compagne. Chaque parole est minutieusement transcrite et précisément datée (à la minute près). L’expérience se poursuit pendant 3 ans (jusqu’au jeudi , à 11 heures 01 : « Ah ! voilà les eaux saumâtres du port. ») L’intégralité des phrases notées est ensuite publiée comme une fiction sous le titre de Portrait d’une dame[16]. En quatrième page de couverture, Christian Prigent présente ainsi le livre : « Bribes arrachées au flux d’une parole (amitiés, paysages, lectures, épopées domestiques, aphorismes et sentences), prélèvements de ce qu’une voix, au fil des heures, profère, voici un livre intégralement cité et minuté… Sa radicalité est dans la violence douce du rapt, dans l’alignement a-pathique des coupons. C’est quelque part du côté du ready-made (découpage et encadrement), du cut-upin vivo… ». Une adaptation théâtrale en a été tirée par Vanda Benes et Christian Prigent, sous le titre « La belle parleuse », et représentée par la compagnie La Belle Inutile, en 2011.
Poésie de la grammaire
Chez Alain Frontier, la réflexion du grammairien et celle du poète ne sont pas disjointes mais complémentaires : « L'enfant (seulement l'enfant ?) », écrit-il[17] « se trouve confronté à une langue qu'il ne comprend d'abord pas, dont il ignore le fonctionnement, les virtualités, le mode d'emploi. On peut passer sa vie — je ne fais pas autre chose — à s'efforcer de comprendre une langue que pourtant l'on parle tous les jours » La quatrième page de couverture de N’être pas[18] prévient le lecteur : « L'auteur de ce livre (…) prend seulement conscience de cette évidence, purement grammaticale : toute phrase négative inclut nécessairement l'affirmation qu'elle a pour fonction d'écarter. » Pierre Le Pillouër insiste sur le côté « grammairien » d'Alain Frontier : « Frontier est un grammairien (…) : il maîtrise si bien la syntaxe classique que cela lui permet fréquemment de s'asseoir dessus »[19], et il cite la phrase : « Le professeur donne la parole à l'adolescent tue le professeur »[20], dans laquelle le même substantif fonctionne à la fois comme complément d'objet du premier verbe et comme sujet du second. En 1986, le philosophe Christian Descamps[21] écrivait au sujet de sa poésie : « Cette recherche part d’énigmes ; elle est plus enquête que quête. »
L'Équilibriste, avec des peintures de Philippe Boutibonnes et une photographie de Marie-Hélène Dhénin, Muro Torto, 1982
Comment j'ai connu Harry Dickson, avec des illustrations de Arnaud Labelle-Rojoux, Muro Torto, 1988
La Poésie, essai, collection « Sujets », Belin, 1992 (réédité en format poche en 2012, chez le même éditeur)
Pourquoi j'ai finalement démissionné du Comité directeur, avec une intervention photographique de Marie-Hélène Dhénin, La main courante, 1993
La Grammaire du français, essai, collection « Sujets », Belin, 1997
Portrait d’une dame, fiction d’après les paroles de Marie-Hélène Dhénin, Al Dante, 2005
N’être pas (poèmes logiques) accompagné de 28 portraits du poète sur son tabouret par Marie-Hélène Dhénin, Besançon, éditions de la Maison chauffante, 2009, (ISBN978-2-915821-38-3)
Adaptations du persan : Désobéir à la peur, par Parviz Khazraï, L'Harmattan, 1989, et L'Aube sanglante, par Parviz Khazraï, L'Harmattan, 1992
Du mauvais père ou le livre impossible, collection Al Dante dirigée par Laurent Cauwet, Dijon, Les Presses du réel, 4e trimestre 2020, (ISBN978-2-37896-203-6)
Principaux poèmes publiés en revue ou en anthologie
Dans la retraite souple des poissons..., no 13-18 de la revue Traces magazine, Le Pallet, .
Royauté, no 461-462 de la revue Europe, Paris, .
Plaines, no 1 de la revue Cheval d'attaque, Vincennes, , p. 26-27.
Crusoé et Agonie, no 2 de la revue Cheval d'attaque, Vincennes, , p. 18-19.
