Elle apparaît en 1911, et se nourrit à ses débuts des publications issues de La Nouvelle Revue française, la marque « Librairie Gallimard » n'apparaissant, elle, qu'après juillet 1919[1]. Depuis sa création, « la Blanche », qui tire son nom de la couleur crème de sa couverture, a édité 6 500 titres, dont 3 800 sont encore disponibles aujourd'hui.
Outre le logo « NRF » initialement dessiné par Jean Schlumberger, la charte graphique de cette collection — un liseré noir entourant deux liserés rouges — s'inspire des Éditions de La Phalange, avec son premier titre, L'Otage de Paul Claudel, publié le 26 mai 1911[1]. Le premier imprimeur de cette collection fut un temps Verbeke, directeur de « Imprimerie Sainte-Catherine », installé à Bruges[1]. Les formats génériques évoluèrent très peu au cours des années, ce qui est un cas unique dans l'histoire de l'édition contemporaine française, bien que la couleur crème passât au jaune clair pelliculé brillant dans les années 1980.
↑ ab et cHenri Vignes et Pierre Boudrot, Bibliographie des éditions de La Nouvelle Revue française : 26 mai 1911-15 juillet 1919, Paris, Henri Vignes et Éditions des Cendres, , 106 p. (ISBN978-2-86742-182-2), p. 7–18.