L'arrivée du chemin de fer « à ou près » de Gamaches est confirmée par le tracé inclus dans la déclaration d'utilité publique du chemin de fer d'Abancourt au Tréport, le [2].
Après la faillite de la société d'origine en 1880, la gare est exploitée par la Compagnie des chemins de fer du Nord dès le [5], avant de faire partie en 1883 de son réseau d'intérêt général par décision de l'État[6].
En 1960, c'est une gare de la SNCF, indiquée « Longroy-Gamaches», disposant d'un bâtiment, d'une voie d'évitement et plusieurs voies de service de part et d'autre de la ligne, située au PK « 165+860 »[7].
En 2012, Longroy - Gamaches est un point d'arrêt non géré (PANG) qui dispose de deux voies et deux quais que l'on peut traverser par un passage planchéié. Néanmoins seule une voie est utilisée[8].
Fréquentation
De 2015 à 2021, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare s'élève aux nombres indiqués dans le tableau ci-dessous[9].
Année
2015
2016
2017
2018
2019
2020
2021
Voyageurs
3 376
2 731
2 093
1 346
744
948
3 056
Service des voyageurs
Accueil
La halte est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre[10].
Le corps principal, assez large, comporte trois travées sur les faces latérales ainsi que sur le mur transversal droit. Sur la gauche se trouve une aile basse de deux travées. Une marquise sera plus tard ajoutée par la compagnie du Nord[11].
Le bâtiment actuel, de style moderne, résulte soit d'une construction neuve durant la seconde moitié du XXe siècle, soit d'un remaniement important du bâtiment d'origine, aux dimensions similaires. Composé d'un corps principal de quatre travées (cinq côté rue) et d'une aile basse de deux travées, il est à l'abandon et muré[12].
Notes et références
↑ a et bLivre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN978-2-918758-34-1), volume 1, page 124.
↑France, « Bulletin des lois n° 1781 : n° 17477 - Décret impérial qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer d'intérêt local du Tréport à Abancourt », dans Bulletin des lois de la République française, imprimerie nationale, 1870, pp. 129-146 lire (consulté le 29 août 2012).
↑Site gallica.bnf.fr, Conseil général du département de la Seine-Inférieure (Seine-Maritime), « Chemins de fer : rapport de l'inspecteur chargé du contrôle », rapports et délibérations, 1873, p. 26 lire (consulté le 29 août 2012).
↑Direction des chemins de fer, Chemins de fer français, Imprimerie nationale, 1878, p. 287 extrait (consulté le 30 août 2012).
↑Recueil des lois et conventions relatives aux chemins de fer du Nord, de l'Est, d'Orléans, de Paris-Lyon-Méditerranée et du Midi de 1883 à 1910, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), « Traité du 12 juillet 1881 : entre la Compagnie du Nord et la faillite de la Compagnie du chemin de fer d'Abancourt au Tréport », p. 31-64
↑François Caron, « Compagnie du chemin de fer du Tréport », dans Les grandes compagnies de chemin de fer en France: 1823-1937, Librairie Droz, 2005 (ISBN9782600009423) p. 77 lire (consulté le 30 août 2012).
↑SNC, « PL21 section Abancourt - Le Tréport », dans carnet de profils région Nord, 1960.
↑Convention d'exploitation - Région Picardie / SNCF - 2007/2012, Annexes techniques, mise à jour du 6 juillet 2012 lire (consulté le 29 août 2012).