Ce canton est créé en 1801 en même temps que les cantons de Bordeaux-1 à 6, à la suite de la scission du canton de Bordeaux[1]. Il se compose alors d'une partie de la ville de Bordeaux, en rive gauche de la Garonne, et de la commune de Caudéran jusqu'en 1965, date à laquelle celle-ci fusionne avec Bordeaux[5]. Le 13 juillet 1973[4], les limites du canton sont modifiées.
Un nouveau découpage territorial de la Gironde (département) entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 20février 2014[3]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour.
En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans la Gironde, le nombre de cantons passe ainsi de 63 à 33. Le nouveau canton de Bordeaux-2 constitue une fraction cantonale de Bordeaux. Il est entièrement inclus dans l'arrondissement de Bordeaux. Le bureau centralisateur est situé à Bordeaux.
Géographie
Le canton de Bordeaux-2 est organisé dans l'arrondissement de Bordeaux, à l'intérieur de la commune de Bordeaux. Son altitude varie de 1 m à 42 m pour une altitude moyenne de 6 m.
Armateur, officier démissionnaire. Déclaré démissionnaire afin de permettre son remplacement[10], il est en réalité mort lors du naufrage du Ville-du-Havre le 22 novembre 1873[11].
Ancien officier de marine, directeur d'assurance Adjoint au maire de Bordeaux Suppléant du député Arthur Richards (1962-1967) Elu en 1973 dans le Canton de Bordeaux-8
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Jean-Louis David et Laurence Dessertine (Union de la droite, 50,66 %) et Bernard Blanc et Camille Hollebecque (PS, 29,73 %). Le taux de participation est de 48,47 % (14 749 votants sur 30 432 inscrits)[18] contre 50,55 % au niveau départemental[19] et 50,17 % au niveau national[20]. Bien que dépassant 50 % des voix, le binôme arrivé en tête n'atteint pas 25 % des inscrits compte tenu de la faible participation des électeurs, d'où la nécessité d'un second tour.
Au second tour, Jean-Louis David et Laurence Dessertine (Union de la droite) sont élus avec 62,05 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 44,32 % (7 849 voix pour 13 488 votants et 30 431 inscrits)[21].
Au moment de leur élection, Jean-Louis David était membre de LR, et Laurence Dessertine du MoDem.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[22]. Dans le canton de Bordeaux-2, ce taux de participation est de 35,33 % (11 088 votants sur 31 381 inscrits)[23] contre 33,41 % au niveau départemental[24]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Cyril Fonrose et Marie-Charlotte Latour (Union à gauche, 32,46 %) et Laurence Dessertine et Michel Dufranc (DVD, 25,3 %)[23].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[25], 33,6 % dans le département[24] et 34,29 % dans le canton de Bordeaux-2[23]. Laurence Dessertine et Michel Dufranc (DVD) sont élus avec 53,31 % des suffrages exprimés (5 342 voix pour 10 764 votants et 31 389 inscrits)[23],[26],[27].
Le nouveau canton de Bordeaux-2 comprend la partie de la commune de Bordeaux située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et des limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune du Bouscat, rue de la Croix-de-Seguey, rue Labottière, rue Camille-Godard, rue Mandron, rue de la Course, rue d'Aviau, cours de Verdun, cours Xavier-Arnozan, place Lainé, la Garonne du droit de la place Lainé jusqu'au droit du cours du Chapeau-Rouge, cours du Chapeau-Rouge, cours de l'Intendance, rue Vital-Carles, place Pey-Berland, rue des Frères-Bonie, cours d'Albret, rue Joseph-de-Carayon-Latour, rue Jean-Fleuret, rue Marguerite-Crauste, rue François-de-Sourdis, rue Fernand-Audeguil, rue de Pessac, cours du Maréchal-Gallieni, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Pessac, limites territoriales des communes de Pessac et de Mérignac, rue de la Pelouse-de-Douet, place Amélie-Raba-Léon, rue Frantz-Despagnet, boulevard Antoine-Gautier, boulevard du Président-Wilson, jusqu'à la rue de la Croix-de-Seguey[3].
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[30].)
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[17].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.