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Jean-Claude Barny est un réalisateurfrançais, né en 1965 à Pointe-à-Pitre[1] et aussi originaire de Trinidad et Tobago par ses grands-parents[2]. Le cinéma de Jean-Claude Barny revendique clairement son identité caribéenne, à mi-chemin entre l’Europe des auteurs et l’Amérique de l’industrie de l’Entertainment.[réf. nécessaire]
Biographie
Autodidacte, il se forme dès l’âge de 16 ans en décryptant dans les salles de cinéma les films d’auteur, d’action et de fiction.
En 2003, il retourne s’installer en Guadeloupe pour écrire son premier long métrage Nèg Maron. À sa sortie en 2005, Nèg Maron réalise 250 000 entrées cumulées dans l'hexagone et aux Antilles. Ce film produit par Mathieu Kassovitz et Richard Magnien, marque un tournant et un renouveau dans l'imaginaire du cinéma antillais. Le récit de ce film soulève les problèmes de fond d’une jeunesse antillaise désœuvrée et sans avenir parce qu’elle n’a aucune connaissance de son passé. Le spectateur est embarqué dans le quotidien de ces jeunes antillais et est confronté à la réalité de la misère dans ces quartiers pauvres de l’île. On retrouve à l’écran Jocelyne Beroard, Stomy Bugsy et dans les rôles principaux deux artistes emblématiques de la scène musicale guadeloupéenne mais novices au cinéma : Christy Campbell (connu sous le nom d’Admiral T) incarnera le personnage de Joshua et D.Daly dans celui de Silex.
Puis il est repéré par la productrice Elizabeth Arnac (Lizland Films) qui lui propose de réaliser Tropiques amers, une série historique sur l’esclavage aux Antilles. Tournée à Cuba, en six épisodes, cette saga revient sur les heures sombres et méconnues de la France de la fin du XVIIIe siècle, lorsqu’elle utilisait les esclaves pour développer son économie sucrière.