La superficie de la commune est de 525 hectares, ce qui équivaut au quart de la superficie de Chambéry, et située à 300 mètres d’altitude.
Le territoire de Chambéry-le-Vieux est constitué des reliefs comme la Côte Bastidienne et la Combe Noire[3]. Son ensemble forme une colline dont le sommet prolonge le large plateau de la Croix-Rouge qui débute plus au sud sur l’actuel quartier des Hauts-de-Chambéry et se poursuit au nord vers Sonnaz.
Pour autant, son climat demeure relativement tempéré et se caractérise par des étés souvent secs et chauds mais ponctués d’orages assez réguliers. Les automnes sont généralement pluvieux, bien que de belles arrière-saisons y soient aussi fréquentes. Les hivers se présentent avec peu de gel ou alors de manière faible à modérée. Les printemps sont normaux, sans anomalies particulières et varient d’une année à l’autre. La neige survient la plupart des hivers mais est la plupart du temps peu abondante et ne se maintient pas dans la durée.
L’ensoleillement est bon et le brouillard est peu fréquent (bien que certaines zones humides y soient soumises plus régulièrement). Les températures quant à elles sont fluctuantes, pouvant se montrer caniculaires l’été.
Malgré ces moyennes, des écarts existent entre les années. Ainsi le mois de a été marqué par un record de précipitations avec près de 250 mm d’eau tombée[4], tandis qu’à l’inverse, dès le milieu du mois de ont été mises en place des mesures de restriction d’eau en raison de l’absence prolongée de précipitations significatives pendant plus d’un mois[5].
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Voies de communication et transports
Liaisons aériennes
Le territoire de Chambéry-le-Vieux ne dispose d’aucun aéroport ou aérodrome, mais l’aéroport de Chambéry-Savoie, situé sur la commune voisine de Voglans, propose de nombreux vols à destination de l’international et dispose également d’un aérodrome utilisé pour le loisir.
Infrastructures routières
Le territoire de Chambéry-le-Vieux est longée, à l’ouest, par la N201 d’où il est possible de rejoindre l’A43. Les sorties 14 et 15 permettent de rejoindre Chambéry-le-Vieux.
La commune est également traversée par de nombreuses routes départementales, dont les :
D10, qui traverse le territoire du nord-ouest au sud-ouest ;
Le territoire communal est desservi par de nombreuses lignes de bus du réseau Synchro Bus, géré conjointement par Grand Chambéry et Transdev Chambéry. Les lignes concernées sont :
la ligne A , qui traverse le territoire communal à l’ouest, relie les deux campus savoyards de l’Université Savoie-Mont-Blanc (au Bourget-du-Lac et à Jacob-Bellecombette) via le centre-ville de Chambéry. Elle dessert deux arrêts sur le territoire de Chambéry-le-Vieux (“Parc Relais Landiers” et “Landiers Sud”) ainsi qu’un situé sur la limite avec Chambéry (“Chamnord”).
la ligne B , qui traverse le territoire communal du sud au nord, relie Barby au parc-relais de la Maison Brûlée (situé à la limite entre Chambéry-le-Vieux et Sonnaz) via le centre-ville de Chambéry. Elle dessert six arrêts sur le territoire de Chambéry-le-Vieux (“Bertillet”, “Rops”, “Dardel”, “Gendarmerie”, “Bouchets” et “Morraz”).
la ligne 3 , qui arrive sur le territoire depuis le sud et dispose de son terminus à proximité de la frontière nord, relie la commune de Saint-Baldoph au parc d’activités des Landiers Nord via le centre-ville de Chambéry. Outre son terminus (“Landiers Nord”), la ligne dessert six arrêts dans la commune (“Parc Relais Landiers”, “Landiers Sud”, “Chambéry métropole”, “Pagnon”, “Le Carré” et “Belle Eau”) ainsi qu’un situé sur la limite avec Chambéry (“Chamnord”).
la ligne 4 , qui traverse Chambéry-le-Vieux du sud-ouest au sud-est, relie La Motte-Servolex au quartier des Hauts-de-Chambéry. Onze arrêts (“Parc Relais Landiers”, “Landiers Sud”, “Paul Vachez”, “Combe Verte”, “Goléron”, “Putigny”, “Petit Champ”, “Dardel”, “Pré de l’Âne”, “Aoste” et “Rebérioux”) sont desservis par cette ligne, qui sillonne le sud du territoire, ainsi que deux situés sur la limite avec Chambéry (“Chamnord” et “Horizon”).
