Herbert (dessinateur)Herbert
Herbert Geldhof dit Herbert, né le à Wasmes (province de Hainaut) et mort en à Bruxelles (région de Bruxelles-Capitale), est un dessinateur de bande dessinée et sculpteur belge. BiographieHerbert Geldhof naît le à Wasmes[1] . Diplômé de dessin technique à l'Académie des beaux-arts de Tournai, il commence sa carrière professionnelle comme dessinateur technique à Lille et lors des trajets allers-retours en train, il rencontre sa future épouse : Claire Mahieu qui exerce la profession de secrétaire de direction[2]. En 1951, ils partent ensemble en Afrique, où il vit et travaille[3] comme dessinateur technique pour le compte de la firme lilloise et en faveur du Comité Spécial du Katanga (CSK) jusqu'en 1956[2]. Lorsqu'il revient en Belgique, il installe un atelier au 39 rue d'Albanie à Saint-Gilles (Région de Bruxelles-Capitale), il y peint des portraits et animaux d'après nature, à l'huile, à l'aquarelle ou encore à la gouache[2]. Puis, il travaille pour l'agence World Press de Georges Troisfontaines[3]. Sa signature apparaît dans Spirou[4] en 1959 avec plusieurs Belles Histoires de l'Oncle Paul sur des scénarios d'Octave Joly, il y restera jusqu'en 1970. De 1960 à 1961, il publie 7 récits complets et dont le premier René Caillié, vainqueur de la cité interdite sur scénario d'Yvan Delporte dans Bonux Boy[5], une publication publicitaire pour la poudre à lessiver Bonux, crée par Benoît Gillain, le fils de Jijé[3]. Parallèlement en 1960, il dessine le premier récit intitulé Safari vers Dialo[4] d'une série de Jean-Michel Charlier Simba Lee, suivi d'un second et dernier récit La Réserve de Karapata[4] en 1961. Les albums sont publiés tardivement chez Fordis en 2019[6]. Il écrit et illustre différentes rubriques rédactionnelles pour le journal Tintin en 1961[7]. À partir de 1962, il suit des cours de sculpture et de modelage à l'Académie d'Ixelles chez Maurice Jansegers (1903-1989)[2] et il commence une nouvelle série Diégo, jeune espagnol humaniste qui assiste à la conquête de l’Empire inca par les conquistadors au début du XVIe siècle[8] avec Charles Jadoul comme scénariste sur le récit à suivre Le Pays des quatre vents[4] et publié tardivement aux éditions de l'Âge d'or en 2005. En 1963, s'ensuivra Les Assiégés de Matchu-Pitchu[4], dernier long épisode de cette série. En 1964, Dupuis envoie le dessinateur Herbert chez Jijé (1914-1980)[9]. Ils vont animer deux épisodes d’une série africaine le Docteur Gladstone[10], toujours accompagné de son assistant George[8], scénarisée par le même Jadoul. Le premier épisode qui démêle des intrigues en Afrique noire portera le nom de la série et sera publié dans Spirou de juillet à , le deuxième épisode, Zone Interdite, paraissant de novembre 1964 à février 1965[9]. La série lui permettant de mettre en exergue sa connaissance de l'Afrique, en 1965, il continuera cette série en solitaire pour quatre autres récits[9] : Refus d'assistance (1965), Barrage sur le Lupopo (1966), La Nuit des cynocéphales (1968) et finalement La Citadelle en 1970[10]. Seul l'épisode Zone Interdite est publié en album au tirage limité aux Éditions Jonas en 1980[11]. Il abandonne la bande dessinée déçu par le manque de succès en 1970 pour se consacrer à la peinture [12] et à la sculpture[6],[13]. Herbert Geldhof réalise de nombreuses sculptures, figuratives et animalières principalement des animaux en plâtre, terre cuite, bronze dont un lion, rapace, hippopotame, singe, ours, faucon, oiseau[14]. Il sculpte également en pierre en utilisant la technique de taille directe — difficile à réaliser ne donnant pas droit à l'erreur — dans l'esprit brut du XXe siècle[15]. En 1974, il est lauréat du prix de sculpture et du Parcours d'artiste de Saint-Gilles avec un Canard, exécuté en pierre blanche[2]. Il réalise une médaille pour les descendants du curé J.B. Maldague, guillotiné à Paris en 1737, la distribution se fera uniquement parmi ceux-ci[2]. Comme artiste, il participe à différentes expositions collectives : Groupe d'Art Saint-Gillois (1975) ; à la société royale de Zoologie d'Anvers, salle Reine Élisabeth (1976) ; à la Maison du Peuple d'Eugies (1977) ; à la Galerie Rencontres avenue Louise à Bruxelles (1978-1979) ; Galerie 7 à Mons ; Faune et Flore à Anvers (1980) ; Musée de Wasmes, peintures (1982) ; Musée d'histoire naturelle de Tournai ; Galerie MJT Artiste internationaux, Mons (1984)[2]. Atteint de plusieurs thromboses, il cesse toute activité artistique en 1994[2]. Ses œuvres sont présentes dans différentes collections privées et musées dont le Musée d'histoire naturelle et Vivarium de Tournai[15]. DécèsHerbert Geldhof meurt à Bruxelles en 2007 à une date non précisée[3]. GraphismeL'œuvre d'Herbert est ainsi définie par Henri Filippini[6] :
Œuvres
Albums publicitairesFric-frac à Francorchamps
RéceptionPostéritéYvan Delporte dresse son portrait en 1960 dans le mini-récit no 15[21] :
Références
AnnexesBibliographieLivres: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Périodiques
Articles
Liens externes
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