Caloboletus calopus, le Bolet à beau pied, anciennement Boletus calopus, est une espèce commune de champignon (Fungi) basidiomycète non comestible du genre Caloboletus dans la famille des Boletaceae. Il est caractérisé par son pied réticulé jaune sur sa partie supérieure, rouge sur sa partie inférieure et sa chair amère bleuissante à la coupe.
Taxonomie
Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Caloboletus calopus (Pers.) Vizzini[1].
L'espèce a été initialement classée dans le genre Boletus sous le basionymeBoletus calopus Pers.[1].
Caloboletus calopus var. ruforubriporus (Bertéa & Estadès) Blanco-Dios
Dictyopus calopus (Pers.) Quél.
Dictyopus olivaceus (Schaeff.) Quél.
Suillus calopus (Pers.) Poiret
Suillus olivaceus (Schaeff.) Kuntze
Tubiporus calopus (Pers.) Maire
Tubiporus olivaceus (Schaeff.) Ricken
Phylogénie
Le Bolet à beau pied a été décrit pour la première fois en 1774 par Jacob Christian Schäffer sous le nom de Boletus terreus[2]. Christian Hendrik Persoon reprend ce nom en 1801 en synonymie de son Boletus calopus[3]. En 1821, Elias Magnus Fries retient ce dernier nom[4] qui se retrouve ainsi sanctionné. Le nom de l'espèce est parfois écrit Boletus calopus Pers. : Fr.[5] pour rappeler cette sanction, conformément au Code international de nomenclature botanique[6]. En plus de Boletus terreus, trois autres synonymes homotypiques ont été proposés. En 1825, reprenant ses travaux systématiques, Persoon en avait fait une sous espèce Boletus subtomentosus subsp. calopus[7]. Deux autres sont liés au transfert de l'espèce à deux genres.
En 1886, Lucien Quélet crée la tribu des Boleti divisée en huit genres, dont le genre Dictyopus. Il est caractérisé par un chapeau large et ferme, un pied fort et réticulé, des pores jaunes. Calopus lui est rattaché[8]. De même René Maire a-t-il proposé en 1937 de créer l'espèce Tubiporus calopus[9]. Boletus olivaceus décrit par Schäffer[2] en 1774 est placé en synonyme homotypique[10] de Boletus pachypus par Fries[4]. Mais ce dernier est devenu synonyme hétérotypique de Boletus calopus[11]. En 1792, Johann Friedrich Gmelin[12] avait décrit un Boletus lapidum mais ce non est illégitime[13]. Boletus frustosus, publié initialement comme une espèce distincte par Walter Henry Snell et Esther Amelia Dick en 1941[14] fut ensuite considéré comme une variété de Boletus calopus par Orson Knapp Miller et Roy Watling en 1968[15]. Alain Estadès et Gilbert Lannoy ont décrit la variété ruforubraporus et la forme ereticulatus en 2001[16].
En 2013, une étude phylogénétique montre que Boletus calopus et d'autres bolets à pores rouges appartiennent au clade dupainii (du nom de Boletus dupainii), constitué du noyau dur comprenant l'espèce typeBoletus edulis et de ses champignons frères au sein des Boletineae[18]. L'espèce fut transférée vers le genre Caloboletus en 2014, genre regroupant des espèces de bolets bleuissant à saveur amère.
Cette étymologie est à l'origine de ses noms vernaculaires, français Bolet à beau pied et le Bolet à pied joli, mais également dans d'autres langues comme l'allemand Schönfußröhrling[21]. En anglais, il est appelé Bitter beech bolete[22], soit le bolet amer du hêtre, en référence à son goût et à l'arbre auquel il est préférentiellement associé[23].
