Elle a participé au colloque de Saint-Pétersbourg (avril 2003), où elle a présenté Le déplacement de la sincérité dans la religion, de Jeanne d'Arc à Charles Péguy, et a été chargée par Paul Ricœur de rédiger un condensé de sa communication Les paradoxes de la traduction[5] en vue de la publication.
Elle est chercheuse permanente du laboratoire interdisciplinaire d'étude du politique Hannah ArendtParis-Est (LIPHA-PE) et directrice de recherches (Research Supervisor)[6]. Elle enseigne à l’École Éthique de la Salpêtrière[7]. Depuis 2016, elle est experte pour l’Apm[8],[9]. Depuis 2022, elle est chercheuse associée à l'Observatoire du sida et des sexualités de la Faculté des Sciences Psychologiques et de l’Éducation de l'Université Libre de Bruxelles[10].
En juin 2023, elle intègre le Laboratoire d’anthropologie politique (LAP) EHESS-CNRS comme chercheuse associée[11].
Elle exerce comme psychanalyste[12]. Elle est adhérente de la Fédération européenne pour la psychanalyse[13] et a été vice-présidente de l'Association pour la Psychanalyse créée en 2017[14].
Activités de recherche et d'enseignement
Elsa Godart enseigne l'éthique médicale à l'École d'Éthique de la Salpêtrière[15] où elle a dirigé de 2009 à 2019 le D.U.Éthique médicale et hospitalière à
l'hôpital de Ville-Evrard[16]. Elle crée en 2020 le D.U.Éthique et Numérique de l'UPEC, qu'elle codirige avec le Pr. Lefevre des Noettes[17]. Elle est membre de l'1nstitut virtuel Seine 0uest (1VS0)[18]. Ses recherches, au sein du Laboratoire Interdisciplinaire d'Étude du Politique Hannah Arendt (LIPHA)[19]
portent sur la question des métamorphoses des subjectivités à l’ère du virtuel,
abordant la question du sujet de la conscience, du sujet de l’inconscient et du sujet du virtuel[20].
Elle publie La sincérité en 2008,
Je selfie donc je suis. Les métamorphoses du moi à l'ère du virtuel en 2016[21] et La psychanalyse va-t-elle disparaître ? Psychopathologie de la vie hypermoderne, en 2018[12],[22], postfacé par Roland Gori.
Elle interroge les malaises produits par l’hypermodernité[23] et notamment le virtuel[24]. Elle est citée dans divers ouvrages : Éloge des vertus, Jean-Yves Boulot (éditions Saint-Simon, 2018), Le moi-cyborg, Frédéric Tordo (Dunod 2019), L'envie d'y croire, Éliette Abecassis (Albin Michel, 2019), Et si l'effondrement avait eu lieu ?, Roland Gori (LLL, 2020), Pour comprendre Levinas, Corine Pelluchon (Seuil, 2020), La pensée anti-68, Serge Audier (La Découverte, 2020), Éloge sentimental de la mémoire et du lien, Jean-Pierre Guéno (P. Rey, 202), En finir avec la rivalité féminine, Elisabeth Cadoche (Les Arènes, 2022).
Elle fait partie des contributeurs qui ont participé à l'ouvrage de Emmanuel Hirsch, Une démocratie endeuillée, Érès, 2021.
En 2020, elle publie aux éditions Hermann une trilogie globalement intitulée Métamorphose des subjectivités, ainsi qualifiée par Roger-Pol Droit :
« un opus d’une ampleur comme on n’en voit plus depuis longtemps. Cette recherche couvre trois volumes, un millier de pages, plusieurs siècles de l’histoire occidentale et se tient au carrefour de la philosophie, de la psychanalyse et de l’analyse des mondes virtuels les plus récents. »
Le sujet de la conscience est le premier mouvement, intitulé Formation (vol. 1) ; Le sujet de l’inconscient est le deuxième mouvement, intitulé Déformation ; Le sujet du virtuel est le troisième mouvement, intitulé Transformation. L’auteure cherche à penser les mutations de la subjectivité induites par l’avènement de la virtualité. Ces trois mouvements s’inscrivent dans une démarche philosophique, psychanalytique et éthique[26].
