Six éditions se sont déjà déroulées, avec des investissements étrangers et la création d'emplois en France annoncés à la clé de chaque édition.
Objectif
Le sommet Choose France a pour objectif de présenter aux grandes entreprises d'envergure internationale les réformes menées pour stimuler l'activité économique de la France. De plus, il met en avant l'importance des investissements internationaux pour favoriser la croissance, l'innovation et l'emploi dans toute la France[1].
Historique
Le sommet Choose France est initié par Emmanuel Macron en , les trois premières éditions se tiennent en janvier juste avant le Forum économique mondial à Davos. Puis, à la suite de la pandémie de Covid-19, la date de Choose France est décalée avec deux rendez-vous en , dont le premier en distanciel. Les sommets se tiennent au château de Versailles[2].
La deuxième édition a eu le [6]. 547 millions d'euros d'investissements sont annoncés[7]. La troisième édition a eu lieu le [8],[9]. La quatrième édition a eu lieu le [10]. La cinquième édition s'est tenue en , avec 180 entreprises. 14 d'entre elles s'engagent pour 6,7 milliards d'euros d'investissement et la création de 4 000 emplois en France[11],[12].
Lors de la sixième édition en [13],[14], 200 dirigeants d'entreprise se réunissent et annoncent 13 milliards d'euros d'investissement et la création de 8 000 emplois[15]. Lors de ce sommet, Emmanuel Macron décide de subventionner une implantation de la société taïwanaise ProLogium à hauteur de 1,5 milliard d'euros. Cette société doit construire une gigafactory de batteries solides pour des voitures électriques, à Dunkerque, avec une ouverture envisagée pour [16].
Dans une étude détaillée de 2024, le magazine L'Usine nouvelle fait le point : lors des six premières éditions de l'événement, 122 projets d’investissements étrangers ont été annoncés pour un montant cumulé de 31,9 milliards d’euros. Même si très peu ont été abandonnés, seuls 27 d’entre eux concernent l’implantation de nouveaux sites industriels ou de centres de recherche et développement, alors que tous les autres concernent surtout des extensions[17]. Fédéric Gouis in L'Union (journal français) du 14 mai 2024[18] prend l'exemple de Valeco qui investirait 230 millions d'Euros d'ici fin 2026 dans le dossier de presse Choose France 2024, mais celui-ci reprend la somme annoncée depuis 2019 Valeco n'annonce aucune nouvelle somme depuis 2019[19].
Elle a pour but de générer de la préférence et de la considération auprès d’un public de décideurs et opérateurs économiques. Elle permet également d’alimenter les marques filles thématiques (ChooseFrance™, TasteFrance™, ExploreFrance™, PartnerWithFrance™, ExperienceFrance™)[21].
La campagne média d’affichage est visible dans des carrefours médias à forte influence : aéroports, quartiers d’affaires de métropoles internationales, sur des emprises diplomatiques de la France à l’étranger et dans la presse internationale[22].
Les investissements massifs des fournisseurs de cloud américains lors du sommet 2024 posent la question de savoir si l'on peut conjuguer la souveraineté technologique – dont la souveraineté des données fait partie – et les investissements étrangers dans le cloud computing (informatique en nuage). La question a été posée par le Club de la Data Protection à plusieurs spécialistes (entreprises du secteur, association professionnelle, experts technico-juridiques) en réaction à l'investissement massif de Microsoft dans l'extension de ses centres de données parisien et marseillais et l'ouverture d'une nouvelle région dans l'agglomération de Mulhouse. Thomas Fauré, président et fondateur de Whaller, entreprise éditrice d'une plateforme collaborative sécurisée, s'offusque de la priorité ainsi donnée aux GAFAM[23].
↑Alice Vitard, « Choose France : Faut-il s'inquiéter des investissements massifs des fournisseurs de cloud américains ? », L'Usine Digitale Club Data Protection, (lire en ligne, consulté le )