André Dumas est le fils d'André Dumas, médecin militaire mort au front, six mois avant sa naissance, et de Thérèse Maury. Thérèse Maury est la sœur du pasteur Pierre Maury (1890-1956), et la fille de Léon Maury (1863-1931) professeur à la faculté de théologie protestante de Montauban puis de Montpellier, après le déménagement de la faculté en 1919. André Dumas et sa mère vivent chez ses grands-parents maternels, à Montauban puis à Montpellier[1].
André Dumas est nommé pasteur à Pau, de 1949 à 1956, puis aumônier universitaire à Strasbourg de 1956 à 1961[1]. Il est nommé maître de conférences de morale et de philosophie à la faculté de théologie protestante de Paris en 1961, puis professeur, titulaire de la chaire de philosophie et d'éthique, après sa thèse de doctorat d’État sur « Dieu et la réalité ». Il est doyen de la faculté de 1973 à 1975 et professeur émérite en 1984. Il publie en 1968 un livre sur Dietrich Bonhoeffer : Une Théologie de la réalité : Dietrich Bonhoeffer[8],[9].
De 1954 à 1968, il est président de la « Post-Fédé ». Il s'engage contre la torture durant la guerre d'Algérie, contre l'apartheid en Afrique du Sud, prend position en faveur de la dépénalisation de l'avortement et de la contraception. Il participe, avec Francine Dumas, au département « Hommes et Femmes » du Conseil œcuménique des Églises, de 1956 à 1966, puis du département « Église et société » de 1966 à 1981[10].
« André Dumas (2) : Les lieux d’un éthicien », Réforme, , [lire en ligne].
Pierre Bolle, « André Dumas », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN2701012619), p. 182-183.
Liens externes
Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
↑Anne Boitel, « Agir, témoigner, résister au sein d’un camp d’internement français : l’action de la Cimade à Rivesaltes entre 1941 et 1942 », dans Dzovinar Kévonian, Geneviève Dreyfus-Armand, Marie-Claude Blanc-Chaléard et Marianne Amar (dir.), La Cimade et l’accueil des réfugiés, Presses universitaires de Paris Nanterre, (ISBN9782821851092, lire en ligne), p. 83-99.
↑Pierre Bolle, « Francine Dumas », dans André Encrevé (dir.), Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine. 5 Les Protestants, Paris, Beauchesne, (ISBN2701012619), p. 183.
↑[compte rendu] « André Dumas, Une théologie de la réalité, Dietrich Bonhoeffer. Genève, Labor et Fides, 1968 », Revue d'histoire et de philosophie religieuses, vol. 49, no 2, (lire en ligne, consulté le ).
↑[compte-rendu] Jacques-J. Natanson, « Bonhoeffer théologien de la réalité », Esprit, vol. 395, no 9, , p. 422-431 (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane Lavignotte, « André Dumas (2) : Les lieux d’un éthicien », Réforme, màj 30 novembre 2015 (lire en ligne, consulté le ).
↑Albert Lévy, « Allocution à l'occasion de la remise des insignes de chevalier de l'ordre du Mérite à Anne-Marie Goguel », Autres Temps. Cahiers du christianisme social, vol. 2, , p. 42-47 (lire en ligne, consulté le ).
↑[compte rendu] France Quéré, « Un livre d'André Dumas Prières d'un théologien », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).