Georges Cottier
Georges Marie Martin Cottier OP, né le à Carouge (Suisse) et mort le à Rome[1], est un cardinal, prêtre dominicain, théologien et enseignant universitaire suisse. BiographieÉtudesIl fait ses études à l'Université de Genève, où il obtient une licence ès lettres classiques en 1944. Il fait profession religieuse dans l'Ordre dominicain en 1945, il étudie ensuite la philosophie et la théologie jusqu'en 1952 à l'Université pontificale Saint-Thomas-d'Aquin (l'Angelicum) de Rome, où il obtient une licence canonique en Théologie. C'est pendant cette période qu'il accède à la prêtrise le Revenu à Genève en 1959, il obtient un doctorat à la Faculté des Lettres de l'Université de Genève, avec une thèse sur « L'athéisme du jeune Marx et ses origines hégéliennes ». Il est considéré comme un spécialiste de Marx et de l'athéisme. Philosophe et théologienEn 1962, il est nommé Privat-docent de philosophie à Faculté des Lettres de l'Université de Genève, puis chargé de cours de 1971 à 1987. Il enseigne également l'histoire de la philosophie moderne et contemporaine à l'Université de Fribourg de 1973 à 1990. En 1986 il est invité par l'Université Libre de Bruxelles à parler des rapports entre l’Église catholique et la Franc-maçonnerie[2]. Parallèlement, il publie plusieurs ouvrages sur des sujets théologiques et philosophiques. Il tombe sous l'influence intellectuelle du théologien Charles Journet et s'oppose aux totalitarismes, ce qui aboutit à la déclaration du concile Vatican II sur la liberté religieuse. Il s'oppose en particulier au marxisme alors que celui-ci est très populaire dans les années 1950. Il œuvre au dialogue et à la réconciliation avec les Juifs. À la demande du pape Jean-Paul II, il s'installe à Rome en 1989 pour être théologien de la Maison pontificale (jusqu'en 2005) et secrétaire général de la Commission théologique internationale (jusqu'en 2004). CardinalÀ 81 ans, Georges Cottier est créé cardinal, non électeur, par Jean-Paul II au titre cardinalice de Santi Domenico e Sisto lors du consistoire du , après que le pape l'eut nommé archevêque titulaire de Tullia (de) le , et qu'il fut consacré évêque par le cardinal Christoph Schönborn, archevêque de Vienne, le . Il ne peut donc pas prendre part aux votes des conclaves de 2005 (élection de Benoît XVI) et de 2013 (élection de François). En 2007, sa biographie est publiée sous le titre Georges Cottier : Itinéraire d'un croyant. Le , il préside à l'ordination épiscopale de Charles Morerod comme évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. Le , il est élevé à l'ordre des cardinaux-prêtres[3]. Il meurt à l'hôpital Gemelli à Rome le 31 mars 2016, ses obsèques sont célébrées à la basilique Saint-Pierre le 2 avril, il est enterré au cimetière du Verano, adjacent à la basilique Saint-Laurent-hors-les-Murs. Œuvres
Notes et références
AnnexesBibliographie
Articles connexesLiens externes
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