Vers 1818/1820/1825 : avancée des glaciers dans les Alpes[2].
Fuyant les Zoulou, les Ndébélé (groupe de Nguni connu auparavant sous le nom de Khumalo) migrent vers l’ouest avec le chef zoulou dissident Moselekatse ou Mzilikazi. Ils s’installent d’abord en 1824 sur le cours supérieur de l’Olifants, un affluent du Limpopo, d’où il razzient le Transvaal, capturant le bétail et surtout des enfants et des femmes (1824-1837), puis après le grand Trek, fuyant les Boers, mille kilomètres vers le nord (1837) où ils fondent le royaume de Matabélé (Zimbabwe)[3]. Les Ndébélé se heurtent aux Sotho et aux Tswanas, qui migrent dans trois directions différentes : Sebitouane(en), chef des Kololo de la tribu Sotho, marche vers le nord et atteint le Zambèze, en amont des chutes Victoria en 1840. Il fonde en pays lozi le Barotseland ; les Tswanas émigrent vers l’est et s’installent dans le futur Bechuanaland, protectorat britannique en 1884 ; les Sotho du sud, dirigés par Moschech (1786-1870), émigrent vers le sud et s’installent en 1824 dans le futur Basutoland (aujourd’hui Lesotho). Moschech résiste avec succès aux attaques de Moselekatse puis s’entend avec les Boers de la région (1837).
1820 : le compromis du Missouri stipule que le Missouri reste un état esclavagiste mais que l'esclavage ne pourrait être introduit dans aucune autre partie de la Louisiane[5]. La frontière des États-Unis à l'Ouest (frontier) atteint le Mississippi. 120 000 Indiens vivent alors à l'est du fleuve. Ils ne sont que 30 000 en 1844, contraints de se déplacer vers l’Ouest par l’arrivée massive de colons européens[6].
1820-1826 : agitation des Ouïgours, musulmans, dans le Xinjiang. Affaiblissement du pouvoir impérial dans la Chine des Qing en proie à des révoltes populaires endémiques[8]. Corruption et gaspillage s’installent dans l’État[9]. On vend les grades « d’étudiants du Collège impérial » et certains fonctionnaires n’hésitent pas à faire crever les digues pour s’approprier les crédits de reconstruction.
Après l’indépendance proclamée en 1816, et la chute du Directoire suprême en 1820, l’absence d’un centre politique et économique unique provoque d’inévitables divisions. Pendant une décennie, se créent de nombreuses républiques indépendantes dans tout le pays, dominées par de puissants caudillos. En 1823, la volonté de Buenos Aires d’unifier le pays, et notamment de monopoliser les recettes tirées des droits de douane, se heurte aux pulsions fédéralistes de l’intérieur. À la fin de la guerre avec le Brésil en 1828, la lutte reprend entre fédéralistes et unitaristes (1828―1831)[10]
Metternich, leader de la Sainte Alliance, fait réprimer l'agitation européenne (motivée par des aspirations libérales et le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes).
↑Sylvie Aprile, Jean-Claude Caron, Emmanuel Fureix, La Liberté guidant les peuples: Les révolutions de 1830 en Europe, Éditions Champ Vallon (ISBN9782876737037, présentation en ligne)
↑ a et bVictor Martin de Moussy, Description géographique et statistique de la confédération Argentine, vol. 2, Didot, (présentation en ligne)
↑ ab et cMichel Bertrand, Jean-Michel Blanquer, Antoine Coppolani, Isabelle Vagnoux, Les Amériques - Du Précolombien à 1830, vol. 1, Robert Laffont, (ISBN9782221197912, présentation en ligne)
↑Antoine Roquette, La France et l'indépendance de la Grèce (1821-1829): ou le romantisme dans les relations internationales, Édition du Félin (ISBN9782866459369, présentation en ligne)
↑Alexandre Dupont, Une internationale blanche: Histoire d’une mobilisation royaliste entre France et Espagne dans les années 1870, Éditions de la Sorbonne, (ISBN9791035107017, présentation en ligne)
↑ a et bLarry E. Morris, The Perilous West: Seven Amazing Explorers and the Founding of the Oregon Trail, Rowman & Littlefield, (ISBN9781442211124, présentation en ligne)
↑Mawere, Munyaradzi, Mubaya, Tapuwa R., The African Conundrum : Rethinking the Trajectories of Historical, Cultural, Philosophical and Developmental Experiences of, Langaa RPCIG, (ISBN9789956764440, présentation en ligne)
↑António Henrique R. de Oliveira Marques, Jean-Michel Massa, Histoire du Portugal et de son empire colonial, Karthala, (ISBN9782865378449, présentation en ligne)
↑Frédéric Ramel, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, Benoît Durieux, Dictionnaire de la guerre et de la paix, Presses universitaires de France, (ISBN9782130798033, présentation en ligne)