L'automotrice grande capacité, souvent abrégé en AGC, est une famille d'éléments automoteurs articulés construits par Bombardier à Crespin[4], et circulant en France. Suivant les modèles, l’AGC est à motorisation électrique, autonome, ou bimode (autonome et électrique).
Ce matériel récent (premières mises en service en 2004) a été l’objet d’une commande de 700 unités par la SNCF (qui l’appelle automoteur à grande capacité[5]), mandatée par les régions. La modularité des AGC permet à chaque région de choisir le nombre de caisses (de deux à quatre en théorie, trois ou quatre en pratique) et l’aménagement intérieur (1re classe, espaces bar, porte-skis , etc.) de son matériel.
L'AGC représente dans les années 2010 le matériel ferroviaire français le plus important en effectifs[7]. De ce fait, avec un nombre très important d'unités, il marque le paysage ferroviaire français depuis les années 2000[8].
B 81500 : version bimode, c’est-à-dire à motorisations autonome et électrique monocourant 1 500 V continu, aussi dénommé BGC ;
B 82500 : version bimode, comme le B 81500, à motorisations autonome et électrique bicourant 1 500 V continu et 25 kV 50 Hz alternatif, en version quatre caisses seulement, aussi dénommé BCC ou BiBi.
sur les motrices, présence de grilles de ventilation moteurs symétriques sous la baie surélevée près de la porte d’accès voyageurs
deux pantographes sur la remorque
Les AGC sont couplables en unités multiples jusqu’à trois éléments, à condition de posséder au moins un mode de fonctionnement en commun (BGC avec ZGC sous 1 500 V continu par exemple). La Basse-Normandie et la Lorraine ont acquis des AGC dits « mixtes » permettant de coupler ensemble des XGC (Diesel) et des ZGC (électriques)[10].
La première rame livrée le est le B 81501/81502 pour la région Midi-Pyrénées et est affectée au dépôt de Toulouse. Un site internet permet une visualisation de l’affectation du matériel en fonction des dépôts[12].
À la fin de 2006, un peu plus de 200 rames étaient livrées aux régions sur les 700 prévues. Au , 314 rames sont livrées dans les diverses régions, notamment les fameuses BiBi (B 82500) dont les premières rames ont été pour les régions suivantes :
Cette liste n’est pas exhaustive, d'autres régions étant intéressées par ce type d'engin.
Fin avril 2008, la moitié de la commande, soit 350 rames, a été livrée.
Le , 463 rames étaient données « aptes » au service commercial. La 500e a été prévue pour le printemps de cette même année. Le , 539 rames étaient officiellement aptes au service commercial.
C’est le que la 700e et dernière rame est attribuée à la région Nord-Pas-de-Calais, clôturant ainsi les 10 ans de contrat avec Bombardier pour ces rames[7],[13].
↑ a et bJérémy Lemaire, « Crespin: cinq Régions se lancent dans le projet de TER à batteries de Bombardier », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).