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Il s'agit d'une plante grimpante, croissant sur les troncs d'arbre dans la forêt tropicale. Elle se trouve sous forme d'une lianedioïque[1]. Elle se trouve de manière endémique dans le bassin du Congo.
Culture et économie
Longtemps récolté en forêt, Gnetum africanum est cultivé depuis le début des années 2000 au Cameroun (où il est appelé « okok »). Il est classé comme produit forestier non ligneux ou PFNL. Mais l'augmentation de la population ainsi que l'exportation vers les Camerounais habitant en Europe, ont fait craindre pour la plante, surexploitée. Ceci a poussé les autorités à encourager la plantation d'okok, ce qui a connu un certain succès[2].
Après les premiers essais en 2003 dans le département de Lekié, action conjointe du Centre de recherche forestière internationale, de l'Institut de recherche agricole pour le développement et de l'ONG ADIE — Association pour le développement des initiatives environnementales — on a vite pu constater que la culture devait se faire en pleine jungle, l'okok ne poussant qu'en s'appuyant sur les troncs d'arbres. Les programmes de domestication ont été poursuivis et depuis 2009, le gouvernement camerounais consacre environ 500 000 US$ à ces démarches, au travers du Projet d’appui à la promotion de la culture d'okok (PAPCO)[2].
L'intérêt pour l'okok ne s'est pas démenti, puisqu'il s'agit du troisième PFNL en volume d'exportation annuel derrière le poisson et le bois de chauffage, avec 12 millions de dollars[2],[3]. Il a pour cela fallu modifier les règles relatives au commerce de l'okok, l'existence des « lettres de voiture » et de quotas ayant constitué un frein à la commercialisation de l'okok et la source d'inégalités dans la répartition des richesses générées par ce commerce[1].
Utilisation
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Considéré comme un légume aux feuilles riches en protéines[1], l'okok est présent sur de nombreux marchés camerounais[3], et préparé de différentes façons. De fait, il sera salé ou sucré selon l'apprêt.
Notes et références
↑ ab et c[PDF] Ousseynou Ndoye et Abdon Awono, « La réglementation du commerce de Gnetum Spp. au Cameroun », Bulletin sur les moyens d'existence en forêt, no 6f, , p. 1-2 (lire en ligne).
↑ ab et c[PDF] (en) Verina Ingram et Jolien Schure, Review of Non Timber Forest Products (NTFPs) in Central Africa : Cameroon, CIFOR, , 176 p. (lire en ligne).
Annexes
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Fidèle Mialoundama (dir.), Le koko ou mfumbu, Gnétacées : une plante alimentaire d'Afrique centrale, Paris, L'Harmattan, , 211 p. (ISBN978-2-296-04008-3)