Władysław Sikorski remet à Staline une liste, encore incomplète, comportant les noms de 30 845 officiers polonais retenus prisonniers en URSS qui ne donnent plus aucun signe de vie.
Władysław Sikorski signe avec Staline un accord aux termes duquel les forces polonaises en URSS devaient être portées à 96 000 hommes ; Władysław Sikorski réussit à obtenir l’autorisation de Staline d’évacuer 25 000 Polonais vers l'Iran pour compléter les Forces armées polonaises au Moyen-Orient.
L'Allemagne et l'Italie déclarent la guerre aux États-Unis par solidarité avec l'empire du Japon. Les États-Unis déclarent la guerre à l'Allemagne et à l'Italie. Hitler a attendu quatre jours après Pearl Harbor que les Américains déclarent la guerre ; il espère que les Japonais vont l'aider à vaincre l'URSS. (source)
Le cuirassé italien Vittorio Veneto escortant un convoi pour Benghazi en Libye est gravement endommagé par une torpille lancée par le sous-marin britannique Urgen[1].
Raid aérien britannique infructueux sur le port de Brest pour couler les croiseurs de bataille allemands Scharnhorst et Gneisenau[1].
Journée la plus meurtrière de la "politique allemande des otages" visant à étouffer la Résistance française : 75 otages communistes, pour la plupart juifs, sont fusillés au mont Valérien dont Gabriel Péri, journaliste et député, 13 otages sont fusillés à Caen, dont Lucien Sampaix, journaliste communiste, et 12 autres ailleurs en province[1].
l'amiral Nimitz prend la tête de la flotte américaine du Pacifique en remplacement de l'amiral Kimmel démis de ses fonctions et rétrogradé à la suite du désastre de Pearl Harbor[1].
Les deux seuls cuirassés britanniques en Méditerranée, l'HMS Queen Elizabeth et l'HMS Valiant et le pétrolier norvégien Sagona sont coulés à Alexandrie par des nageurs de combat de la Décima Mas italienne, menés par le lieutenant Luigi Durand de la Penne[1].
Hitler relève le GeneralfeldmarschallBrauchitsch du commandement de la Heer (l'armée de terre allemande) qu'il commandera désormais lui-même[1].
Le Congrès américain vote des pouvoirs exceptionnels au président Roosevelt. Il peut ainsi exercer la censure sur la presse ou réorganiser le pouvoir exécutif à son gré[1].
Le juge de la Cour suprême américaine, Owen Roberts, est nommé président de la commission chargée d'enquêter sur le désastre de Pearl Harbor[1]
Rencontre entre le général Guderian et Hitler dans son QG de Rastensburg en province de Prusse-Orientale. L'entrevue est orageuse, Guderian demande de reculer la ligne de front à l'Est pour la raccourcir et occuper de meilleures positions défensives. Hitler refuse et annule toutes les autorisations de retraite données au début de l'offensive soviétique[1].
Début du massacre des Juifs du camp roumain de Bogdanovka en Transnitrie pour « éradiquer une épidémie de Typhus »[1].40 000 seront tués en 10 jours[1].
la conférence Arcadia, à Washington, entre Churchill et Roosevelt, conduit à la définition d'une stratégie générale donnant la priorité à la lutte contre le Reich ; les responsables américains reconnaissent la nécessité, pour les forces alliées, de neutraliser au plus vite et de manière décisive la menace allemande.
Attaque des Soviétiques contre les positions italiennes à Gorlovka et Rykovo par un froid polaire (-35°)[1]. Après des succès initiaux, les Italiens aidés par des blindés allemands repoussent l'offensive soviétique[1].
Début de la troisième bataille de Changsa en Chine où les troupes de l'armée nationale chinoise de Tchang Kaï-chek attaquent les colonnes japonaises. Elles subissent une dure contre-attaque[1] et les Chinois se rétablissent sur la rivière Milo et se replient ensuite dans la ville de Changsa[1].
L’URSS parachute un premier groupe de communistes polonais, dévoués aux Soviétiques, dans les anciens confins orientaux de la Pologne pour y reconstituer le parti communiste dissous en 1938 et y contrebalancer l’influence des résistants qui s’étaient activés dès que les Allemands y avaient pénétré.
Opération commando britannique sur l'île de Vaagsö en Norvège méridionale.