Ibn Ruchd al-JaddIbn Ruchd al-Gadd
Al-imâm Muhammad Ibn Rushd Al-Jadd ou Ibn Ruchd al-Gadd est l'une des figures les plus importantes de la jurisprudence malikite et de la croyance ash'arite d'Al-Andalus. Il est surnommé Al Jadd (le grand-père) afin d'être distingué de son petit-fils Averroès (Abul Walîd Ibn Rushd Al Hafid). Il naît en décembre 1058 (Chawwal 450 de l'Hégire)[1]. De 1117 à 1120, il occupe, principalement sous le règne Ibn Tachfine fondateur de la dynastie des Almoravides, le poste de juge suprême (qâdî al-qudât). Il est chargé de missions diplomatiques multiples. En 1126, il préconise des mesures contre les mozarabes, et encouragea l'expulsion des chrétiens[2]. Cependant, il préfère se retirer des affaires de la cité et se consacrer à l'étude, la rédaction et l'enseignement du Fiqh, la jurisprudence islamique. Le plus illustre de ses élèves est le Qâdî 'Iyâd auteur du livre du al-shifâ' (La guérison à travers la connaissance du rang et de la dignité de l'élu Muhammad). L'imâm Ibn Rushd Al-Jadd laisse deux textes capitaux dans le fiqh malékite, le Kitâb al-bayân wa-t--tahsîl et Al-Muqaddimât al-mumahhadāt. Il meurt en 21 Dhou al qi`da 520 de l'hégire (8 décembre 1126)[3]. Notes et références
Bibliographie
|