Share to: share facebook share twitter share wa share telegram print page

Bâtiments du Jesus College

Bâtiments du Jesus College
Présentation
Type
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte
Une pelouse carrée entourée sur trois côtés par des bâtiments contigus. Sur le côté gauche et au centre, les fenêtres sur trois étages forment un ensemble régulier avec, au niveau du toit, un pignon courbe au-dessus de chaque fenêtre. À droite, deux baies vitrées (une grande, une moyenne) avancent en saillie du mur, surmontées de pignon courbe.
La deuxième cour carrée (construite entre 1640 et 1712), du Jesus College avec l'oriel du hall à droite.
Une carte des deux cours carrées mitoyennes (au nord de Market Street, à l'ouest de Turl Street, à l'est de Cornmarket Street et au sud de la rue Ship). La première cour carrée, sur la droite, comprend le logement du principal et la chapelle ; le hall sépare les deux cours ; la deuxième cour carrée comprend la bibliothèque des membres; au nord de la deuxième cour carrée, une troisième cour, longue et étroite, comprend des salles comme la Salle commune des juniors et le bâtiment des anciens membres.
Plan des bâtiments du collèges sur le site principal. A= Première cour carrée, B= Deuxième cour carrée, C= Troisième cour, D= Salle commune des juniors, E= Salle Habacuc, F= Bâtiment des anciens membres, G= Jardin des membres, H= Bibliothèque des membres, J= Hall, K= Logement du principal, L= Chapelle, M= Jardin du principal.

Les bâtiments du Jesus College, l'un des collèges de l'université d'Oxford, sont situés dans le centre de la ville entre Turl Street, Ship Street, Cornmarket Street et Market Street.

Le Jesus College est fondé en 1571 par la reine Élisabeth Ire d'Angleterre sur la requête d'un pasteur gallois, Hugh Price, trésorier de la cathédrale Saint-David.

La charte de fondation donne au Collège les terrains et bâtiments de White Hall, université qui avait connu un déclin du nombre d'étudiants. Price ajoute de nouveaux bâtiments à ceux de White Hall, les travaux de construction continuant après sa mort en 1574.

La première cour carrée, comprenant le hall, la chapelle et logis du principal, est achevée entre 1621 et 1630. La construction de la deuxième cour carrée débute dans les années 1630, mais est interrompue par la guerre civile anglaise et n'est achevée que vers 1712. D'autres bâtiments sont érigés dans un troisième cour au cours du XXe siècle, dont les laboratoires de sciences (maintenant fermés), une bibliothèque pour les étudiants de premier cycle, et des hébergements supplémentaires pour les étudiants et membres. Hors du site principal, le collège possède des appartements dans l'est et le nord d'Oxford et un terrain de sports.

La chapelle, consacrée en 1621 et agrandie en 1636, a été largement modifiée en 1864 sous la supervision de l'architecte George Edmund Street. Ces modifications ont eu des détracteurs, un historien du collège (Ernest Hardy, principal de 1921 à 1925) a décrit les travaux comme «irréfléchis»[1]. Dans le hall, le plafond originel a été caché par un plafond de plâtre en 1741 lorsque des chambres ont été installées dans les combles. Le logis du principal, dernier élément de la première cour carrée à être construit, contient des lambris en bois du début du XVIIe siècle. La bibliothèque des membres, dans la deuxième cour carrée, date de 1679 et contient 11 000 livres anciens, elle a été restaurée pour un coût de 700 000 £ en 2007.

Une nouvelle Salle commune des juniors, deux fois plus grande que l'ancienne, est achevée dans la troisième cour en 2002, et un projet de construction de 7,3 millions de £, face au collège, devrait être achevé en juin 2010.

Onze bâtiments du collège sont monuments classés, dont les quatre côtés des deux cours carrées. Neuf bâtiments, dont la chapelle, le hall et le logement du principal, sont dans la plus haute catégorie, accordée aux bâtiments d'intérêt exceptionnel. Deux autres constructions (un mur extérieur et un ajout du début du XXe siècle situé dans la troisième cour) ont une désignation de la classe II, donné à des bâtiments d'importance nationale et d'intérêt spécial.

L'historien de l'architecture Nikolaus Pevsner décrit la première cour carrée comme « petite et jolie »[2], et le retable derrière l'autel de la chapelle comme « très beau » ; Il est cependant très critique à propos du bâtiment des anciens membres dans la troisième cour carrée, ouvert en 1971, le décrivant comme un « dessein maniéré et à la mode »[3]. L'historien John Julius Norwich indique que la première cour carrée a « un charme singulier »[4], tandis que la seconde donne « un fort sentiment d'unité en raison de la succession incessante de pignons légèrement ogivaux »[4]. Le poète John Betjeman souligne la planification claire des deux premières cours, associée à la relation entre leur taille et la hauteur des bâtiments autour d'eux, « faire ce qui serait de banals bâtiments jugés sur leur détail, en quelque chose de distingué »[5]. Toutefois, il considère que les ajouts du XXe siècle dans la troisième cour comme « sans intérêt »[5].

Organisation

Une arche de pierre, sans porte ; au-dessus, les chiffres romains "VI" dans un cercle blanc et, à la craie, deux avirons avec des pales vertes, les mots "Blades", "2001", "Men's 1st Torpid" ; à gauche, l'inscription "Balliol SEH Keble Merton", à droite, un dragon debout tenant un drapeau au-dessus des initiales «JCBC"
L'entrée de l'escalier VI, dans la deuxième cour ; le graffiti célèbre le succès du Jesus College Boat Club, club nautique du collège dans la Torpids, une des deux courses annuelles d'aviron d'Oxford.

Les bâtiments du collège sur le site principal sont répartis en trois cours, la première cour contenant les bâtiments les plus anciens du collège et la troisième les plus récents. Comme c'est souvent le cas dans les collèges d'Oxford, les chambres des anciens bâtiments sont reliées aux cours par une série d'escaliers, plutôt que par des couloirs les desservants toutes.

Les escaliers sont numérotés (parfois en utilisant des chiffres romains)[6]. Les escaliers 1 à 5 dans la première cour, les escaliers 6 à 13 dans la deuxième cour, et les escaliers de 14 à 21 dans la troisième cour[7].

Les marches de l'escalier 3 sont remplacés par des marches de pierre en 1878, faisant ce qu'un historien du collège (JNL Baker, étudiant au collège de 1939 à 1971), qualifie de « précédent fâcheux », puisque le motif « moche » de l'escalier 3 est adopté quand des réparations sont effectuées dans l'escalier 13 après un incendie en 1882[8].

