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Il est responsable de la fusion de plusieurs compagnies d'assurance, jusqu'à la création d'Axa Assurances[2]. En 2000, il confie les rênes d'Axa au comte Henri de Castries et en devient le président d'honneur.
Claude Bébéar est parfois surnommé le parrain du capitalisme français[3],[4].
Biographie
Enfance et études
Il fait ses études au lycée Gay-Lussac de Limoges.
Après être entré à l'École polytechnique (Promotion X 1955) et avoir fait son service militaire en Algérie[5], il entre au groupe des Anciennes Mutuelles d'assurances.
En 1975, il est nommé directeur général des Anciennes Mutuelles, qui deviennent par la suite les Mutuelles unies[réf. à confirmer][6].
En 1982, il prend la présidence du groupe Drouot[7].
En 1985, il crée Axa qui, de fusions en fusions, finit par absorber l'UAP et devient le premier groupe français d'assurance. L'internationalisation du groupe se poursuit.
En 1999, Claude Bébéar prend le contrôle de la treizième société d'assurance-vie japonaise, la Nippon Dantai.
En , il confie les rênes de la présidence du directoire d'Axa à Henri de Castries et devient président du conseil de surveillance d'Axa. Par ailleurs, il crée avec Alain Mérieux et Henri Lachmann l'Institut Montaigne qu'il préside, un groupe de réflexion politique[8]. Il est également membre du comité de soutien de l'institut Turgot, un laboratoire d'idées libéral[9].
En 2002, Claude Bébéar est considéré comme l'un des principaux acteurs de la chute du PDG de Vivendi Universal, Jean-Marie Messier[10]. Le prêt d'un avion privé de Vivendi, équipé d'une douche, aurait déclenché la décision de Claude Bébéar qui aurait dit : « Il représente un danger pour la place de Paris… il faut avoir sa peau[11]. »
La même année, au cours d'une discussion sur l'an 2000, il évoqua le « suicide démographique » de la race blanche[12].
En 2008, il devient président d'honneur de l'association Orchestre à l'école, un dispositif qui permet de transformer des classes en orchestres dans les établissements scolaires.
Mécénat
En 1986, il crée et préside jusqu'en l'Institut de mécénat de solidarité, devenu aujourd'hui Les entreprises pour la Cité, qui héberge le secrétariat général de la Charte de la diversité.
En 1997, l'ancien président américain George H. W. Bush lui remet le Point of Light Award, un prix destiné à récompenser l'entreprise « la plus en pointe dans le domaine du mécénat humanitaire ». Pour la première fois, ce prix est remis à une entreprise non américaine.
Le , il est mis en examen avec Henri de Castries pour « blanchiment de capitaux aggravé » dans l’affaire Paneurolife, ce qui lui vaut de passer une nuit en cellule. Cette affaire s'est soldée par un non-lieu général[14].
Vie privée
À la fois épicurien et catholique pratiquant[15], Claude Bébéar est marié et père de cinq enfants.
Positions politiques
En 1989, il est élu conseiller municipal de Rouen sur la liste du maire centriste sortant, Jean Lecanuet. Celui-ci, qui considérait Claude Bébéar comme un promoteur exemplaire de la capitale haut-normande auprès des industriels, aurait envisagé d'en faire son successeur à la mairie de Rouen mais l'entrepreneur démissionne en , sans même aller jusqu'au terme de son mandat local[16].
D'après sa déclaration à la suite de sa nomination au conseil des sages mis en place par le Medef[19] :
retraite Axa 438 000 € ;
jetons de présence Mutuelles Axa, BNP-Paribas, Schneider et Vivendi 360 000 € ;
3 340 000 options sur titre Axa ;
son patrimoine s’élève à 106 millions d’euros[20]. Mais selon le Canard Enchaîné, qui l'écrit dans l'article « Le grand chef des goinfres », sa fortune pourrait s'élever à un milliard d'euros[21],[22].
↑Cette nomination fut un peu le fruit du hasard : André Sahut d'Izarn (1905-1972), qui cherchait un successeur, l'avait recruté sur recommandation de son fils, Philippe Sahut d'Izarn, qui était son camarade de la promotion 1955 de Polytechnique ; la principale référence de Claude Bébéar était d'avoir été « caissier » de sa promotion de Polytechnique, fonction formatrice, qui constituait un gage de sérieux aux yeux du polytechnicien André Sahut d'Izarn.