C'est l'une des trois gares actuellement en service sur le territoire de la commune de Martigues, avec Croix-Sainte et La Couronne-Carro. Sa situation, en bordure du complexe pétrochimique de Lavéra, a incité les habitués (et parfois la SNCF elle-même[2]) à l'appeler Lavéra, pour la distinguer des autres gares.
En parallèle à la gare de voyageurs se trouvent diverses voies destinées au fret. Plus au sud, la voie mère de Martigues à Lavéra s'embranche pour desservir le port pétrolier de Lavéra. Au nord de la gare, la ligne franchit le pont de Caronte, qui comporte une partie tournante, et franchit le canal de Caronte (reliant l'étang de Berre à la mer).
Histoire
La gare est ouverte avec la ligne, le , sous le nom de Martigues-Caronte. En pleine guerre mondiale, la gare voit surtout passer, jusqu'en 1918, de nombreux convois militaires.
La situation de la gare, à l'écart de la ville, n'a pas favorisé une utilisation importante. Jusqu'au milieu des années 1980, un seul train direct (de nuit) pour et de Paris, malicieusement surnommé « le Fosséen » (en référence au noble « Phocéen » de la grande ligne voisine), faisait quotidiennement halte à Martigues. Depuis sa suppression, seuls les TER Provence-Alpes-Côte d'Azur, reliant Marseille à Miramas, desservent la gare.
La mise en place d'une desserte de type cadencée sur la ligne, au service d'hiver 2008, a redonné à la gare une activité plus importante : 14 trains y marquent quotidiennement l'arrêt (10 les samedis et dimanches).
↑La SNCF citée par Martigues en chiffres 2006, Mairie de Martigues, Service du Développement Économique, p. 81.
↑Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en (ISBN978-2-918758-44-0), vol. 2, p. 200.