Description du sporophore
Les bolets sont des champignons dont l'hyménophore à tubes, terminés par des pores, se sépare facilement de la chair du chapeau, avec un pied central assez épais et une chair compacte. Ils ont un chapeau rond, recouvert d'une cuticule, devenant convexe à mesure qu’ils vieillissent. Les caractéristiques morphologiques de Caloboletus calopus, le Bolet à beau pied, sont les suivantes :
Son chapeau mesure 15 cm de diamètre, rarement 20. Il est blanc, beige à olive. D'abord globuleux, il s'ouvre ensuite pour devenir hémisphérique, puis s'étale tout en restant convexe[24]. Le chapeau est lisse ou pubescent, puis développe parfois des craquelures en vieillissant[25]. La cuticule recouvre la marge[26].
L'hyménophore présente des pores concolores aux tubes, d'abord jaune pale, bleuissant au toucher[21]. Ils deviennent olivacés en vieillissant[27]. Au nombre de un à deux par millimètre, ils sont circulaires en étant jeunes puis anguleux. Les tubes mesurent jusqu'à 2 cm de longueur[28].
Son stipe est jaune dans la partie supérieure et rouge en dessous, mais il est parfois complètement rougeâtre. La partie supérieure est couverte d'un réseau saillant de couleur blanche[25],[27]. Il mesure 7 à 15cm de long sur 2 à 5cm de large. Il peut être plus épais à la base ou avoir une largeur constante[28]. Parfois, chez les champignons matures ou les spécimens récoltés depuis quelques jours, la couleur du stipe rougeâtre disparaît complètement et est remplacée par des tons ocre brun[29]. La chair jaune pâle bleuit lorsqu'elle est blessée, la décoloration s'étalant à partir de la zone endommagée[30]. Son odeur peut être forte et a été comparée à l'encre[31].
La chair est épaisse, ferme au début, blanchâtre, vineuse à la base du pied, bleuissant modérément à la coupe. Son odeur nulle et sa saveur est amère[32].
La sporée est de couleur olive ou brun olive. Les spores lisses et elliptiques mesurent 13 à 19μm sur 5 à 6μm[28]. Les basides en forme de massue possèdent quatre spores et mesurent 30 à 38μm par 9 à 12μm. Les cystides, hyalines, ont une forme de fuseau ou de massue et mesurent 25 à 40μm sur 10 à 15μm[29].
Galerie
Variétés et formes
Caloboletus calopus var. frustosus est morphologiquement semblable à la variété principale mais son chapeau est aréolé quand il est mûr. Ses spores sont légèrement plus petites, mesurant 11 à 15μm sur 4 à 5,5μm[28].
Caloboletus calopus f. ereticulatus, est aujourd'hui considérée comme une espèce sous le nom de Caloboletus polygonius, le réseau couvrant le haut du pied est remplacé par des points rouges[33].
Caloboletus calopus var. ruforubraporus, variété à pores rouge roux, chapeau vite chamois beige, brunâtre. Pores d'un beau roux à rouge roux. Chair blanche, blanchâtre dans le chapeau, verdissante bleuissante. Saveur plus ou moins amère ou acidulée. Sous Castanea avec Pinus, en terrain siliceux[34].
Caloboletusfrustosus est connue en Californie et en Idaho dans les Montagnes Rocheuses[28]. En 1968, après avoir comparé les collections européennes et nord-américaines, Miller et Watling suggèrent que la forme typique de Caloboletus calopus était absente des États-Unis. Un travail semblable mené par d'autres aboutit à une conclusion opposée[42]. L'espèce est donc incluse dans la fonge d'Amérique du Nord[25],[28],[43].
Comestibilité
Même s'il est attrayant, le Bolet à beau pied n'est pas considéré comme comestible, puisque sa forte amertume ne disparaît pas à la cuisson et le rend immangeable, il peut être considéré comme toxique dans le sens où il peut être émetique (vomitif) si consommé.
Il est consommé dans la Russie extrême-orientale, en Ukraine[44] et en Pologne[45] après des techniques de cuisson et d'ébullition censées supprimer son amertume, bien qu'aucune étude n'ai pu évaluer la sécurité alimentaire des sporophores après ces processus.
