Le gouvernement Pierlot I est un gouvernement belge composé de catholiques, de socialistes et de techniciens. Il gouverne du au .
Les libéraux avaient quitté le gouvernement Spaak I à la suite de leur refus de nommer l'activisteAdriaan Martens à la tête de l'Académie flamande de médecine, conduisant à la démission de Paul-Henri Spaak. Hubert Pierlot est alors chargé de former un nouveau gouvernement. Les libéraux refusent d'entrer dans une majorité tant que la nomination de Martens n'aura pas été annulée. Pierlot réussit à former une équipe constitué de catholiques et de socialistes ; cependant, le refus des socialistes de soutenir une politique déflationniste entraîne très vite la chute du gouvernement[1].
³ August De Schryver, Edgar Blanquaert, Raoul Richard, Gaston Heenen et Henri Marck démissionnent et quittent le gouvernement.
⁴ Willem Eekelers est uniquement ministre de la Santé publique.
⁵ Le parti libéral désigne Paul-Émile Janson membre du Conseil des ministres, Arthur Vanderpoorten ministre des Travaux publics et de la Résorption du chômage et Albert Devèze ministre de l'Intérieur.
⁶ Le parti catholique désigne Gustave Sap ministre des Affaires économiques et des Classes moyennes, Albert de Vleeschauwer ministre des Colonies et Charles d'Aspremont-Lynden ministre de l'Agriculture.
⁷ Le technicien Jules Duesberg est nommé ministre de l'Instruction publique.
⁸ Le congrès du Parti ouvrier belge vote contre la participation des socialistes à ce gouvernement remanié, le les ministres Soudan, Wauters et Eekelers démissionnent.
Emmanuel Gerard (trad. Anne-Laure Vignaux), La démocratie rêvée, bridée et bafouée : 1918-1939 [« De democratie gedroomd, begrensd en ondermijnd : 1918-1939 »], Bruxelles, Le Cri, coll. « Histoire / Nouvelle Histoire de Belgique », , 282 p. (ISBN9782871065463)