Le pain du crime, no 2 de la revue Cavalier Seul, Vincennes, (signé du pseudonyme Alphonse Dorlot).
Le naufrage, no 14 de la revue Cavalier Seul, Paris, (signé du pseudonyme Alphonse Dorlot).
Le hasard objectif ou une leçon de poésie, no 95-97 de la revue Phantomas, Bruxelles, .
Dorothée Branican, suivi de La comparaison des races, p. 80-82 de L’année poétique 1976, Paris, éditions Seghers, 1977.
Helena Glenarvan, p. 246-249 de La nouvelle poésie française par Bernard Delvaille, Paris, éditions Seghers, 1977.
La Princesse de Clèves, no 4 de Tartalacrème, Brunoy, .
Le ultime ventitre avventure di Harry Dickson, traduction italienne par Carla Curtabbi, précédé du texte original en français, no 6 de la revue Offerta speciale, Pino Torinese (Italie), 1980.
Les aventures de Harry Dickson, no 27 de la revue Doc(k)s, Ventabren, hiver 1980.
Cinq portraits immobiles de Harry Dickson à travers les champs quotidiens, no 27 de la revue Faix, Metz, .
Suite des Aventures de Harry Dickson, strophes 58 à 62, Nantes, Espace Graslin, Muro Torto, mai-.
Remarquable intervention de Harry Dickson dans l'étrange affaire des ogives de Mathias Pérez, catalogue Muro Torto publié par le Centre de Promotion et d'animation Culturelle, Université de Toulouse Le Mirail, .
Suite des aventures de Harry Dickson (strophes 64 à 68) , Paris, Le Monde, .
Les écluses de Fénétrange ou l'étrange réponse de Harry Dickson aux questions qui lui furent posées, dans le no 9-10 de la revue “Faix”, Romelfing, 1er trimestre 1983.
Comment Harry Dickson rencontra John B. Cornaway près du moulin de Ventabren et du lamentable quiproquo qui en résulta, Catalogue du 2e Festival International de poésie de Cogolin, .
Harry Dickson à Montréal , no 6 de la revue Lèvres Urbaines, Montréal, Canada, .
23 tentatives d'inscription sur le sable, TXT no 20, Bruxelles, 4e trimestre 1986.
Je suis un mauvais père (§ 23-38), TXT no 23, Bruxelles, 4e trimestre 1988.
Comment j'ai connu Harry Dickson, p. 60 de TXT 20 ans / Muro Torto 10 ans, Centre d'Art contemporain, Maison des Artistes de la Communauté française de Belgique, Bruxelles, avril-.
Le Mauvais père, extrait d’un récit en prose, in les Miettes à morphose de l’âne à rations I, Maison Atrides et Cie, p. 23-35, Arras-Lyon, 1993.
Écrit sur le mur d’un hôpital, in Maison Atrides et Cie, p. 44-45, Arras-Lyon, 1995.
Notes sur n'être pas (Tombeau vide — Brèves apparitions — Écrivain fantôme — Une famille — Bulletin de santé), in Fusées 5, p. 231-234, Auvers-sur-Oise, .
Brouillard (Impasse — Difficulté — Affaire classée — Garde à vue —Mauvais procès — Blanche — Explication du texte précédent), in Action Poétique no 165, 4e trimestre 2001.
The stone-cutter, Posture, Bruno Montels, textes traduits en anglais par Raymond Federman, p. 10-12 de Yellow Bat Review no 5, Andrian (Michigan), États-Unis, printemps 2003.
Congé suivi de Une lecture publique, in Boxon no 12, Lyon, juillet 2002.
Ne pas, p. 37 de Le cahier du Refuge no 157, Marseille, .
Gaston ou la vieillesse (extrait d'un poème inachevé), in Boxon no 22, Lyon, .
Démonstration, no 32 de la revue TXT, p. 22-25,éditions Nous, Caen, .
Saint Mesrine le Transfiguré suivi de Écrits sur les murs d'un hôpital, in no 66 de la revue Bacchanales, p. 77-82, Maison de la poésie Rhône-Alpes, Saint-Martin-d'Hères, .
Punctum historicum, in TXT ("Fête Verheggen"),éditeur Lurlure,novembre 2024.
