Hortense RaynalHortense Raynal
Hortense Raynal est une poétesse et performeuse française. BiographieOrigines et formationNée le [1] à Rodez[2] de l'union d'une institutrice et d'un moniteur d'auto-école[2], et quoiqu'originaire du village voisin d'Estaing[3], Hortense Laure Odette Raynal[4] fait ses classes à l'Institut national universitaire Jean-François-Champollion à Albi, puis au lycée Alphonse-Daudet à Nîmes, où elle suit les cours d'Hélène de Saint-Aubert, qu'elle juge « génialissime »[5] ; de là, elle gagne l'École normale supérieure en 2015, dont elle obtient le diplôme[6] en 2019[7]. Elle est également titulaire du Master de Littérature Française de la Sorbonne en 2017. Elle a été pendant une année professeure de français au sein de l'Education Nationale. CarrièreEn 2020, elle est admise à résider un temps à La Factorie[8]. En 2021, elle réside 1 mois à L'Usine Utopik. En 2022, elle réside 2 mois à La Colle Begat Theater. En 2023, elle est lauréate du dispositif Création en cours des Ateliers Médicis. En 2024, elle réside à La Marelle (Marseille/La Ciotat). Le Centre National du Livre et l'ARL PACA soutiennent son œuvre par le biais de leurs bourses d'écriture.[réf. souhaitée] En 2021, elle fonde Mater, lequel se propose de rassembler le matrimoine poétique[9] - elle y invite entre autres Rim Battal, Mélanie Leblanc, Albane Gellé, etc. pour échanger à propos de leur travail et de leur vision de la poésie. L'année suivante, elle figure parmi 110 autres poètes[10] dans Ces mots traversent les frontières, anthologie de l'édition annuelle du Printemps des poètes parue au Castor astral[11]. Cette même année, elle intervient sur la scène principale du Marché de la Poésie[12] de Saint Sulpice à Paris sur la question du son du poème et dans The Living Library d'Elke de Rijke[13]. Elle est également versée dans la performance, étant formée à plusieurs pratiques telles que des techniques de clown contemporain, la danse Butô, le théâtre physique, le krump[7]. ŒuvreSon premier recueil, Ruralités[14], reçoit le Prix du premier recueil de poésie de la Fondation Antoine et Marie-Hélène Labbé[15]. Jean-Pierre Lemaire la rapprochera de James Sacré à l'occasion de la remise de Prix au Centre National du Livre le 23 novembre 2022. Christophe Stolowicki, pour sa part, voit en l'autrice « une descendante des troubadours » ainsi que la « petite fille de René Char »[16]. L'écrivaine publie deux ans plus tard Nous sommes tous des marécages. Mue par une « obsession cartographique », elle propose cependant que l'on s'y « perd[e] »[17]. Ce livre est finaliste du Prix CoPo 2024 et du Prix Ganzo Révélation 2024. Le 6 mars 2024, elle publie bouche-fumier dans la Collection Sorcières de Cambourakis. Ce troisième opus, en quelque sorte son art poétique où elle recourt au langage comme elle recourt à la terre[18], est postfacé par Héloïse Brézillon et la couverture est réalisée par Anne-Laure Garicoix. Ce troisième ouvrage est salué par Florian Bardou dans Libération[19], Stéphane Bataillon dans La Croix et Gaspard d'Allens dans Reporterre. Elle publie dans de nombreuses revues poétiques telles que Point de chute[20], Terre à ciel[21] Sabir[22], Teste, Lichen[23], Miroir[24], Sève[25], OLGA, DOC(K)S, L'Echarde, Foehn, Les Bacchanales ou encore Fragile, où elle propose également son travail de dessin de formes[26].
Ouvrages
Références
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