Eleanor Rathbone est la fille du député libéral William Rathbone et d'Emily Acheson Lyle, sa seconde épouse[3]. Elle est instruite à domicile, à l'exception d'une année à l'école de filles de Kensington et commence l'apprentissage du grec classique en 1892. Son père est député au parlement britannique de 1868 à 1895, aussi la famille vit-elle une partie de l'année près de Liverpool, et le reste du temps à Londres. La famille est unitarienne et abolitionniste[4] Elle convainc ses parents de la laisser poursuivre ses études à l'université, et s'inscrit au Somerville Hall, d'Oxford, qui devient un collège universitaire l'année suivante. Elle étudie la philosophie et l'histoire romaine et participe au groupe informel de discussion des « Associated Prigs »[5]. Ses études lui offrent un cercle de relations qu'elle garde durant sa vie entière[3].
Dans le cadre du combat suffragiste, en 1912, la présidente de la National Union of Women's Suffrage SocietiesMillicent Fawcett se rapproche du Parti travailliste en vue des prochaines élections. Sa décision rompt avec la position originelle du mouvement d'indépendance vis-à-vis des partis et provoque les critiques de suffragistes libérales, comme Eleanor Rathbone, qui quitte l'association. Elle y reviendra pourtant et en devint la présidente en 1918[6].
William Rathbone (1819-1902). A memoir by Eleanor F. Rathbone, London : Macmillan, 1905
The Problem of women’s wages, 1912
The Remuneration of women’s services, 1917
The Disinherited Family, Londres : E. Arnold and Co., 1924
The Ethics and economics of family endowment. The Social service lecture, London : Epworth Press, 1927
Has Katherine Mayo slandered "Mother India"?, Londres : Constable, [1929?]
Memorandum on the use and abuse of housing subsidies, Londres : Wm. H. Taylor and Sons, 1931
Français et britanniques vous parlent de l'Espagne et de la paix, préface de Paul Langevin, 1937.
The case for family allowances, Harmondsworth : Penguin books, 1940
War can be averted. The achievability of collective security, Londres : Victor Gollancz, 1938
Préface
The tragedy of Abyssinia : what Britain feels and thinks and wants : a selection of some recent expressions of feeling and opinion by British men and women ; letters, articles, resolutions, speeches, London : League of Nations Union, 1936
↑« Eleanor Florence Rathbone », dans Elizabeth Crawford, Women's Suffrage Movement: A Reference Guide 1866-1928, Londres, Routledge, (ISBN0415239265), p. 591.
↑Myriam Boussahba-Bravard, « Les suffragettes de l’époque édouardienne et l’idéologie d’extrême droite dans l’entre-deux-guerres », dans Philippe Vervaecke (dir.), À droite de la droite : Droites radicales en France et en Grande-Bretagne au XXe siècle, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, (ISBN9782757418536, DOIhttps://doi.org/10.4000/books.septentrion.16183, lire en ligne).
↑Daniel J. Kevles (trad. Marcel Blanc), Au nom de l’eugénisme : Génétique et politique dans le monde anglo-saxon, Paris, Puf, , 582 p. (ISBN9782130467892), p. 263.
↑Elle rédige la préface d’une compilation des déclarations publiques des hommes politiques concernant la question qui paraît en 1936 sous le titre The tragedy of Abyssinia.
Voir aussi
Bibliographie
« Eleanor Florence Rathbone », dans Elizabeth Crawford, Women's Suffrage Movement: A Reference Guide 1866-1928, Londres, Routledge, (ISBN0415239265), p. 591.
(en) Mary Danvers Stocks, Eleanor Rathbone. A biography, Londres, Victor Gollancz, , 376 p.
(en) Susan Pedersen, Eleanor Rathbone and the Politics of Conscience, New Haven (Conn.), Yales University Press, coll. « Society and the sexes in the modern world », , 469 p. (ISBN9780300102451)