Officier de cavalerie, de zouaves, puis d'aviation pendant la Première Guerre mondiale, il se conduit brillamment, obtenant six citations et la Légion d'honneur à titre militaire, et achève la guerre comme chef d'escadrille. Le 27 avril 1915, il est blessé par une balle à l'épaule gauche à Lizerne et, le 28 juin 1916, il est blessé par un éclat d'obus au pied droit à Esnes-en-Argonne.
Il termine deuxième du tournoi de water-polo avec l'équipe de France lors des Jeux interalliés de 1919.
Amorce d'une carrière de journaliste sportif et d'écrivain
Ensuite, amorçant un virage vers l'écriture, Henri Decoin se reconvertit comme journaliste sportif pour L'Auto, L'Intransigeant et Paris-Soir. Il succède également à Léon Sée, en 1919, à la direction de la revue La Boxe et les Boxeurs[7] et à Théodore Vienne à la tête de la salle de boxe, le Wonderland, en . Il prend également en charge le « Select Boxing Club »[8] à cette date. En 1926, il publie Quinze Rounds, le récit d'un match de boxe vu par un boxeur, ce qui le fait remarquer comme une figure du dadaïsme français.
Il se marie en quatrièmes noces avec Juliette Charpenay[2] (1913-2004) dont il a un fils, l'écrivain et scénariste Didier Decoin (né en 1945, futur lauréat du prix Goncourt et président de l'académie Goncourt), puis une fille, Rose-Christine Decoin (née en 1947).
Mort
Henri Decoin meurt le à Neuilly-sur-Seine[1] dans la clinique Sainte-Isabelle, de complications consécutives à une opération[2].
↑ a et b(en) Profil olympique de Henri Decoin sur sports-reference.com (archivé)
↑(en) Theodore Andrea Cook, The Fourth Olympiad being The Official Report : The Olympic Games of 1908 Celebrated in London, Londres, British Olympic Association, , 794 p. (lire en ligne), p. 300.