Irena Vrkljan, née le et morte le , est une écrivaine et traductricecroate[1]. Elle est active sur la scène littéraire croate pendant plus de soixante dix ans et gagne plusieurs récompenses dont la médaille de l'Ordre de Danica Hrvatska(en) (Red Danice hrvatske).
Biographie
Irena Vrkljan est née le [2] à Belgrade[3], fille d'un représentant commercial. Elle a deux jeunes sœurs, des jumelles, de dix ans ses cadettes[4].
Elle commence ses études dans une école bilingue (serbe-allemand) à Belgrade. Mais avec la guerre, sa famille part s'installer à Zagreb en 1941, où elle finit ses études secondaires. Alors qu'elle a 17 ans, sa famille déménage pour Opatija. Irena Vrkljan reste à Zagreb où elle commence des études d'archéologie et d'allemand à la Faculté de Philosophie et Lettres de l'Université de Zagreb[4].
En 1952, elle se marie au poète Zvonimir Golob(hr) et deux ans plus tard, elle publie son premier recueil de poèmes. C'est durant cette même période qu'elle fait la rencontre du peintre Miljenko Stančić(en) avec qui elle se liera d'amitié[4].
Elle partage son temps entre Zagreb et Berlin[5], écrivant en croate et en allemand. Elle écrit aussi bien des romans que de la poésie mais aussi des scénarios pour le cinéma, la télévision et la radio[6]. En 1960, elle est engagée par la télévision de Zagreb pour laquelle elle travaille sur une série de documentaires sur des artistes porteurs de mouvements d'avant-garde dans la culture croate (Portreti i susreti)[4],[6],[7].
En 1984, elle publie son autobiographieSvila, škare dont elle avait commencé la rédaction dès les années 1960[4]. Trois ans plus tard, son livre est adapté en téléfilm[13] et sera traduit en anglais en 1999[14].
Elle traduit également des œuvres d'auteurs croates en allemand[1] et inversement[6].
En 2005, elle reçoit le prix Vladimir Nazor pour l'ensemble de sa carrière[6],[15] et l'année suivante, la médaille de l'Ordre de Danica Hrvatska(en) (Red Danice hrvatske)[7]. Bien qu'Irena Vrkljan ne suive aucun mouvement féministe, elle est considérée comme l'une des premières écrivaines croates représentant l'écriture féminine par son style et sa sensibilité[16],[5].
↑ ab et c(en) Harold B Segel, The Columbia Guide to the Literatures of Eastern Europe Since 1945, Columbia University Press, , 641 p. (ISBN0231114044, lire en ligne), p. 601–602
↑(en) Geoffrey Handley-Taylor, International Who's who in Poetry, International Biographical Centre, , 880 p. (ISBN9780900332296, lire en ligne)
(en) Celia Hawkesworth, « Irena Vrkljan: Marina, or about Biography », The Slavonic and East European Review, Modern Humanities Research Association, vol. 69, no 2, , p. 221-231 (JSTOR4210589, lire en ligne)