Fondation et bâtiments en 1571

Un homme âgé en robe et manteau noirs et un chapeau, le portrait se trouve dans un cadre doré.
Le portrait de Hugh Price, fondateur du collège, installé dans le hall

La charte de fondation du Collège, signée par Élisabeth Ire d'Angleterre le 27 juin 1571 sur la requête de Hugh Price (trésorier de la Cathédrale St David), donne au collège un terrain situé entre l'actuel Market Street (au sud) et Ship Street (au nord), qui fait toujours partie du site du collège. La charte donne également les bâtiments de White Hall, l'une des nombreuses résidences du lieu[9].

Les résidences comme White Hall fournissaient un logement et des repas pour les étudiants de l'université et parfois des conférences et des cours. Avec la progression du système des collèges, la popularité des résidences déclinent, leurs sites et leurs bâtiments sont souvent repris par les collèges[10].

White Hall lui-même avait précédemment appartenu au Prieuré de Sainte Frideswide et remonte au XIIIe siècle, elle est décrite comme « un grand bâtiment avec une grande porte en pierre »[9] et est parfois connue sous le nom Great White Hall[11]. Au fil du temps, elle semble avoir absorbé les résidences voisines, dont Little White Hall sur Ship Street, vers 1450, qui fut pendant un temps la propriété de l'abbaye d'Osney[11]. Cependant, en 1571, White Hall est presque entièrement désertée par les élèves, ce qui permet à Hugh Price d'obtenir le site pour le nouveau collège[12],[13].

Le collège paye un cens pour un terrain appartenant à Christ Church, fondée par le Prieuré de Sainte Frideswide. D'un montant initial de 26 shillings et 8 pence, il est ramené à 8 pence en 1631. Il est versé jusqu'en 1866.

Le collège a également acquis le site d'autres résidences dans les environs, dont Laurence Hall, ancienne possession du Lincoln College[14].

Première cour

Construction

Une vue d'ensemble de la ville, montrant une partie des murailles, les églises, les collèges, d'autres bâtiments et jardins
Une partie du plan d'Oxford de Ralph Agas (1578) (sud en bas), avec le collège (en surbrillance) près de la muraille de la ville

La première cour mesure 28,50 mètres sur 23 mètres, elle est plus petite que la deuxième cour[15]. Les bâtiments qui l'entourent sont érigés par étapes entre 1571 et 1620 ; le logement du directeur étant le dernier construit.

Les constructions sont lentes car que le nouveau collège ne dispose pas des « donations généreuses » dont les collèges précédents ont bénéficié[16]. Avant que les nouveaux bâtiments ne soient achevés, les étudiants vivent dans les anciens bâtiments de White Hall[14].

Entre 1571 et sa mort en 1574, Hugh Price dépense environ 1 500 £ pour la construction de bâtiments à deux étages. Selon la tradition du collège, enregistrée dans le premier livre des bienfaiteurs du collège au XVIIe siècle, Elizabeth I a donné « toutes sortes de bois de construction » venant des forêts de Shotover et Stow Wood pour les bâtiments érigés par Hugh Price[11].

Jusqu'aux derniers travaux de construction de Griffith Powell et de Sir Eubule Thelwall (directeurs respectivement de 1613 à 1620 et de 1621 à 1630), le site de collège se composait « d'un certain nombre de bâtiments plutôt petits, la plupart isolés sans rien de ressemblant à un aménagement de jardins »[17].

Le plan d'Oxford de Ralph Agas en 1578 montre l'étendue des bâtiments à cette époque. Laurence Hall est un « groupe isolé d'immeubles »[18] au coin des rues Turl Street et Ship Street. L'entrée sur Turl Street apparait sur la carte ainsi qu'un bâtiment sur Turl Street du côté nord qui a peut-être été incorporé par une extension au début du XVIIe siècle, bien que la datation n'en soit pas certaine[19]. Hugh Price est cependant crédité de la voûte d'entrée de la première cour[20].

Si, globalement, la structure des bâtiments construits par Hugh Price demeure, peu de son travail est visible, après les diverses modifications effectuées au cours des siècles[4]. Néanmoins, ses bâtiments conservent « une grande partie de leur caractère original »[11].

Une gravure du collège avec des bâtiments autour d'une première cour à l'avant et une cour incomplète derrière. Des jardins sont sur la droite des bâtiments.
Une gravure de 1675 par David Loggan, montrant la façade du Collège sur Turl Street, avec, sur la droite, la chapelle attenante et les jardins du logis du Principal.

Certaines terres sur Ship Street à l'ouest du collège sont louées au Collège d'Exeter en 1590, et des travaux de construction supplémentaires ont lieu après la nomination de Griffith Powell comme directeur en 1613[13],[21].

Griffith Powell recueille des fonds auprès des donateurs à Oxford, à Londres et au pays de Galles, pour un montant de 838 £ 12 shillings 2 penny dans ce qui a été décrit comme « un système de collecte de fonds élaboré »[22], dans un effort visant à attirer les dons des membres plus anciens du collège[22],[23]. Les vieux bâtiments de Great White Hall sont démolis vers 1620 et remplacés par une cuisine et un magasin[23],[24]. Des travaux sont commencés pour la construction du hall et de la chapelle. Ils sont achevés après la mort de Griffith Powell en 1620[25].

Sir Eubule Thelwall devient principal en 1621 et récolte 465 £ 15 shillings 6 penny des donateurs. Il les utilise pour « parfaire les bâtiments des cours et l'ameublement de la bibliothèque »[23]. Le collège a alors une cour complètement entourée de bâtiments, sauf pour un espace entre la chapelle et le hall utilisé plus tard pour la construction du logement du principal, érigé aux frais de Sir Eubule Thelwall. La bibliothèque (détruite par la suite) est à l'extérieur de la cour[23],[25].

Une maison sur trois niveaux jouxtant la chapelle
Le logis du principal (à gauche, construit en 1620) et la chapelle (à droite, achevée en 1621), avec l'entrée d'origine de la chapelle, maintenant condamnée.

Les murs du collège sont construits avec de la pierre locale[26]. Les parties construites au cours du XVIIe siècle sont habillées avec de la pierre de Headington, matériau de construction commun à Oxford à l'époque[27].

Les travaux ultérieurs

Autres travaux ont été effectués sur le côté est du collège, donnant sur Turl Street, en 1756 par Thomas Pardo (principal de 1727 à 1763).

