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Peintre figuratif appartenant à la nouvelle école de Paris, Jacques Berland est issu d'une famille d'agriculteurs dont les parents sont exploitants jusqu'en 1939. C'est à la ferme de Chassant qu'il passera sa jeunesse. Ils s'installent à cette date à Combres « La Mazure ».
Jacques Berland suit ses études à Nogent-le-Rotrou et à l'école d'agriculture de Nermont (Châteaudun), où il réussit ses examens et s'apprête à reprendre l'exploitation familiale. Il devance l'appel en 1938 et est affecté dans une batterie de DCA à la déclaration des hostilités en 1939.
Le , il est fait prisonnier et se retrouve en Allemagne où il restera jusqu'en 1945. Il a occupé son temps en peignant, dessinant et à apprendre des langues étrangères : latin, espagnol, ainsi qu'en approfondissant les rudiments qu'il avait de l'histoire de l'art et de la littérature.
Boursier, il pourra entreprendre en août et septembre 1951 un voyage artistique en Italie. En 1957, il obtient une nouvelle bourse et part à Amsterdam pour six mois à l'Institut français de la Maison Descartes.
Ses sujets de prédilection sont les paysages de sa région, le Perche et la Normandie, avec un attrait particulier pour la côte ; Deauville, Honfleur, Trouville-sur-Mer et bien d'autres. Il rapporte de chacun de ses voyages des toiles typiques du style de la région ou de l'influence des maîtres locaux. De 1953 à 1957, son séjour à la Casa de Velázquez lui fait construire des toiles d'une facture très proche de celle ses condisciples, influence des professeurs (Grand Paysage espagnol, Homme à la moustache, 1953, Femme et enfant, Femme au chignon). De son séjour à Amsterdam, il rapporte des œuvres marquées du bleu de Delft, dans le style des célèbres carreaux de faïence. Parmi ses portraits, il y a Monsieur Riallet, garde chasse, un autoportrait, une série de portraits de l'époque espagnole et d'agriculteurs, ainsi que des portraits de femmes.[réf. nécessaire] Il collabore à la réalisation des maquettes de vitraux avec le verrier François Décorchemont à Conches-en-Ouche (Eure).
Les années 1960 le voient ralentir sa production et il ne semble plus exposer.
En 1962, il devient chargé de conférences des musées nationaux.