Articles et préfaces
En lisant Jules Verne in Le Pays Breton, mensuel d'informations locales et régionales publié par l'Union des Sociétés Bretonnes de l'Ile de France, Paris, mai 1966[22] C'est apparemment le premier texte publié de Frontier.
Mais quand donc fleurit Alnus Glutinosa (L.) Gaertner ? (sur Paul-Armand Gette), no 33 de Tartalacrème (pages 3–8), .
La lettre et le cri (sur François Dufrêne), no 59 de « Trousse Livres », Paris, .
Refaites-moi donc un peu ça (sur Arnaud Labelle-Rojoux), no 12-13 de Kanal magazine, Paris, été 1985.
L'intérieur de la boîte, dans Le temps sens dessus dessous, catalogue de l'exposition de Fanny Viollet, Galerie Municipale Edouard Manet, Gennevilliers, .
Cinq propositions sur l'utopie, in "Paradoxe et créativité", (pages 105-112), Noésis, Calaceite (Espagne), .
L'enfer de Rabelais, ou La bouche de Pantagruel, n°21 de TXT.
L'épouvantable mort de Penthée roi de Thèbes (sur la poésie sonore), n°22 de TXT .
La petite fille dans le lac, in Nymphe, Nymphæa & voisinages de Paul-Armand Gette, Grenoble, Centre National d'Art Contemporain, .
Une parabole de Platon(sur l'utopie), Le Courrier de l'UNESCO, Paris, .
Jean-Pierre Bobillot, le poëte, suivi de Exercices, in Jean-Pierre Bobillot, Morceaux choisis, collection « Les Contemporains favoris », dirigée par Didier Moulinier, Association « Les Contemporains », Arras, .
Rabelais ou le rire de l'érudit, in Le Courrier de l'UNESCO, Paris, .
L'approche de la vulve ou le pèlerinage aux sources (note sur le nu féminin), in Paul-Armand Gette, La vulve et les menstrues de la déesse - La liberté du modèle, Paris, éditions Al Dante / Porte Avion, septembre 1999.
Ouverture, préface de Le livre des fragments ou le regard rapproché de Paul-Armand Gette, Paris, Yvon Lambert éditeur, achevé d'imprimer le , dépôt légal . Un extrait de ce texte sur le site tartalarts.
Le temps Lucot, in Java n° 21-22, Paris, (p. 106-113).
La lettre et le cri, préface de Le Tombeau de Pierre Larousse par François Dufrêne, Presses du réel, collection « L'écart Absolu de poche » dirigée par Michel Giroud, . (Texte publié pour la première fois en avril 1985 dans le n°59 de la revue Trousse Livres, Paris).
Portrait de Jacques Demarcq en conteur nègre, in La Polygraphe n° 24-26 (pages 319-322), Chambéry, 4e trimestre 2002.
Les godasses du père Hubaut, in Action Poétique n° 173, Ivry-sur-Seine, , p. 70-77.
Les 10.000 signes de Michèle Métail, in Poésies : variations, huit études sur la poésie contemporaine, volume 3, sous la direction de Lionel Destremau et Emmanuel Laugier, Paris, Prétexte éditeur, , p. 55-61.
PISCATOR PECCATOR ou L’âme-son du barbaut, postface de L’Ouverture de la pêche de Jacques Barbaut, Paris, éd. Les Petits Matins, .
L’action, le sens, la poésie, in Doc(k)s, 4e série, n° 1-4, Ajaccio, , p. 236-242.
Pensées sur le Beurard, in Il Particolare n° 17-18, Marseille, , p. 85-88.
Petit traité de nymphologie appliquée, in Hommage à toutes les nymphes, sous la présidence de Paul-Armand Gette, p. p. l’association « Les Archers de la Nymphe », Nantes, éditions Joca seria, , pages 56–62.
Grammaire et paysage (à propos de Michèle Métail), "Le Cahier du Refuge" no 214, Centre International de Poésie Marseille, .
Vous avez dit Clémens ? (Prélude à une lecture), in Il particolare no 25-26, Marseille, , pages 115-116 (à propos de Éric Clémens).