Une nouvelle porte remplace la précédente de style élisabéthain et la façade du collège est refaite dans le style palladien - des fenêtres à guillotine sont installées à tous les niveaux et le pignon originel donnant sur Turl Street est supprimé.

De l'avis de Ernest Hardy, membre du collège qui a écrit une histoire du Collège en 1899 et principal de 1921 à 1925, cette « transformation complète » a donné au Collège une apparence « quelque peu incongrue »[28]. Le résultat est également qualifié de « prison »[29].

Toutefois, un auteur de l'époque estime que les modifications ne sont pas allées assez loin. Thomas Warton, professeur de poésie, écrit une lettre sur l'architecture d'Oxford pour le « Jackson's Oxford Journal » en 1766. Il inclut des modifications de Pardo dans sa liste des améliorations, mais préconise le remplacement de la fenêtre de la chapelle par une autre de style différent[30].

Un bâtiment de trois étages avec des fenêtres disposées régulièrement, des cheminées et une entrée à la décoration élaborée, attenant à un bâtiment avec une grande fenêtre gothique. Dans la rue des gens déambulent ainsi que des chevaux et des carrosses. La flèche d'une église est visible en arrière plan.
Les modifications de Thomas Pardo sont visibles sur cette gravure 1837.

« La façade du Jesus College, depuis quelques années, est allégée des Bronzes Antiques et embellie avec une ligne moderne Portico. Mais, humblement, je suis d'avis que la fenêtre Est de la chapelle est toujours ridicule avec ses Meneaux antiques et ses ramifications et n'est pas du tout en harmonie avec le reste. Par conséquent, je suggère humblement à sa place[sic], une spacieuse « fenêtre vénitienne ». »

Joseph Hoare (principal de 1768 à 1802) donne 200 £ entre 1791 et 1792 pour des réparations dans la première cour.

En 1815, les pignons d'origine de la première cour sont enlevés et remplacés par un troisième étage et un décor de créneaux[1],[31]. Les murs de la chapelle sont surélevés et la plupart des fenêtres sont modifiées. Le collège est conseillé pour ces travaux par l'architecte John Nash qui ne demande pas de paiement mais que le collège accroche dans le hall un portrait de lui par Thomas Lawrence[32].

Un bâtiment de trois étages surmonté d'une tour, beaucoup de bicyclettes sont posées contre le mur
L'extérieur du collègue dans Turl Street, refait en pierre de Bath en 1856, avec à l'extrême droite, la fenêtre de la chapelle datant de 1636.

En 1853, sous la direction de John Chessell Buckler (architecte du collège de 1852 à 1882), la façade sud des bâtiments est restaurée ; l'extérieur des bâtiments sur Turl Street refait en pierre de Bath en 1856, la tour au-dessus de la porte est construite dans le même temps[8],[31],[33]. Les changements apportées par Thomas Pardo au XVIIIe siècle sont enlevés[28]. Le coût total de ces travaux s'élève à 3 349 £[8].

The Gentleman's Magazine complimente John Buckler en 1856 de « résister aux courants » et suivre le style du XVe siècle[34]. Peter Howell, écrivain de l'architecture victorienne, fait référence au travail de Buckler comme « [fournissant] au Jesus College une nouvelle façade attrayante représentant le Beau Idéal d'un collège d'Oxford »[29]. Le poète John Betjeman décrit la façade du collège Collège d'Exeter sur Turl Street comme « un bon spécimen » de travail de style néogothique[35]. En revanche, l'historien de l'architecture Geoffrey Tyack note que la rénovation est intervenue peu après que les deux autres collèges de Turl Street (Exeter et Lincoln) ont été rénovées et fait remarquer que le travail de Buckler, de Style néogothique, achève un processus par lequel les façades des collèges dans Turl Street ont acquis une homogénéité un peu froide qu'elles n'avaient jamais eu dans le passé "[36].

Les pierres de la façade sont nettoyées en 2000, lorsque la conciergerie de Turl Street est reconstruite, pour fournir de meilleurs locaux aux portiers, des boîtes aux lettres individuelles pour les étudiants, et une plus grande sécurité[37]. Quatre parcelles de gazon sont ajoutés au centre de la cour, en 1896, traversées par des chemins en grès de Yorkstone, en remplacement du gravier présent depuis 1662[38].

Les quatre côtés de la cour sont classées Édifices d'un intérêt exceptionnel (le plus haut grade, pour les bâtiments d'une exceptionnelle importance et l'intérêt international)[39] : les logements et la chapelle sur le côté nord[40],[41]. La hall sur le côté ouest[42], et les bâtiments situés sur les côtés est et sud[31],[43].

Chapelle

Une gravure de la chapelle ; l'arche du chœur est étroite et des mémoriaux sont disposés de chaque côté ; les carreaux sur le sol sont noir et blanc ; des bancs en bois sculptés sont installés de chaque côté contre les murs ; un tableau est en face sur le mur du fond : Un homme vêtu d'une robe noire parle à deux femmes portant des bonnets et des robes blanches.
L'intérieur de la chapelle en 1814, avant les modifications du milieu du XIXe siècle.
Photo de la chapelle ; La même chapelle avec l'arche du chœur plus large et un retable de pierre en dessous d'un grand vitrail. Un pavillon décoré d'un navire est accroché en haut de la paroi de droite
L'intérieur de la chapelle en 2006.

Construction et équipement

La construction de la chapelle commence alors que Griffith Powell est directeur (1613-1620). Elle est finie par Sir Eubule Thelwall (qui prend ses fonctions en 1621), l'évêque d'Oxford conduit la cérémonie de dédicace, le 28 mai 1621[25],[44]. Le portrait de Thelwall, accroché dans le hall, le montre tenant un rouleau portant la mention « Plan de la Chapelle du Jesus College, Oxford construite par Sir Eubule Thelwall », reflétant le fait qu'il est le principal bailleur de fonds pour la construction de la chapelle[23],[25].

Quatre vitraux de style gothique flamboyant[45] donnent sur la cour. Des sièges sont ajoutés en 1633. En 1636, la chapelle est agrandie jusqu'à Turl Street, le vitrail donnant sur l'est est ajouté et le vitrail précédent est converti en arche ; à l'autre extrémité, l'entrée est déplacée vers l'ouest[23],[44],[46]. Le vitrail comporte sept sections principales et des traceries verticaux[15]. L'historien de l'architecture Giles Worsley décrit le vitrail est de la chapelle comme un exemple d'architecture de style néogothique - l'architecture classique étant devenu « le seul style dans lequel il était respectable de bâtir »[47].