Création de l’Institut de Recherche en Éthique du Sujet du Numérique
En 2024, Elsa Godart cofonde avec Pierre-Antoine Chardel l’Institut de Recherche en Éthique du
Sujet Numérique (IRESN)[27],[28]. Ensemble, ils réunissent une équipe
pluridisciplinaire et internationale francophone de chercheurs et de scientifiques pour penser les enjeux
subjectifs et existentiels émanant des mondes numériques.
Cet institut regroupe trois volets :
Elle apparaît dans plusieurs documentaires télévisés :
Cyberlove (Arte)[43], Planète + (21 mars 2017), France 2 (mars 2019 sur "la beauté de demain") « phobies, anxiété, stress les promesses des nouvelles thérapies » , diffusé le 25 mars 2021 sur France 5 ; « #Happy : la dictature du bonheur sur les réseaux sociaux », diffuse le 3 juin 2021 sur La chaîne parlementaire (LCP) ; et émissions télévisées[44],[45],[46],[47]. L'émission Philosophie sur Arte lui consacre deux émissions, Je selfie donc je suis (2017)[48] et Est-il possible d'être sincère ? (2020)[49]. La RTBF lui consacre son émission Les Sentinelles[50] en 2017[51].
L’Arbre à souffles, dir. Christophe Corp, Souffle de vie (pour Marcel Conche, en réponse à Souffle le vent, de Marcel Conche à Elsa), Les éditions Souffles, 2013. (ISBN9782900650608)
Les fondements des psychothérapies, sous la dir. de Michelle Vinot-Coutebergues et Edmond Marc, ch. 2 : Liberté et déterminisme, ch 4 : De la conscience à l’inconscient dans la pensée occidentale, Dunod, 2014.
Le procès de la communication (grand témoin de l'ouvrage de Thierry Wellhoff), Les belles Lettres, 2016.
ego//on//Line, sous la dir. de François Soulages et Agathe Lichtensztejn, ch. 4 Le selfie comme affirmation de la singularité, l’Harmattan, 2017.
Selfie(s), sous la dir. de Bernard Naivin, ch. VI : L'objet selfie, Hermann, 2018.
« Psychanalyse et culture », in Ce que les psychanalystes apportent à la société, sous la dir. de Pascal-Henri Keller et Patrick Landman, Érès, 2019.
"La psychanalyse à l'ère du numérique, Mutations et défis", sous la dir. de Éric Bidault et Cosimo Trono, ch. 5 "Considérations générales sur les métamorphoses des subjectivité", Penta Éditions, 2020, (ISBN978-2-917714-30-0)
Le meilleur des mondes possibles, (avec D. Salvatore-Schiffer, R.Redeker, L. Ferry), Samsa, 2021.
Soigner les soignants. Les soignants à l’épreuve de la crise sanitaire et hospitalière, sous la dir. de B. Marc, G. Marc et V. Lefèvre des Noettes, ch. 4 : Que sont les valeurs et le sens du soin ?, MA éditions, 2021.
Une démocratie endeuillée, sous la dir. De Emmanuel Hirsch, Érès, 2021. (Contributeur)
125 et des milliers, sous la dir. de Sarah Barukh, « Témoin : la philosophie d’Elsa Godart », Harpper Collins, 2023.
L'humain au centre du monde : pour un humanisme des temps présents et à venir, sous la dir. de Daniel Salvatore Schiffer, « L'altérisme: humanisme des temps cybermodernes », Cerf, 2024.
Troubles dans le beau, sous la dir.de Stéphanie Pahut, « La beauté ne s’augmente pas », Slatkine, 2024. (ISBN283211329X)
Linguistique, anthropologique, éthique, sous la dir.de Robert Chenavier et Elisabeth Boisson-Jacob, « Du sujet de la conscience au sujet de l’inconscient », Classiques Garnier, 2024. (ISBN2406170438)
↑Le Monde des Livres, « « Métamorphose du sujet », d’Elsa Godart : la chronique « philosophie » de Roger-Pol Droit », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).