Ṣafī al-Dīn Muḥammad b. ʿAlī b. al-Ṭabāṭabā, aussi connu sous le nom de Ibn al-Ṭiqṭaqā, né en 1262 (660 H) et mort en 1309 (709 H), est un historien irakien, naqib (syndic) porte-parole de la communauté chiite du pays, alors sous domination mongole[1],[2].
Biographie
Il est considéré comme un descendant direct de Hasan ibn 'Ali ibn Abi Talib (considéré par les chiites duodécimains comme étant le second imam). Son père, Tāj al-Dīn ʿAlī b. Muḥammad b. Ramaḍān, était naqib al nuqabā’[3] (soit le chef des 'Alides) en Irak et un collecteur de taxes au sein de la région de Hilla, mais fut exécuté en 1273[4].
Ibn al-Tiqtaqa devint à son tour un naqib des 'Alides, avant d'ouvrir sa maison aux savants comme Ibn al-Fuwatī en 1288. Il écrivit un ouvrage nommé Talkhīṣ majmaʿ al-ādāb dans lequel se trouvent des fragments de poèmes et des éloges funéraires[1].
↑Mathieu Tillier, « I - Le grand cadi », dans Les cadis d'Iraq et l'État Abbasside (132/750-334/945), Presses de l’Ifpo, coll. « Études arabes, médiévales et modernes », (ISBN978-2-35159-278-6, lire en ligne), p. 426–461. « Le Compagnon Asʿad b. Zurāra, nommé par le Prophète à la tête de douze naqīb-s représentant les Médinois, est appelé « naqīb al-nuqabā’ » par al-Balāḏurī ».
↑(en) Émile Amar, Introduction, dans Ibn al-Ṭiqṭaqā, al-Fakhrî. Histoire des dynasties musulmanes depuis la mort de Mahomet jusqu’à la chute du khalifat ʿAbbâsîde de Baghdâd, Paris, .
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