Âgé de 80 ans, il est, avec Jean Tharaud, René Grousset, Octave Aubry et Robert d'Harcourt, une des cinq personnes élues le à l'Académie française lors de la première élection groupée de cette année visant à combler les très nombreuses places vacantes laissées par la période de l'Occupation. Il est reçu le par Édouard Le Roy au fauteuil d'Henri Lavedan. Il collectionnait les dés à coudre.
Il a vécu principalement au 16, rue Hamelin et était aussi le propriétaire d'un château à Barbery[2].
Ouvrages
Une excursion à Ithaque, dessins de Pierre Vignal (1892)
Alexandre Vinet, historien de la pensée française (1925)
Un Pangermaniste d’après-guerre : les idées du comte Keyserling, I & II ; In La Revue universelle. Tome XVI, 1er Janvier 1924, Jacques Bainville, directeur
Une académie à l'époque romantique (1926)
Les Goncourt moralistes (1927)
Morales et religions nouvelles en allemagne. Le néoromantisme au dela du Rhin (1927)
La Grâce du romantisme sage. Armand de Melun et Sophie Swetchine (1927)
Psychoanalyse freudienne ou psychologie impérialiste (1928)
Louis Estève, Une nouvelle psychologie de l'impérialisme, Ernest Seillière, Félix Alcan, 1913.
Paul Teltcharoff, La philosophie de l'histoire d'Ernest Seillière, Madara, 1936.
Lucien Rudrauf,
Le Mysticisme : Esthétique selon la doctrine d'Ernest Seillière, Librairie Sirey, 1960.
Ernest Seillière et la philosophie de l'impérialisme
Seillière, Jean, Ernest Seillière - 1866-1966 - Centenaire de La Naissance. 1966.
Cazanove, Laetitia de, Ernest Seillière (1866-1955), théoricien de l'impérialisme et père du fascisme ?, Université de Paris- Nanterre, 2001 (Dir. Didier Musiedlak), 218 p.
Sylvin Le Goff, Parcours et pensée d'un intellectuel français de la première moitié du XXe siècle : Ernest Seillière (1866-1955). L’incarnation nouvelle de la figure du médiateur dans le champ intellectuel, Thèse, (direction Didier Musiedlak), 4 vol, Paris 10 Nanterre, 2017, 1479 p.