Carrefour (hebdomadaire)
Carrefour est un hebdomadaire d'inspiration démocrate-chrétienne, puis gaulliste après 1947, né après la Libération de Paris, comme émanation du mouvement de résistance du Groupe de la rue de Lille, dans la continuité des Cahiers du travaillisme français, publiés clandestinement. Carrefour est publié de 1944 à 1986, de façon hebdomadaire jusqu'en 1977, puis trimestrielle de 1979 à 1986. HistoriqueFondation durant la RésistanceAprès la Libération, Carrefour est animé par Emilien Amaury, Robert Buron[1], Félix Garas, et Yves Helleu. Henri Hell est le critique littéraire. Le secrétaire général est Jean Sangnier. Le journal, né dans la Résistance[2], bénéficiant de signatures prestigieuses, demeure une référence forte après la guerre. L’article de François Mauriac Servir la France ressuscitée, en tête du premier numéro, en donne le programme : après avoir salué « les quotidiens libres » renaissant à la lumière « depuis une semaine, dans la fièvre de Paris qui pourchasse la Wehrmacht », le rôle du journal est dans « une vaste synthèse », de permettre « à ses lecteurs de reprendre contact avec les réalités françaises et étrangères ». ÉvolutionCarrefour s'est singulièrement transformé au terme d'une longue évolution partant du tripartisme induit par la Résistance et qui le conduisit du gaullisme inconditionnel sous la Quatrième République à une sympathie affirmée pour l'OAS et l'Algérie française sous la Cinquième République. Devise
Anciens collaborateurs de Carrefour
Notes et références
Liens externes
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