Ses habitants sont appelés les Castillonnais. Castillon est connu pour être un village d’art avec de nombreux ateliers et galeries et son titre de plus beau village de France de 1952[1].
Géographie
Localisation
Castillon se situe à 7 kilomètres environ de Menton et de Sospel, 6 kilomètres environ de Peille et 4 kilomètres environ de Castellar et Sainte-Agnes à vol d’oiseau.
Castillon a la particularité d’être entièrement comprise dans le site Natura 2000 « Vallée du Careï – Collines de Castillon »[2].
Géologie et relief
Les sites de la commune sont partagés entre deux entités géographiques : le littoral et le moyen pays. Ces entités offrent une grande richesse et diversité de paysages.
Zone de transition entre le littoral et le parc du Mercantour, le Moyen-Pays est l’espace des vallées et des montagnes[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 013 mm, avec 5,5 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sospel », sur la commune de Sospel à 5 km à vol d'oiseau[13], est de 13,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 009,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 36 °C, atteinte le ; la température minimale est de −8,1 °C, atteinte le [Note 1],[14],[15].
Au , Castillon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle est située hors unité urbaine[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Monaco - Menton (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[21]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (92,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[24].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1279 sous le nom de castrum Castilionis. Les attestations : Castillon[25] et Casteglonem 1157 (A. Dauzat) sont des formes de l'occitan castilhon qui désigne un petit château.
En 1157 « Castillonum » est créé par les consuls de Sospel pour protéger les Sospelois des invasions lombardes et sarrasines, construit sur une crête à 770 mètres d’altitude et orienté tant vers la Mer Méditerranée que sur la vallée du Merlanson en direction de Sospel.
Castillon devient par la suite possession des comtes de Vintimille, du consul Vento de Menton pour ensuite être rattaché de nouveau au seigneur de Sospel. Le village fera partie de la principauté de Monaco en 1348 avant d’être de nouveau possession en 1376 du seigneur de Sospel. En 1388, en raison de l’acte de dédition de Nice à la Savoie, Castillon passera sous la domination du comté puis du duché de Savoie.
Le village de Castillon a subi les guerres ou les catastrophes naturelles et a été reconstruit à plusieurs reprises. Une première fois après la guerre de Succession d'Autriche, au XVIIIe siècle ; une deuxième fois après le tremblement de terre de 1887 en Ligurie qui a eu de sérieux effets sur le village[28] et enfin après les bombardements de l'hiver 1944-1945 qui marquèrent l'ultime phase de la Seconde Guerre mondiale avant la libération du territoire.
taxe foncière sur les propriétés bâties : 17,09 % ;
taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,17 % ;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 25 190 €[36].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2022, la commune comptait 422 habitants[Note 3], en évolution de +13,14 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le village de Castillon accueille en son sein l’école maternelle et primaire privée Montessori[42]. C’est une école bilingue anglaise et française qui permet une initiation à l’italien[43].
L'ouvrage de Castillon, à l'emplacement de l'ancien village perché, a été construit pendant les années 1930 et fait partie de la ligne Maginot[52].Position du secteur fortifié frontalier dite avant-poste de Pierre Pointue[53].
D'argent à la tour adextrée d'un avant-mur, de sable, maçonnés d'or, ouvert et ajouré de gueules, au franc-quartier du même chargé de saint Georges à cheval, contourné, d'argent, terrassant un dragon de sinople[60].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne). § 26720, p 1470
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. II : Cantons de Menton à Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 1077 p. (ISBN2-84234-071-X)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]