Sur une musique lente aux arrangements symphoniques composée par Laurent Boutonnat, la chanteuse écrit un texte mystique dans lequel elle s'adresse à Jésus et envisage sa propre mort avec une certaine sérénité, la vie lui ayant permis d'aimer.
Réalisé par François Hanss, le clip n'est autre que l'interprétation du titre lors du spectacle Avant que l'ombre… donné à Bercy en , où la chanson faisait office de final.
Le single se classe à la 10e place du Top 50. Le DVD du spectacle deviendra le DVD de concert le plus vendu par un artiste en France.
Du 13 au , Mylène Farmer se produit à Bercy durant 13 soirs, tous complets, pour le spectacle Avant que l'ombre…, réunissant 170 000 spectateurs. L’imposante infrastructure du spectacle étant intransportable (un rideau d'eau, une réplique des portes du baptistère Saint-Jean, un caisson de verre, deux scènes – dont une centrale en forme de croix de Malte – reliées par une passerelle amovible...), celui-ci n'a pu être présenté en province[3].
L'album et le DVD LiveAvant que l'ombre... À Bercy sont alors annoncés pour le . En guise de premier extrait, Mylène Farmer choisit Avant que l'ombre..., une chanson lente aux arrangements symphoniques composée par Laurent Boutonnat et présente sur l'album du même nom, qui faisait office de final du spectacle.
Dans ce texte très mystique écrit par elle-même, la chanteuse s'adresse directement à Jésus et évoque sa propre mort : malgré sa « peur de la douleur », elle envisage sa mort avec une certaine sérénité, la vie lui ayant permis d'aimer[3].
Sortie et accueil critique
Envoyé en radio le [5], le single sort le dans une version raccourcie[3]. La pochette présente un montage de photos signées par Claude Gassian montrant à la fois Mylène Farmer en train de chanter le titre, le public, et la scène centrale en forme de croix de Malte, dans des tons rouge.
Critiques
« Interprété majestueusement d'une voix frêle, sans effets. » (Le Parisien)[6]
Réalisé par François Hanss, le clip n'est autre que l'interprétation du titre par Mylène Farmer lors du spectacle Avant que l'ombre… donné à Bercy en , où la chanson faisait office de final.
Synopsis
Dans une longue traîne rouge sertie de perles de Tahiti créée par Franck Sorbier (inspirée par une de ses propres œuvres pour l'opéra La traviata), Mylène Farmer chante le titre sur scène derrière un rideau d'eau.
S'avançant vers le bord de scène, le rideau d'eau s'ouvre pour la laisser passer.
Derrière elle, au moment de chanter la phrase « Mais laisser le passé redevenir le passé », les gouttes d'eau forment alors les lettres « Passé »[3].
A la fin de la partie chantée, Mylène Farmer repasse à travers le rideau d'eau. Elle se dirige alors vers un grand escalier et fait tomber sa traîne au fur et à mesure qu'elle monte les marches. Arrivée au sommet de l'escalier, quasi-nue, elle se retourne vers le public afin de le saluer une dernière fois. Répliques de celles du Baptistère Saint-Jean de Florence, les portes immenses qui entourent la scène se referment alors.
Sortie et accueil critique
Le clip est diffusé en télévision à partir du .
Deux versions sont disponibles : une version intégrale et une version tronquée.
La chanson n'a été interprétée en concert que lors du spectacle Avant que l'ombre… en 2006.
Cependant, la partie instrumentale de la fin de la chanson a servi d'interlude lors du Tour 2009, juste après le passage en piano-voix où la chanteuse interprétait Ainsi soit je....