Coquetterie posthume
Coquetterie posthume est une mélodie pour voix et piano de Claude Debussy composée en 1883 sur un poème de Théophile Gautier. PrésentationCoquetterie posthume, à l'incipit « Quand je mourrai, que l'on me mette », est composé en 1883, sur un texte de Théophile Gautier extrait du recueil Émaux et Camées (Paris, Charpentier, 1872, p. 39-41), dont Debussy ne reprend pas les 3e et 4e strophes[1]. La mélodie est dédiée à Mme Vasnier[1], soprano colorature et première muse du compositeur. Le manuscrit autographe, daté « 31 mars 1883 », est conservé à la BnF (no 6 du « recueil Vasnier », ancienne collection Henry Prunières)[1]. Le poème, écrit à la première personne sous forme de testament, porte la voix de la narratrice, qui « demande à ce qu'on l'enterre dans toute sa beauté en la fardant et en l'habillant de sa plus belle robe[2] ». Musicalement, Debussy en tire une mélodie « d'une force expressive saisissante dans un tempo Allegretto scherzando et prend même le soin d'indiquer « appassionato » au vers « Compté nos baisers infinis »[2] ». La partition est publiée en 1983 par Salabert dans le recueil Chansons (édité par Arthur Hoérée)[1]. La durée moyenne d'exécution de la pièce est de trois minutes trente environ[3]. Dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par le musicologue François Lesure, Coquetterie posthume porte le numéro L 50 (39)[1]. Discographie
Bibliographie
Références
Liens externes
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