Le canton de Saint-Affrique n'a pas été modifié par la réforme territoriale de 2014 ; c'est un des deux seuls cantons du département à garder le même nom et la même composition[5],[2].
Agent EDF Ancien Adjoint au maire de Saint-Affrique, à la suite de sa démission dans l'affaire qui l'a condamné au tribunal correctionnel[9].
Résultats électoraux détaillés
Élections cantonales de 2004 : Jean-Luc Malet (PS) est élu au second tour avec 63,9 % des suffrages exprimés, devant Josiane Gineste (UMP) (36,1 %). Le taux de participation est de 77,7 % (7 214 votants sur 9 284 inscrits)[10].
Élections cantonales de 2011 : Jean-Luc Malet (PS) est élu au second tour avec 62,25 % des suffrages exprimés, devant Sébastien David (Divers droite) (37,75 %). Le taux de participation est de 61,69 % (5 885 votants sur 9 540 inscrits)[11].
Conseillers d'arrondissement (de 1833 à 1940)
Le canton de Saint-Affrique avait deux conseillers d'arrondissement (sauf de 1928 à 1934).
À l'issue du premier tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Sébastien David et Émilie Gral (UMP, 35,09 %) et Patrick Guenot et Marie-José Palies Negre (PS, 33,21 %). Le taux de participation est de 62,1 % (5 908 votants sur 9 513 inscrits)[14] contre 59,71 % au niveau départemental[15] et 50,17 % au niveau national[16].
Au second tour, Sébastien David (UMP) et Émilie Gral (DVD) sont élus avec 51,91 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 64,35 % (2 878 voix pour 6 121 votants et 9 512 inscrits)[17]. Emilie Gral devient la benjamine de l'Assemblée Départementale.
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[18]. Dans le canton de Saint-Affrique, ce taux de participation est de 45,91 % (4 319 votants sur 9 407 inscrits)[19] contre 43,28 % au niveau départemental[20]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Sébastien David et Emilie Gral (Union à droite, 54,27 %) et Anne Ambrozelli et Clément Carles (DVG, 35,61 %)[19].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,3 % au niveau national[21], 39,56 % dans le département[20] et 47,38 % dans le canton de Saint-Affrique[19]. Sébastien David et Emilie Gral (Union à droite) sont élus avec 55,74 % des suffrages exprimés (2 334 voix pour 4 457 votants et 9 406 inscrits)[19],[22],[23].
Composition
Le canton de Saint-Affrique est composé des onze communes suivantes[5] :
Liste des 11 communes du canton de Saint-Affrique au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[26].)
Âge de la population
La pyramide des âges, à savoir la répartition par sexe et âge de la population, du canton de Saint-Affrique en 2009[27] ainsi que, comparativement, celle du département de l'Aveyron la même année[28] sont représentées avec les graphiques ci-dessous.
La population du canton comporte 48,6 % d'hommes et 51,4 % de femmes. Elle présente en 2009 une structure par grands groupes d'âge plus âgée que celle de la France métropolitaine[Note 3].
Il existe en effet 73 jeunes de moins de 20 ans pour cent personnes de plus de 60 ans, alors que pour la France l'indice de jeunesse, qui est égal à la division de la part des moins de 20 ans par la part des plus de 60 ans, est de 1,06. L'indice de jeunesse du canton est par contre supérieur à celui du département (0,67) et inférieur à celui de la région (0,89)[29].
Pyramide des âges du canton de Saint-Affrique en 2009 en pourcentage[27].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ans ou +
2,0
10,4
75 à 89 ans
13,8
16,2
60 à 74 ans
16,8
20,2
45 à 59 ans
19,0
19,9
30 à 44 ans
18,1
16,8
15 à 29 ans
15,4
15,9
0 à 14 ans
14,9
Pyramide des âges du département de l'Aveyron en 2009 en pourcentage[30].
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ans ou +
1,7
10,2
75 à 89 ans
14,2
16,9
60 à 74 ans
17,5
21,6
45 à 59 ans
20,3
18,9
30 à 44 ans
17,8
15,1
15 à 29 ans
13,4
16,7
0 à 14 ans
15,1
Bibliographie
Louis Marie Prudhomme, Dictionnaire géographique et méthodique de la République française en 120 départements, volume 1, Paris, Louis Marie Prudhomme, , 673 p. (lire en ligne)
Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : les communes de la France, Paris, Ined, , 407 p. (ISBN978-2-7332-1028-4, lire en ligne).
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[13].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'âge est la durée écoulée depuis la naissance. Il peut, selon l'Insee, être calculé selon deux définitions : l'âge par génération (ou âge atteint dans l'année ou encore âge en différence de millésimes), qui est la différence entre l'annLes résultats du recensement de la population sont désormais présentés en utilisant l'âge en années révolues.
↑A démissionné de ses fonctions d'élu municipal (en conservant ses fonctions de conseiller général) à la suite d'une mise en cause dans une affaire de travail dissimulé, qui a abouti à une condamnation au Tribunal Correctionnel de Rodez en octobre 2014.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.