En 1988, il est envoyé en Nouvelle-Calédonie, d'abord comme secrétaire général adjoint pour les affaires économiques, puis comme secrétaire général (1990)[4].
Il rejoint le corps préfectoral comme sous-préfet hors classe, secrétaire général de la préfecture des Yvelines de 1991 à 1996. Ensuite il occupe les postes de préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon de 1996 à 1997, du Tarn-et-Garonne de 1997 à 1999, puis de Guadeloupe entre 1999 et 2002, et enfin de la Haute-Savoie jusqu’en 2004[5].
En , il est nommé président de la Commission de régulation de l'énergie (CRE)[9]. Il déclare à cette occasion qu'il a « sollicité cette nomination, non parce [qu'il avait] peur d’être viré au lendemain de la présidentielle, mais parce [qu'il serait] atteint [un an plus tard] par la limite d’âge de 65 ans pour les carrières préfectorales »[10].
En , il devient président de Coallia, association gestionnaire de résidences sociales et autres structures à vocation sociale et médico-sociale[11],[12].
Par décret du , il est admis à faire valoir ses droits à la retraite de préfet à compter du [13].
Le , il renonce à rejoindre les rangs du promoteur immobilier Altarea Cogedim en raison d'un possible conflit d'intérêts lié à son ancienne fonction de préfet de la région Île-de-France. Jean-François Carenco va donc rester à la tête de la CRE pour laquelle son mandat court jusqu'en 2023[14].
À l'été 2020, Jean-François Carenco est à nouveau annoncé partant de la CRE pour prendre la succession de Bruno Arbouet à la tête d'Action Logement[15]. Questionné en , dans une interview au Midi Libre, concernant la hausse du prix de l'énergie, il estime que « la crainte des Français est illégitime »[16].
En , le ministre délégué confirme l'augmentation des aides pour assurer la continuité territoriale aux ultramarins, délivrées par l'Agence de l'outre-mer pour la mobilité (Ladom), en indiquant vouloir un changement de stratégie de cette agence. Ces mesures seront proposées à la Première ministre Élisabeth Borne lors du comité interministériel des Outre-mer qui doit permettre de rendre plus efficace l'action des collectivités ultramarines en actant un certain nombre de mesures législatives ou réglementaires[18].
Lors d’une visite en Martinique et en Guadeloupe en , le ministre délégué détaille de nouvelles mesures face au risque du chlordécone :
financer une aide aux éleveurs de bovins touchés par la pollution au chlordécone et les aider à sécuriser leur production ;
prendre en charge, de façon exceptionnelle et dérogatoire, le surcoût du traitement de l’eau potable engendré par la pollution au chlordécone ;
simplifier et prolonger l’aide financière aux pêcheurs impactés par le chlordécone jusque fin 2027 ;
doubler l’effort sur la recherche et l’innovation à horizon 2030, santé, dépollution et expérimentation[19].
Comme le souligne France-Antilles, le gouvernement détaille sa stratégie renforcée et son engagement pour « réparer par l'action »[20].
Ses rapports avec les hauts-fonctionnaires, élus et avec son ministre de tutelle Gérald Darmanin sont décrits comme particulièrement tendus. Ce dernier, selon Le Monde, « tolère à peine que M. Carenco continue de l’accompagner sur le terrain »[21]. Le , à la faveur d'un remaniement ministériel, il est remplacé par Philippe Vigier[22].
Il se reconvertit ensuite dans le secteur privé et devient administrateur d’une société de conseil[23].
↑Béatrice Jérôme, « L’Ile-de-France attend son nouveau préfet », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
↑Propos recueillis par Maryline Baumard, « Migrants : « La circulaire Collomb a été diabolisée » ; entretien avec Jean-François Carenco », Le Monde, (lire en ligne).
↑« Jean-François Carenco, ministre délégué en charge des Outre-mer: « Pour le chlordécone, la vraie réponse c'est la réparation par l'action » », France-Antilles.fr, (lire en ligne).
↑« Outre-mer : le ministre Jean-François Carenco au centre des critiques », Le Monde.fr, (lire en ligne).