La chapelle est l'un des bâtiments des universités d'Oxford et de Cambridge de la première moitié du XVIIe siècle où le style gothique a délibérément été choisi de préférence au classique. Les autres exemples sont la chapelle du Lincoln College, les vitraux de la chapelle et le toit du Hall du Wadham College et la bibliothèque du St John's College à Cambridge.

L'artiste et historien de l'art Aymer Vallance, écrivant en 1908, indique que les vitraux de la chapelle du Jesus et du Wadham sont « presque aussi étonnants pour leur époque » que la « magnifique » voûte en éventail de 1640 à l'entrée du hall de Christ Church (Oxford), construite près trois cents ans après celle du cloître de la cathédrale de Gloucester[48].

La chapelle n'est pas universellement appréciée, l'antiquaire et archiviste Rowley Lascelles écrit en 1821 que « si ce n'est qu'il a été construit par des contributions privées de la noblesse du pays de Galles, il serait cruel de « dire autre chose à ce sujet » »[49].

La chapelle mesure 16 mètres sur 6,7 mètres, alors que le chancel mesure 5 mètres sur 6,9 mètres[15]. Un marchand londonien, Lewis Roberts, a donné « quelques centaines de pierres de marbre blanc et noir… pour le pavage de la partie supérieure de la chapelle », selon Francis Mansell dans son inventaire de 1648[23]. Il est difficile de savoir quand il a été posé, une partie est toujours en place mais il a été partiellement enlevé lors de la rénovation de 1864[50]. La chaire en chêne date du début du XVIIe siècle et est façonnée des panneaux rectangulaires[51]. À l'extrémité ouest de la toiture se trouve un clocher ayant des ouvertures trilobées à l'ouest et à l'est et des panneaux décorés de trèfles sur les deux autres côtés[15]. Il a été construit en 1915, en remplacement d'une ancienne tourelle de forme similaire[45].

Détail d'une porte en pierre. Le dessus est triangulaire, avec les têtes de deux chérubins dessous. Sur l'arche immédiatement au-dessus de l'entrée, les mots « ascendat oratio descendat Gratia »; une rose et un chardon sur les panneaux adjacents
Le tympan au-dessus de l'entrée de la chapelle

Le porche à l'entrée de la chapelle est déplacé à sa position actuelle lorsque la chapelle est agrandie en 1636[23]. Les huisseries sont moulées comme le sont les sommets des colonnes. L'arche est divisé en segments, avec une rose dans la partie gauche du tympan et un chardon dans la partie droite[15]. L'utilisation de la rose et du chardon (emblème respectivement de l'Angleterre et l'Écosse) date le porche du règne de Jacques Ier d'Angleterre, qui a utilisé ces fleurs dans ses armoiries après son accession au trône d'Angleterre en 1603[52].

Des supports moulés soutiennent l'entablement, dans lequel le fronton contient des palmes et des têtes de chérubin dans le tympan[15]. L'inscription latine au-dessus du porche indique « ascendat oratio descendat Gratia »(la prière monte, la grâce descend)[45],[53],[54]. L'entrée originelle est condamnée lorsque la chapelle est agrandie et n'est redécouverte que lorsque la chapelle est restaurée en pierre de Bath en 1869[41],[55].

Jonathan Edwards (principal de 1686 à 1712) dépense 1 000 £ pour aménager l'intérieur de la chapelle, en particulier dans le chancel (à l'extrémité est), mais aussi pour l'ajout d'un jubé séparant la partie principale de la chapelle du chœur (à l'extrémité ouest) en 1693[1].

L'ouest de la chapelle ; le jubé et l'orgue
La chapelle en 2009 vers l'ouest, le jubé et l'orgue

Le jubé porte les armoiries de Sir Leoline Jenkins (principal 1661-1673). Jusqu'en 1899, il porte les armoiries de Sir Eubule Thelwall qui sont transférées au-dessus de la porte (où, dit un auteur, « ils ne peuvent guère être vu »)[8] quand un orgue est installé dans l'antichambre de la chapelle en 1899 par J. J. Binns[8],[56]. L'orgue actuel, du facteur d'orgues William Drake, est installé en 1994 en remplacement de l'orgue de Binns[57],[58].

Le jubé est ajouré d'ouvertures ovales - un exemple, déclare Pevsner, de « l'importance accordée à la sculpture ajourée » à la fin du XVIIe siècle[59]. Après l'installation du jubé, il a peu de changement dans la chapelle jusqu'au milieu du XIXe siècle, sauf pour certains dons comme un pupitre de cuivre et deux chandeliers d'argent[8].

Mémoriaux

La chapelle abrite des mémoriaux de plusieurs anciens directeurs : Sir Leoline Jenkins (enterré dans la chapelle), William Jones, Jonathan Edwards, Thomas Pardo, Joseph Hoare, Henry Foulkes, Charles Williams et Hugo Harper. Ceux de Sir Eubule Thelwell et Francis Mansell sont sur le mur nord du chœur[56],[60].

Il y a également des vitraux peints à la mémoire de Thomas Llewellyn (par Charles Kempe), de Charles Williams (par Clayton et Bell), de Samuel Morris, une victime du naufrage du HMS Eurydice (1843) en 1878 (par Lavers, Barraud et Westlake), et de Lewis Gilbertson[61],[62].

La bannière de l'Ordre de la Jarretière de Harold Wilson (étudiant au collège dans les années 1930 et deux fois Premier ministre du Royaume-Uni) pend sur le mur sud, il a été donné par sa veuve après sa mort en 1995[63].

Le buste de Thomas Edward Lawrence (plus connu sous le nom de « Lawrence d'Arabie ») par le sculpteur Eric Kennington est une copie de celui de la Cathédrale Saint-Paul de Londres[64]. Lawrence est un étudiant diplômé en 1910[65].

Logement du principal

un grand coquillage avec un bouclier au centre et des feuilles sculptées autour ; une tête de chérubin sous le coquillage
Le fronton (ajouté vers 1700) au-dessus de la porte du logement.

Le principal du collège réside dans un logement, classé Grade I des monuments historiques[40], situé sur le côté nord de la première cour entre la chapelle (à l'est) et le hall (à l'ouest).

C'est le dernier bâtiment de la première cour à être construit[25]. Sir Eubule Thelwall, principal de 1621 à 1630, construit le logement à ses frais, afin d'installer (selon les termes de l'antiquaire Anthony Wood) : « Une très belle salle à manger ornée de boiseries curieusement gravées »[66]. Tyack déclare que « les lambris de bois sculptés des pièces principales [fixent] un nouveau standard de luxe pour les chefs des collèges »[67]. Pevsner remarque que les boiseries, comprenant des ovales placés verticalement sur trois niveaux, « ont une allure à la fois digne et magnifique »[59],[64].