Composition chimique
Le goût amer est principalement dû à deux composés, la calopine[46] et un dérivé δ-lactone, l'O-acétylcyclocalopine A. Ils contiennent un motif structural connu, le 3-méthylcatéchol, qui est rare dans les substances naturelles. Une synthèse totale de calopine a été obtenue en 2003[47].
Les sesquiterpénoïdes cyclopinol et bolétunones A et B ont également été découverts. Les deux derniers composés hautement oxygénés présentent in vitro une activité significative éliminant les radicaux libres[40]. Les composés 3-octanone (47,0 % de tous les composés volatils), 3-octanol (27,0 %), 1-octène-3-ol (15,0 %) et le limonène (3,6 %) donnent au carpophore son odeur[49].
Confusions possibles
La coloration générale de Caloboletus calopus, avec son chapeau pâle, ses pores jaunes et son pied jaune rouge orné d'un réseau, est typique et peu trompeuse[50]. Il peut éventuellemen être confondu avec les espèces suivantes :
Il y a souvent confusion entre le Bolet à beau pied et le Bolet Satan (Rubroboletus satanas). Néanmoins, le Bolet Satan a des pores rouges.
Les grands spécimens pâles peuvent ressembler au Bolet blafard (Suillellus luridus), qui a des pores orangeâtres et un chapeau brun.
Dans le même cas, les spécimens ayant perdu leurs couleurs peuvent être confondus avec le Bolet radicant (Caloboletus radicans) au chapeau blanchâtre à brunâtre, aux pores jaunes et au pied jaune à blanchâtre.
Les Xerocomellus du style du Bolet à chair jaune (Xerocomellus chrysenteron) peuvent rappeler le Bolet à beau pied, néanmoins, ils sont bien plus grêles et petits, n'ont pas de réseau, ne bleuissent presque pas à la coupe et n'ont pas de saveur amère[30].
Comme Caloboletus calopus, Boletus rubripes, une espèce trouvée à l'ouest de l'Amérique du Nord, possède un goût amer, un chapeau de la même couleur et des pores jaunes bleuissant au toucher, mais son pied rouge n'est pas réticulé[43]. Au nord-ouest de l'Amérique du Nord, Boletus coniferarum présente un chapeau gris olive à brun foncé et un pied jaune et réticulé[25]. À l'est de l'Amérique du Nord se rencontrent deux espèces semblables au Bolet à beau pied, Caloboletus inedulis et Caloboletus roseipes. La première se distingue par son chapeau blanc à blanc grisâtre, tandis que la seconde n'est associée qu'au Tsuga[35]. Au Costa Rica et à l'est des États-Unis et du Canada, Caloboletus firmus présente un chapeau de couleur pâle, un stipe rougeâtre et un goût amer, mais contrairement à Caloboletus calopus, il ne montre pas de pores rouges ni de réseau saillant couvrant le pied[51]. L'espèce japonaise Caloboletus panniformis, se différencie de Caloboletus calopus par la surface rugueuse de son chapeau ou microscopiquement par la réaction amyloïde des cellules de la chair du chapeau et par la forme différente des basides[52].
Quelques bolets nord-américains semblables à Boletus calopus
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Thomas Læssøe & Jens H. Petersen : Les champignons d’Europe tempérée, volume 1 et 2, Biotope, 2020.
Jean-Claude Gerber & Nicolas Schwab : Champignons, guide de terrain : 2ᵉ édition revue et augmentée, Rossolis, 2023.
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↑Les synonymes nomenclaturaux (dits aussi « obligatoires » ou homotypiques), ont le même type. Cela signifie que le matériel de typification (le spécimen conservé en herbier ou tout autre élément de référence désigné) auxquels ces différents noms de taxons se réfèrent, est identique.
La plupart des synonymes nomenclaturaux sont des combinaisons issues d'un même basionyme. Cela se produit à la suite d'un transfert dans un autre genre ou à un autre rang taxinomique. L'épithète spécifique est alors identique (seule la terminaison latine peut varier pour respecter l'accord avec le nom du genre).
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