les terres de Nouvion et la haie de Quiebreleches,
les comtés de Blois et de Dunois,
les châteaux des Montils, de Châteaudun,
les châtellenies de Freteval, Remorantin, Millançay et Château-Renault ;
les terres d’Avesnes, de Landrecies, de Sassogne ; celles de Scoonhove, de la Goude
et plusieurs autres domaines situés en Hollande, Zélande et Frise.
Il se trouve en un mot possesseur de tous les biens de sa famille[1].
Prisonnier des Anglais
En 1360, il fait partie des otages envoyés en Angleterre en vertu du traité de Brétigny. La vente du comté de Soissons à Enguerrand VII de Coucy lui permet de payer sa rançon. Il est libéré le .
En 1374, il épouse sa cousine Marie de Namur, fille de Guillaume Ier de Namur, marquis de Namur. Le couple a fils unique, Louis qui meurt sans enfant en 1391. Guy II de Blois-Châtillon céda alors ses possessions à Louis Ier d'Orléans aux dépens de ses héritiers (alors que par les femmes, la descendance des Châtillon-Blois est considérable). Guy II reste en 1391-1397 le seigneur usufruitier, donc jusqu'à sa mort.
Jean Froissart est son aumônier en 1384. Il obtient pour lui le bénéfice de Lestines-au-Mont et canonicat au chapitre Sainte-Monégonde de la collégiale de Chimay. Son patronage permet à Froissart d'écrire le Livre II de ses Chroniques.
Généalogie simplifiée
Famille proche de Guy II de Blois-Châtillon
: Roi de France : Comte de Blois : Comte de Soissons