Le fronton au-dessus de la porte (que Pevsner et Casson qualifient de « magnifique »)[45],[68] est ajouté entre 1670 et 1740 ; Pevsner le fait remonter à 1700[45],[53]. Il est richement sculpté avec, à l'intérieur, un cartouche décoré et une tête de chérubin dessous[51].

Les pignons d'origine du logement sont supprimés et remplacés par des créneaux entre 1733 et 1740[1].

John Nash dessine des plans pour modifier le logement en 1802[69]. Ses plans ne sont pas utilisés immédiatement (bien que d'autres travaux soient réalisés à cette époque), mais ils sont partiellement mis en œuvre en 1884 quand l'aile nord est ajoutée en pierre de Milton[32],[40],[70].

Un oriel, donnant sur la deuxième cour, est également ajouté en 1884 sur la partie ouest du logement[45]. Une grande partie des logements sont refaits entre 1927 et 1935, en pierre de Clipsham en remplacement de la pierre originale d'Headington[40],[70],[71].

Une grande arche de pierre ouvrant à l'intersection de deux rues, avec deux vélos appuyé contre un mur
La porte au coin de Turl Street et Ship Street ( 1826)

En 1654, alors que Michael Roberts (en) est principal, le livre de compte du collège enregistre un paiement pour la construction d'un jeu de balle installé à l'ouest du jardin du principal, entre les latrines, les écuries et le mur du jardin. Jeux de balle, de boules et bosquets sont souvent ajoutés dans l'enceinte des collèges au cours du XVIIe siècle afin que les étudiants s'amusent sous le regard vigilant de leurs professeurs, plutôt que de se livrer à des activités interdites comme boire dans les cabarets. Le jardin et le jeu de balle sont sur la gravure du collège de David Loggan en 1675, qui montre un « jardin de plaisir attrayant »[72]. En 1826, le jardin est rénové et une porte en pierre de Bath est installée au coin de Turl Street et Ship Street[73]. La taille du jardin est réduite à l'extrémité ouest en 1884 pour l'extension des logements (construits à l'emplacement de l'ancien jeu de balle) et à l'extrémité est pour la construction d'un abri à vélos et d'un garage[72],[74].

Le mur d'enceinte qui part du nord de la chapelle, le long de Turl Street et Ship Street, au nord du jardin est classé (désignation donnée aux bâtiments d'importance nationale et d'intérêt spécial)[39],[75].

Hall

Les bâtiments (tous avec des créneaux) entourant, sur trois côtés, un carré d'herbe traversé par des chemins de gauche à droite et d'avant en arrière ; en face, un grand bâtiment avec une horloge au niveau du toit et des fenêtres sur trois niveaux ; à gauche, un bâtiment de trois étages avec des fenêtres régulièrement espacées ; à droite, une chapelle avec trois fenêtres cintrées à côté d'une maison à trois étages
La première cour, avec le hall (au centre), le logement du principal et la chapelle (à droite)

Le hall, comme la chapelle, est en grande partie construit par Griffith Powell entre 1613 et 1620 et est finalement achevé peu de temps après sa mort en 1620[25]. Les boiseries, trois tables et deux bancs, date de l'époque de Powell[76].

Il mesure 16 mètres sur 7,6 mètres et est un bâtiment classé Grade I[42],[51]. La cheminée a un foyer fermé, contrairement à la méthode traditionnelle de chauffage par brasero à foyer ouvert[77].

Un paravent est installé en 1634[23]. Pevsner indique que le paravent est richement décorée de colonnes et a des dragons le long de la frise et dit que c'est l'un des premiers exemples à Oxford de panneaux utilisant quatre formes en « L » autour d'un centre[59],[64]. Norwich décrit les dragons comme « plutôt aimable »[4] et Tyack souligne les liens gallois du collège[67] : le dragon rouge est l'un des symboles nationaux du pays de Galles.

Les marches de pierre menant de la première cour au hall sont ajoutées en 1637[23].

Au XVIIe siècle, des changements sont apportés à l'intérieur du hall. Des vitraux avec différentes armoiries sont enlevés et un oriel est ajouté sur le côté ouest[28]. Pevsner commente « les fenêtres du hall sont différentes de tous les autres fenêtres gothiques du XVIIe siècle d'Oxford, à l'exception de la baie exactement contemporaine du hall d'Exeter[45].

Un hall lambrissé de bois, avec un grand portrait d'Elizabeth I au milieu du mur du fond, d'autres portraits sur les murs ; un plafond de plâtre blanc à décor bleu clair
Le hall, construit entre 1613 et 1621 avec un plafond de plâtre blanc ajouté en 1741

En 1741 et 1742, un montant total de 423 £ est consacré au hall, comprenant le coût de recouvrement des poutres en chêne du toit avec du plâtre et la transformation en chambres des combles du toit d'origine[32],[28]. Écrivant en 1891, Llewellyn Thomas remarque que le toit de plâtre est ajouté pour créer des salles dans les combles afin d'accroître le nombre de logements. Il exprime l'espoir que le hall pourrait bientôt retrouver ses proportions d'origine, à la suite de la création de chambres quelques années auparavant[55].

En 2003, les cloisons entre les chambres sont enlevées pour les transformer en salles d'enseignement et la rénovation permet à la partie supérieure du plafond aux poutres martelées du hall d'être vu de l'intérieur des salles[78].

Au début du XIXe siècle, les côtés Est et Ouest du hall sont crénelés et le toit reçoit de nouvelles ardoises[32].

Une horloge est installée sur le mur extérieur du hall en 1831 par le principal Henry Foulkes[53]. Il est de tradition que les élèves lancent un bouchon de champagne sur la pendule à la fin des examens de fin d'études ; celui qui l'atteint est censé obtenir une mention honorifique[79].

Le 4 décembre 1913, un vaste incendie menace de détruire le hall avant d'être maîtrisé. Lors de la reconstruction qui suivit, une galerie est ajoutée à la salle, avec une balustrade rejoignant le paravent de 1634[70].

La salle contient un portrait d'Elizabeth I, ainsi que des portraits d'anciens directeurs et des bienfaiteurs[80], dont les portraits de deux rois bienfaiteurs du collège : Charles Ier (par Antoine van Dyck) et Charles II (par Sir Peter Lely)[81].

