Les Amateurs d'art à Paris au XVIIIe siècle (d), Graffitis : inscrire son nom à Rome, XVIe-XIXe siècle (d), La Griffe du peintre : La valeur de l'art (1730-1820) (d)
Charlotte Guichard est étudiante à l’École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud entre 1994 et 1999. Elle est agrégée d'histoire en 1997[1]. Elle soutient sa thèse intitulée Les amateurs d'art à Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle à Paris-1 en 2005[2]. Elle est pensionnaire à la Villa Médicis, à Rome en 2012-2013[3]. Elle est ensuite nommée directrice de recherche au CNRS et professeure attachée à l’École normale supérieure.
Dans son ouvrage La Griffe du peintre publié en 2018, Charlotte Guichard fait le lien entre marché de l'art et l'apparition de la signature au bas des tableaux. Elle étudie le cas des femmes peintres qui sont nombreuses avant la Révolution. Pour une femme, il est plus difficile d'exister en tant qu'artiste. Une des solutions pour être reconnue est de réaliser des autoportraits en train de peindre. Charlotte Guichard recense soixante portraits de femmes de ce type entre 1770 et 1804. La figurine masculine de l'artiste du XIXe siècle va effacer les femmes de l'histoire de l'art[5].