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Claude Génia

Claude Génia
Nom de naissance Evguenia Aranovitch
Naissance
Vetlouga (Russie)
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 66 ans)
Tours (France)
Profession Actrice
Films notables Le Père Goriot

Claude Génia, née le à Vetlouga et morte le à Tours, est une actrice française d'origine russe.

Biographie

Née en Russie, Génia (Evguenia) Aranovitch (dite Claude), fait ses débuts au cinéma dans le rôle de Gisèle aux côtés d'Edwige Feuillère dans L'Honorable Catherine de Marcel L'Herbier en 1943.

Elle se fait connaître dans le rôle de Delphine de Nucingen, l'héroïne de Balzac, dans Le Père Goriot de Robert Vernay en 1945. Vernay lui donne le rôle de Gisèle dans Le Capitan (1946), encore avec Pierre Renoir. D'autres rôles principaux dans les années 1940 dont Les Beaux Jours du roi Murat et La Louve.

En 1952, elle joue le rôle de Jeanne Donge dans La Vérité sur Bébé Donge avec Jean Gabin et Danielle Darrieux suivi par des rôles comme la Madame Golovine dans J'ai tué Raspoutine de Robert Hossein (1967), et Marguerite dans Dracula père et fils d'Édouard Molinaro (1976).

Au théâtre, elle est apparue entre autres en Hécuba avec Claude Jade, François Beaulieu et Corinne Marchand dans La Guerre de Troie n'aura pas lieu au Théâtre des Célestins (Lyon) dans la mise en scène de Jean Meyer en 1975.

Elle a été une grande inspiratrice pour l'architecte d'intérieur Brigitte Saby[réf. nécessaire].

Elle est également apparue à la télévision, par exemple dans Les Enfants du faubourg (épisode 45 de la série Les Cinq Dernières Minutes, en 1968).

En 1948, elle épouse Jacques Le Beau, neurologue, fils de Georges Le Beau, gouverneur général de l'Algérie[1].

Grâce à son amant Pierre Lazareff, actionnaire principal de la société propriétaire des lieux, elle dirige le théâtre Édouard-VII de 1958 à 1966[2].

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Notes et références

  1. France-Soir, 19 juin 1948
  2. Yves Courrière, Pierre Lazareff ou le vagabond de l'actualité. Gallimard, "Biographies", 1995, p. 535 : "Il (Pierre Lazareff) aura toujours nombre de maîtresses et d'amies. L'une des femmes de sa vie - une fort jolie comédienne dont il fera la directrice d'un théâtre - s'étonnera, au lendemain de sa mort, de ne plus toucher la rente qu'il lui versait depuis le début de leur liaison." et p.621 : "Claude Genia, elle était entrée dans l'existence de Pierre Lazareff un peu avant qu'il ne rencontre Mag Bodard. (...) Pierre ne s'y trompera pas qui bientôt prendra à travers la SELA le contrôle financier du théâtre Édouard-VII et en confiera la direction à celle dont Philippe Hériat disait "C'est peut-être ce naturel infaillible, cette vérité victorieuse de tous les obstacles, qui en cette époque de tapage donnent à chacun de ses rôles une résonance si secrète et si juste...""

Bibliographie

  • Yvan Foucart : Dictionnaire des comédiens français disparus, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1 185 pages (ISBN 978-2-9531-1390-7)

Liens externes

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