La superficie de la commune est de 2 237 hectares. L'altitude varie entre 38 et 111 mètres[4]. Le point le plus haut se situe au sud-est de la commune, dans le bois du « Pau d'Ardenne », tandis que le point le plus bas se situe au nord, sur la Marconne, à la limite communale avec Le Lude[3].
Hydrographie
La commune de Dissé-sous-le-Lude est traversée par des affluents du Loir. La Marconne coule du sud vers le nord[5]. Le ruisseau de Ris-Oui coule sur une faible distance à l'ouest[6].
Climat
Dissé-sous-le-Lude est soumise à un climat de type océanique dégradé. Les données climatiques sont comparables à celles de la station Le Mans-Arnage, située à près de 35 km à « vol d'oiseau » de la commune.
Voies de communication et transports
Dissé-sous-le-Lude est desservie par la RD 307, ancienne route nationale 767 qui relie Le Mans à Saumur. Elle entre sur le territoire au nord en provenance du Lude, et repart au sud vers Chigné. Parallèlement à la RD 307, la RD 48 entre au nord depuis Le Lude et quitte Dissé au sud pour rejoindre Broc. La RD 104 B quitte la commune vers l'ouest en direction de Savigné-sous-le-Lude. Au nord, la RD 306, ancienne N 159 reliant Tours à Laval, traverse Dissé-sous-le-Lude sur une courte distance à hauteur du hameau de Raillon[3].
Toponymie
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La région est marquée par la présence de saint Martin de Vertou qui contribua à l'implantation de nombreuses églises. La légende locale veut que saint Martin de Vertou, constatant l'absence de clocher sur l'église de Dissé, alla chercher celui de Broc et le porta sur son dos jusqu'au village. Harassé par un tel travail, il jeta son marteau. À l'endroit de sa chute, l'outil fit jaillir une fontaine qui est désormais dédiée au saint.
En 2021, la commune comptait 488 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Dissé-sous-le-Lude[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 420 €, ce qui plaçait Dissé-sous-le-Lude au 18 774e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[14].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 389 personnes, parmi lesquelles on comptait 71 % d'actifs dont 62,7 % ayant un emploi et 8,2 % de chômeurs[A 1].
On comptait 70 emplois dans la zone d'emploi, contre 88 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 249, l'indicateur de concentration d'emploi est de 28,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour trois habitants actifs[A 2].
L'économie de la commune est fortement liée au secteur primaire. Au 31 décembre 2010, Dissé-sous-le-Lude comptait 60 établissements : 34 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 3 dans l'industrie, 3 dans la construction, 17 dans le commerce-transports-services divers et 3 étaient relatifs au secteur administratif[A 3]. En 2011, trois entreprises ont été créées à Dissé-sous-le-Lude[A 4], toutes par des autoentrepreneurs[A 5].
Répartition des emplois par catégories
Dissé-sous-le-Lude
National
Agriculteurs
11 %
2,4 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
8,2 %
6,4 %
Cadres, professions intellectuelles
2,7 %
12,1 %
Professions intermédiaires
11 %
22,1 %
Employés
12,3 %
29,9 %
Ouvriers
54,8 %
27,1 %
Logement
Immobilier
Dissé-sous-le-Lude
National
Résidences principales
78,9 %
83 %
Résidences secondaires
13,4 %
10,1 %
Logements vacants
7,7 %
8 %
Maisons individuelles
99,5 %
56,8 %
Logements collectifs
0 %
40,4 %
Autres types d'habitations
0,5 %
2,8 %
Studios
0,5 %
6,4 %
Logements de 2 pièces
6,3 %
12,8 %
Logements de 3 pièces
20,9 %
22,5 %
Logements de 4 pièces
32 %
26,8 %
Logements de 5 pièces et plus
40,3 %
31,5 %
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Dissé-sous-le-Lude comporte plusieurs monuments notables :
le château de Lorrière (ou Laurière), seconde moitié du XVe siècle, restauré et agrandi de 1865 à 1875 selon les plans d'Ernest Dainville, puis remanié de 1922 à 1939, inscrit au titre des monuments historiques en 2001[15] ;
le château de la Cour-de-Broc, de la fin du Moyen Âge et du XVIIe siècle ;
le château du Mortier, du Moyen Âge, XVIe ou XVIIe et XIXe siècles ;
l'église Saint-Martin-de-Vertou, des XIe et XVe siècles, incendiée, elle est reconstruite en 1869 ;
le menhir du château de Lorière ;
la fontaine Saint-Martin, du XVIIe siècle, en pierre ;
le prieuré (ancien) Sainte-Marie, dit l'abbaye du Raillon, avec sa chapelle, des XIe, XIIe et XVe siècles.
Françoise Mousset-Pinard (dir.), Christine Toulier (textes), Jean-Baptiste Darrasse (photographies) et Virgine Desvigne (cartes), Le Lude en Vallée du Loir, Nantes, Éditions 303, coll. « Images du Patrimoine » (no 285), , 144 p. (ISBN979-10-93572-11-6)
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.