Le nord de la commune n’est pas desservie par une ligne de bus, mais la zone de transport à la demande 50 permet, en réservant son trajet jusqu’à deux heures avant l’heure souhaitée, d’être récupéré par un bus et déposé au parc relais de la Maison Brûlée, d’où la ligne B assure des départs vers le centre-ville de Chambéry.
Le dimanche et les jours fériés, seules les lignes A et B traversent le territoire, et la ligne A ne circule que l’après-midi. Le réseau de nuit ayant été supprimé dans le cadre du nouveau réseau, la commune ne voit plus de bus traverser son territoire après 22 heures 45 (dernier passage de la ligne B ) en semaine et 21 heures 50 (dernier passage de la ligne B ) le dimanche.
Toponymie
Chambéry-le-Vieux est dérivé du nom latin Camberiacum vetus, où Camberiacum désignait Chambéry et vetus signifiant « vieux »[2].
Chef-lieu et lieux-dits
La commune comportait, outre son chef-lieu Saint-Ombre aussi appelé « village de l’Église »[7], quatre principaux hameaux : Le Bois, le Carre, Moraz et Putigny[7]. De nos jours, le quartier de Chambéry-le-Vieux compte également des lieux-dits parmi lesquels : la Balme, Candie, Fromaget, Moraz-Dessus, Moraz-Dessous, Putigny-Dessus, Putigny-Dessous, le Pré Michel ou Roberty[3].
Histoire
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L'église paroissiale et la mairie-école situées à Saint-Ombre sont respectivement construites en 1860 et 1865[8].
La commune est fusionnée à Chambéry le [9], à la suite du conseil municipal du .
Démographie
Les données démographiques les plus anciennes remontent au Moyen Âge et incluent également des comptages en feux fiscaux[Note 1] et en communiants. Ces données sont[2],[7] :
Depuis la fusion, l'actuel quartier de Chambéry-le-Vieux s'étend sur 560 ha (soit 26 % du territoire de Chambéry) et comptait 1 405 habitants en 1990 et 1 536 habitants en 1999[10].
Lieux et monuments
Notre-Dame de Saint-Ombre
Une église existait sur l’actuel hameau de Saint-Ombre en 1340 bien que sans image ni représentation d'un quelconque patron[8]. Pour autant, l’on estime que la paroisse de Chambéry-le-Vieux était pour sa part placée sous le patronage de la Vierge dès le XIIe siècle, un culte souvent invoqué dans les lieux de passage pour protéger les voyageurs[11].
Le nom de Saint-Ombre apparait dans un procès-verbal d'une visite pastorale du 5 novembre 1678, indiquant qu'« on amène ici les enfants qui sont ombrageux et peureux ; et c'est de là qu'on appelle Notre-Dame de Saint-Ombre »[12]. Un peu plus tard, un autre procès-verbal d'une visite pastorale de Mouxy en 1725 ajoute qu'« il s'est introduit un usage d'aller processionnellement à Saint-Ombre, le 4 mai pour la fête du Saint-Suaire »[13].
Cette première église est détruite et remplacée par l’église paroissiale actuelle construite entre à partir de 1859 par l’architecte Fivel[11] et consacrée en 1864[8]. De la première église subsiste néanmoins le chœur, conservé dans la chapelle attenante grâce au cardinal Alexis Billiet, et un bénitier. L'église comportait également une statue de bois polychrome de la Vierge de Saint-Ombre de style XVIIe siècle, copie présumée d'une statue plus ancienne, a été cachée par un paroissien à la Révolution française et rendue une dizaine d'années plus tard[12],[11].
Michèle Brocard, Lucien Lagier-Bruno et André Palluel-Guillard, Histoire des communes savoyardes, vol. 1 : Chambéry et ses environs. Le Petit Bugey, Roanne, Éditions Horvath, , 475 p. (ISBN978-2-7171-0229-1), p. 126-128.
Pour un livre - Mairie de Chambéry-le Vieux (dir.), Chambéry-le-Vieux : La campagne à la ville, Chambéry, Le Génie des Glaciers, , 128 p. (ISBN978-2-84347-626-6)
Notes et références
Notes
↑Le feu fiscal est utilisé au Moyen-Âge et désigne le nombre de foyers fiscaux. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.