Le hall du Jesus College est « le plus impressionnant de tous les halls des collèges d'Oxford », avec ses « beaux lambris, son plafond austère, et ses peintures remarquables »[82].

Bibliographie

  • (en) Malcolm Airs, The Buildings of Britain, A Guide and Gazetteer, Tudor and Jacobean, Londres, Barrie & Jenkins, (ISBN 0-09-147831-6).
  • (en) Brigid Allen, « Jesus College Library – 1628–1688 », The Jesus College Record, Oxford, Jesus College,‎ 1995-1996, p. 69–73 (OCLC 316823249).
  • (en) Brigid Allen, « The Early History of Jesus College, Oxford 1571–1603 », Oxoniensia, Oxfordshire Architectural and Historical Society, vol. LXIII,‎ , p. 105–124 (ISSN 0308-5562).
  • (en) Brigid Allen, « The College Gardens before 1900 », The Jesus College Record, Oxford, Jesus College,‎ 1998/1999, p. 46–54.
  • (en) Brigid Allen, « The College Chapel, the Fellows' Library, and the woodwork mystery », The Jesus College Record, Oxford, Jesus College,‎ , p. 59–69.
  • W. J. Arkell, Oxford Stone, Londres, Faber and Faber, (OCLC 876627).
  • (en) J. N. L. Baker, Mary D. Lobel (éditeur) et Salter (éditeur), A History of the County of Oxford Volume III – The University of Oxford, Institute of Historical Research, University of London, coll. « Victoria County History », , 382 p. (ISBN 978-0-7129-1064-4, présentation en ligne, lire en ligne), « Jesus College ».
  • (en) J. N. L. Baker, Jesus College, Oxford 1571–1971, Londres, Oxonian Press Ltd, (ISBN 978-0-9502164-0-9, OCLC 1818864, LCCN 75325907).
  • (en) Sir John Betjeman, An Oxford University Chest, Londres, Oxford University Press, , 1re éd. (1re éd. First published 1938), poche (ISBN 978-0-19-281273-5, LCCN 88030861).
  • C. J. Fordyce, « The Library of Jesus College, Oxford », Oxford Bibliographical Society Proceedings and Papers, Oxford University Press, vol. V Part II,‎ , p. 53–74 (OCLC 230708796).
  • E. G. Hardy, Jesus College, Londres, F. E. Robinson & Co, (OCLC 7961179, lire en ligne).
  • (en) Rowley Lascelles, The university and city of Oxford displayed in a series of seventy-two views, Londres, Sherwood, Neely, and Jones, (OCLC 9735212, lire en ligne), « Jesus College »
    Pages in the original are not numbered; the page references provided are to the "read online" version at www.archive.org.
  • Derek Long, « Sir Leoline Jenkins Laboratories 1907–47 », The Jesus College Record,‎ 1995-1996, p. 46–57.
  • (en) John Julius Norwich, The Architecture of Southern England, Londres, Macmillan, , 1re éd., 720 p. (ISBN 978-0-333-22037-5, LCCN 85215958).
  • (en) Nikolaus Pevsner et Jennifer Sherwood, The Buildings of England– Oxfordshire, Londres, Yale University Press, (ISBN 978-0-300-09639-2, OCLC 49298498), « Jesus College ».
  • (en) Royal Commission on the Historical Monuments of England, An Inventory of the Historical Monuments in the City of Oxford, Londres, Her Majesty's Stationery Office, (OCLC 484745).
  • (en) Llewellyn Thomas, « Jesus College », dans Andrew Clark, The colleges of Oxford: their history and traditions, London, Methuen & Co, (OCLC 5249936, lire en ligne), p. 364–388.
  • (en) Geoffrey Tyack, Oxford : an architectural guide, Oxford, Oxford University Press, , 370 p. (ISBN 978-0-19-817423-3, lire en ligne).
  • (en) Nicholas Tyacke, The History of the University of Oxford Volume IV : Seventeenth-Century Oxford, Oxford, Oxford University Press, , 1008 p. (ISBN 978-0-19-951014-6, présentation en ligne).

