Un nouveau découpage territorial de la Moselle) entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015. Il est défini par le décret du 18février 2014[1], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[2]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[3]. Dans la Moselle, le nombre de cantons passe ainsi de 51 à 27.
Ancien médecin-chef du service de cardiologie, Premier adjoint au maire de Metz, 9ème Vice-Président du conseil départemental, Sénateur app.LR depuis septembre 2023
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballotage : Nathalie Colin-Oesterlé et Denis Jacquat (Union de la Droite, 34,28 %) et Hanifa Guermiti et Jean-Michel Toulouze (PS, 30,51 %). Le taux de participation est de 40,4 % (9 290 votants sur 22 994 inscrits)[6] contre 44,87 % au niveau départemental[7] et 50,17 % au niveau national[8].
Au second tour, Nathalie Colin-Oesterlé et Denis Jacquat (Union de la Droite) sont élus avec 53,63 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 38,26 % (4 262 voix pour 8 798 votants et 22 994 inscrits)[9].
Nathalie Colin-Oesterlé est membre du parti Les Centristes.
Le canton de Metz-2 comprend la partie de la commune de Metz située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Julien-lès-Metz, bras mort de la Moselle, rue du Fort-Gambetta, boulevard de Trèves, rue Henry-de-Ranconval, boulevard André-Maginot, place Mazelle, rue Haute-Seille, route départementale 955, avenue de Plantières, rue de Queuleu, rue Androuin-Roucel, rue Baudoche, rue du Roi-Albert, avenue de Strasbourg, rue du Fort-Queuleu, allée Jean-Burger (Fort-Queuleu inclus), chemin rural, rue de la Haute-Bevoye, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Peltre[1].
Démographie
En 2021, le canton comptait 40 560 habitants[Note 2], en évolution de −1,28 % par rapport à 2015 (Moselle : +0,52 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[10].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[5].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.