L'âme de Charles Dreyfus, postface de Métaphonie de Charles Dreyfus Pechkoff, Paris, édition Le Manuscrit, (texte en partie reproduit dans le catalogue de l'exposition Tyché entichée, Paris, Galerie Lara Vincy, -).
Comment j'ai connu Christian Prigent, in Christian Prigent: trou(v)er sa langue, colloque de Cerisy (), sous la direction de Bénédicte Gorillot et Fabrice Thumerel, Paris, éditions Hermann, , p. 377-387.
Julien Blaine, chut-chute, « Risques et dérapages », Inter, art actuel 127, Québec, .
L'étant d'Hubert Lucot, in Europe no 1068, Paris, , p. 263-266.
La femme du capitaine, in Michèle Métail, La poésie en trois dimensions, ouvrage collectif dirigé par Anne-Christine Royère, Les Presses du réel, Dijon, 2019, pages 55-71.
Ceci n'est pas une pipe (note sur la catharsis), in Écrits-Criée no 2, Marseille, janvier 2020, p. 95-105.
L'affaire Charles Dreyfus (publié pour la première fois in Tartalacrème no 37, Pontault-Combault, février 1985) suivi de L'âme de Charles Dreyfus (publié pour la première fois en juillet 2016), in Doc(k)s no 33-36, Ajaccio, 2019-2020, p. 216-222.
↑Le Cheval de Troie ou le grec dans nos murs, initiation au grec, avec une préface de l’helléniste Maurice Lacroix, Paris, Belin, 1972 ; Cours de langue grecque 1, ibidem, 1976 ; Cours de langue grecque 2, ibidem, 1977.
↑Outre les ouvrages mentionnés plus bas, Alain Frontier a publié, chez l'éditeur Pierre-Jean Oswald, quatre recueils d'une facture plus traditionnelle, pratiquement introuvables aujourd'hui, et qui sont généralement passés sous silence dans la page Du même auteur de ses livres ultérieurs : Les Mortes (1967), Royauté (1970), Une marge d'eau claire et de silence (1972) et Les grenailles errantes (1975).
↑"Tartalacrème, gazette bimestrielle d'orthographe et de poésie, publiée d'abord à Brunoy (Val-de-Marne), puis à Pontault-Combault (Seine-et-Marne) ; 41 numéros parus, de février 1979 à novembre 1986. Le n° 8 de la revue littéraire Fusées de septembre 2004 lui consacre un dossier.
↑Les actes de ce colloque ont été publiés en 2017 aux éditions Herman, sous la direction Bénédicte Godillot et Fabrice Thumerel, (ISBN978 2 70569410 4).
↑Théorie de la théorie, in Hapax no 5, Reims, juin 2007, p. ??
↑Une Prison, plaquette de 24 pages publiée par les éditions Cheval d'attaque en 1974.
↑Le voyage oridinaire, avec la collaboration photographique de Marie-Hélène Dhénin, éditions Cheval d'attaque, 1976. Un extrait de ce livre fut publié dans l'anthologie de Bernard DelvailleLa Nouvelle Poésie française, tome 2, éditions Seghers, 1977.
↑Comment j'ai connu Harry Dickson, plaquette publiée en 1988 dans la collection Muro Torto, avec des dessins d'Arnaud Labelle-Rojoux.
↑Histoire de la poésie française : La poésie du vingtième siècle, tome troisième (Métamorphoses et modernité), p. 694
↑Portrait d'une dame, fiction d'après les paroles de Marie-Hélène Dhénin a donné lieu à deux éditions successives : une édition partielle de 140 pages, publiée en 1987 par les éditions TXT, et une édition intégrale de 430 pages, publiée en 2005 par les éditions Al Dante. Les deux éditions comportent des photographies de Marie-Hélène Dhénin représentant l'écrivain photographié par son modèle. Voir l'entretien d'Alain Frontier avec Pierre Le Pillouër, sur le site de Sitaudis.
↑Grammaire du français, éditions Belin, 1997, page 12
↑Alain Frontier, N'être pas (poèmes logiques) accompagné de 28 portraits du poète sur son tabouret par Marie-Hélène Dhénin, Besançon, éditions de La Maison Chauffante, 2009.