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Buildings of Jesus College, Oxford » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d Hardy, p. 172.
  2. Pevsner, p. 142.
  3. Pevsner, p. 145.
  4. a b c et d Norwich, p. 514.
  5. a et b Betjeman, p. 142.
  6. (en) « La deuxième cour », Jesus College, Oxford, (consulté le ).
  7. (en) « Carte du Jesus College »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) [PDF] (consulté le ).
  8. a b c d e et f Baker (1954), p. 276.
  9. a et b Hardy, p. 9.
  10. Hardy, p. 2, 4.
  11. a b c et d Baker (1954), p. 271.
  12. Hardy, p. 11–12.
  13. a et b Baker (1971), p. 1.
  14. a et b Hardy, p. 17.
  15. a b c d e et f Royal Commission on the Historical Monuments of England, p. 60.
  16. Tyack, p. 82.
  17. Allen (1998), p. 112.
  18. Allen (1998), p. 110.
  19. Allen (1998), p. 112–113.
  20. Baker (1971), p. 3.
  21. Hardy, p. 37.
  22. a et b Tyacke, Nicholas "Introduction", p. 1, in Tyacke.
  23. a b c d e f g h i et j Baker (1954), p. 272.
  24. Hardy, p. 37–38.
  25. a b c d e et f Hardy, p. 39.
  26. Royal Commission on the Historical Monuments of England, p. 59.
  27. Arkell, p. 49.
  28. a b c et d Hardy, p. 173.
  29. a et b (en) Peter Howell, The History of the University of Oxford Volume VII : The Nineteenth Century, Part 2, Oxford University Press, , 1090 p. (ISBN 978-0-19-951017-7, lire en ligne), « Oxford Architecture 1800–1914 », p. 737.
  30. Cité dans (en) David Womersley, « Jesus College in the Eighteenth Century », The Jesus College Record,‎ 1996-1997, p. 66–67.
  31. a b et c (en) « Première cour du Jesus College », Images of England, English Heritage, (consulté le ).
  32. a b c et d Baker (1954), p. 275.
  33. Hardy, p. xi.
  34. Quoted in Pevsner, p. 142.
  35. Betjeman, p. 141.
  36. Tyack, p. 221.
  37. (en) John De'Ath, « College News and Notes », The Jesus College Record,‎ , p. 4–5.
  38. Allen (1998-1999), p. 51-52.
  39. a et b (en) « Liste des monuments », English Heritage (consulté le ).
  40. a b c et d (en) « Logement du principal du Jesus College », Patrimoine anglais, (consulté le ).
  41. a et b (en) « Chapelle du Jesus College », Images of England, English Heritage, (consulté le )
  42. a et b (en) « Jesus College Hall », Patrimoine anglais, (consulté le ).
  43. (en) « Jesus College first quadrangle, south range », Images of England, English Heritage, (consulté le ).
  44. a et b Hardy, p. 59.
  45. a b c d e f et g Pevsner, p. 143.
  46. Hardy, p. 92.
  47. Giles Worsley, « The Origins of the Gothic Revival: A Reappraisal: The Alexander Prize Essay », Transactions of the Royal Historical Society, Royal Historical Society, sixth Series, vol. 3,‎ , p. 108–109 (lire en ligne, consulté le ).
  48. (en) Aymer Vallance, Art in England during the Elizabethan and Stuart periods, Londres, Studio Magazine, (OCLC 536183, lire en ligne), p. 4.
  49. Lascelles, p. n174.
  50. Baker (1954), p. 273.
  51. a b et c Royal Commission on the Historical Monuments of England, p. 62.
  52. (en) E. A. Greening Lamborn, The story of architecture in Oxford stone, Oxford University Press, (OCLC 8968673), p. 264.
  53. a b et c Hardy, p. x.
  54. (en) Edwin English, Oxford Illustrated, Bournemouth, W. Mate, (OCLC 7558246, lire en ligne), p. 74.
  55. a et b Thomas, p. 386.
  56. a et b (en) « Chapelle du Jesus College: History », Jesus College, Oxford, (consulté le ).
  57. Hardy, p. 233.
  58. « College News and Notes », The Jesus College Record, Oxford, Jesus College,‎ 1993-1994, p. 6–7.
  59. a b et c Pevsner, p. 39.
  60. Hardy, p. 223–224.
  61. Baker (1971), p. 59.
  62. Hardy, p. 223.
  63. Anthony Pilkington, « College News and Notes », The Jesus College Record, Oxford, Jesus College,‎ 1995-1996, p. 7.
  64. a b et c Pevsner, p. 144.
  65. (en) Anna Dunn, « Catalogue des documents de T.E. Lawrence et A.W. Lawrence, c.1894–1985 », bibliothèque Bodléienne, university d’Oxford, (consulté le ).
  66. Quoted by Hardy, p. 60.
  67. a et b Tyack, p. 106.
  68. Casson, p. 37.
  69. Hardy, p. 214.
  70. a b et c Baker (1954), p. 277.
  71. Arkell, p. 66.
  72. a et b Allen (1998/1999), p. 46.
  73. Allen (1998/1999), p. 47.
  74. Brigid Allen, « The College Ball Court », The Jesus College Record,‎ 1995-1996, p. 68.
  75. (en) « Jesus College boundary wall », Images of England, English Heritage, (consulté le ).
  76. Baker (1971), p. 4.
  77. Newman, John "The Architectural Setting" p. 156, in Tyacke.
  78. (en) Peter North, «  », The Jesus College Record, Oxford, Jesus College,‎ , p. 6[réf. incomplète].
  79. (en) « Aiming for a First », Jesus College, Oxford, (consulté le ).
  80. (en) « Hall », Jesus College, Oxford, (consulté le ).
  81. Baker (1954), p. 278.
  82. (en) Richard George Burnett, Oxford and Cambridge in pictures, Phoenix House, (ISBN 978-1-125-55554-5), p. 82.

Read other articles:

Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada November 2022. Augustus Theodore BartholomewLahir26 Agustus 1882Meninggal14 Maret 1933KebangsaanBritania RayaPekerjaanPustakawan di Perpustakaan Universitas Cambridge Augustus Theodore (Theo) Bartholomew (26 Agustus 1882 – 14 Maret 1933) adalah seorang …

Halaman ini berisi artikel tentang deklarasi 1949. Untuk deklarasi 1909, lihat Deklarasi London terkait Hukum Perang Angkatan Laut. Perdana Menteri dari Persemakmuran Inggris dengan Raja di Istana Buckingham untuk Konferensi Perdana Menteri Persemakmuran Inggris, 1949 Deklarasi London adalah sebuah deklarasi yang dikeluarkan oleh Konferensi Perdana Menteri persemakmuran 1949 atas keluarnya keanggotaan India dalam Persemakmuran Bangsa-Bangsa setelah peralihannya menjadi konstitusi republik. Dekla…

Town and municipality in northern Spain For the historical mountain pass in the Basque Country, see San Adrian (tunnel). You can help expand this article with text translated from the corresponding article in Spanish. (July 2020) Click [show] for important translation instructions. View a machine-translated version of the Spanish article. Machine translation, like DeepL or Google Translate, is a useful starting point for translations, but translators must revise errors as necessary and conf…

The Mirador Cover of the first edition of The Mirador.AuthorSarah MonetteCountryUnited StatesLanguageEnglishSeriesDoctrine of LabyrinthsGenreSpeculative fictionPublisherAce BooksPublication dateAugust 7, 2007Pages432ISBN0-441-01500-XOCLC85444351Preceded byThe Virtu Followed byCorambis  The Mirador (2007) is a fantasy novel by Sarah Monette. It is the third book of the Doctrine of Labyrinths series, which includes Mélusine, The Virtu, and Corambis. See also Novels portal Doct…

1999 video game This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Samba de Amigo – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (June 2022) (Learn how and when to remove this template message) 1999 video gameSamba de AmigoDeveloper(s)Sonic Team[a]Publisher(s)SegaDirector(s)Shun NakamuraProducer(s)Yuji Naka…

Book of the New Testament This article is written like a high-school essay that states a Wikipedia editor's personal feelings or presents an original argument about a topic. Please help improve it by rewriting it in an encyclopedic style. (February 2023) (Learn how and when to remove this template message) Part of a series onBooks of theNew TestamentPapyrus 46, one of the oldest New Testament papyri, showing 2 Cor 11:33–12:9 Gospels and Acts Four Evangelists MatthewMarkLukeJohn Lukan…

Map of U.S. cities and counties that have bans on sexual orientation and gender identity change efforts.   Ban on conversion therapy for minors on the basis of sexual orientation and gender identity (Washington, D.C. also bans such therapy for adults.)   Ban on use of state or federal funds for conversion therapy for minors on the basis of sexual orientation and gender identity   State law prohibits local governments from banning conversion therapy   Feder…

Amazake (susu beras Jepang) Susu nabati atau susu tanaman telah dikonsumsi selama berabad-abad dalam berbagai budaya, baik sebagai minuman biasa (seperti horchata Spanyol) dan sebagai pengganti susu. Varietas yang paling populer adalah susu kedelai, susu almond, susu beras dan santan. Kandungan protein bervariasi. Minuman ini tidak mengandung laktosa atau kolesterol, dan biasanya dijual dengan tambahan kalsium dan vitamin, terutama B12. Ada beberapa alasan untuk mengkonsumsi susu nabati: alasan …

العلاقات الأوزبكستانية الأوغندية أوزبكستان أوغندا   أوزبكستان   أوغندا تعديل مصدري - تعديل   العلاقات الأوزبكستانية الأوغندية هي العلاقات الثنائية التي تجمع بين أوزبكستان وأوغندا.[1][2][3][4][5] مقارنة بين البلدين هذه مقارنة عامة ومرجعية للدول…

Fictional broadsheet newspaper This article is about the fictional comic book newspaper. For other uses, see Daily Planet (disambiguation). Daily PlanetPublication informationFirst appearanceAction Comics #23(April 1940)In-story informationType of businessNewspaperOwner(s)Morgan Edge Franklin SternLex LuthorBruce WayneEmployee(s)Perry White (editor-in-chief)Clark KentLois LaneJimmy OlsenCat GrantRon TroupeSteve LombardLana Lang The Daily Planet is a fictional newspaper appearing in American comi…

Provinsi di AfganistanJuga dikenal sebagai:wilayatKategoriNegara kesatuanLetakKeamiran Islam AfganistanJumlah wilayah34 provinsiPenduduk117,991 (Nimruz) – 3,314,000 (Kabul)Luas711 mil persegi (1.840 km2) (Kapisa) - 22,619 mil persegi (58,58 km2) (Helmand)PemerintahanPemerintah provinsi, Pemerintah nasionalPembagian administratifDistrik Afganistan Artikel ini adalah bagian dari seri Politik dan KetatanegaraanAfganistan Eksekutif Amir (daftar) Hibatullah Akhundzada Perdana Menteri Moha…

Voce principale: Genoa Cricket and Football Club. Genoa 1893Stagione 1991-1992La squadra con la seconda divisa fasciata Sport calcio Squadra Genoa Allenatore Osvaldo Bagnoli Presidente Aldo Spinelli Serie A14º Coppa ItaliaQuarti di finale Coppa UEFASemifinale Maggiori presenzeCampionato: Aguilera (34)Totale: Aguilera (48) Miglior marcatoreCampionato: Skuhravý (11)Totale: Aguilera (22) StadioLuigi Ferraris Abbonati23 125 1990-1991 1992-1993 Si invita a seguire il modello di voce Quest…

Синелобый амазон Научная классификация Домен:ЭукариотыЦарство:ЖивотныеПодцарство:ЭуметазоиБез ранга:Двусторонне-симметричныеБез ранга:ВторичноротыеТип:ХордовыеПодтип:ПозвоночныеИнфратип:ЧелюстноротыеНадкласс:ЧетвероногиеКлада:АмниотыКлада:ЗавропсидыКласс:Птиц…

American television crime drama and soap opera (1956–1984) For the poem from The Lord of the Rings, see The Edge of Night (song). For the Greek film, see Edge of Night (film). This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: The Edge of Night – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (May 2020) (Learn how …

American actress (born 1990) Stephanie HsuHsu at the 2023 Santa Barbara International Film FestivalBornStephanie Ann Hsu (1990-11-25) November 25, 1990 (age 33)Torrance, California, U.S.Alma materNew York University Tisch School of the ArtsOccupationActressYears active2010–presentChinese nameTraditional Chinese許瑋倫TranscriptionsStandard MandarinHanyu PinyinXǔ WěilúnWade–GilesHsu Wei-lunIPA[ɕù wèɪ.lwə̌n] Stephanie Ann Hsu (/ˈʃuː/ SHOO; b…

Artikel ini tentang air bah dalam mitologi di dunia. Untuk air bah dalam dunia nyata, lihat banjir bandang. Ilustrasi air bah sebagaimana yang dituturkan dalam Kitab Kejadian, oleh Gustave Doré. Mitos tentang air bah yang dikirim oleh dewa atau para dewa untuk menghancurkan peradaban sebagai suatu tindakan pembalasan ilahi adalah sebuah tema yang tersebar luas dalam mitologi Yunani dan banyak mitos dalam budaya lainnya. Kisah tentang Nuh yang selamat dari air bah menggunakan bahteranya dalam Ki…

Esplanade and urban park in Helsinki, Finland EsplanadiEsplanadenThe central walking path of Esplanadi, 2012Location of Esplanadi in HelsinkiTypeUrban parkLocationHelsinki, FinlandCoordinates60°10′03″N 24°56′52″E / 60.16750°N 24.94778°E / 60.16750; 24.94778Established1818DesignerCarl Ludwig Engel Esplanadi (Swedish: Esplanaden), colloquially known as Espa, is an esplanade and urban park in downtown Helsinki, Finland, situated between the Erottaja square and th…

この記事は検証可能な参考文献や出典が全く示されていないか、不十分です。出典を追加して記事の信頼性向上にご協力ください。(このテンプレートの使い方)出典検索?: コルク – ニュース · 書籍 · スカラー · CiNii · J-STAGE · NDL · dlib.jp · ジャパンサーチ · TWL(2017年4月) コルクを打ち抜いて作った瓶の栓 コルク(木栓、蘭&…

Sovereign state of the Sikh Confederacy This article needs additional citations for verification. Please help improve this article by adding citations to reliable sources. Unsourced material may be challenged and removed.Find sources: Singhpuria Misl – news · newspapers · books · scholar · JSTOR (January 2017) (Learn how and when to remove this message) Singhpuria Mislਸਿੰਘਪੁਰੀਆ ਮਿਸਲ Singhpurī'ā Misal1733–1816CapitalJalandharC…

Disambiguazione – Se stai cercando il singolo di David Guetta e Afrojack del 2017, vedi Dirty Sexy Money (singolo). Dirty Sexy MoneyTitolo originaleDirty Sexy Money PaeseStati Uniti d'America Anno2007-2009 Formatoserie TV Generedrammatico Stagioni2 Episodi23 Durata43 min (episodio) Lingua originaleinglese Rapporto16:9 CreditiIdeatoreCraig Wright Interpreti e personaggi Peter Krause: Nick George Donald Sutherland: Patrick Tripp Darling III Jill Clayburgh: Letitia Darling William Baldwin: Patric…

Kembali kehalaman sebelumnya